La Violence Educative Ordinaire (et comment l’éradiquer en 10 étapes)

Published by Camille et Olivier on

(Si vous savez déjà ce qu’est la VEO, n’hésitez pas à passer directement à la troisième partie de l’article : « comment éradiquer la violence éducative Ordinaire »)

violence éducative ordinaire

A l’origine de la “violence humaine”

La plupart des personnes autour de nous n’ont jamais entendu parler de « Violence Educative Ordinaire ». Ils connaissent bien tous les autres types de violence, ça oui… mais la « Violence Educative Ordinaire », non, inconnue au bataillon ! Pourtant, presque tous la pratiquent quotidiennement, envers leurs propres enfants ! Mais sans vraiment s’en rendre compte. Vous en faites certainement partie… et nous aussi !

Cependant, nous n’avons pas à nous sentir coupables ! C’est vrai quoi, personne ne nous en a jamais parlé. Personne ne nous a jamais expliqué ce qu’était cette « Violence Educative Ordinaire ». Et pire, les plus grands psychanalystes, psychologues, sociologues, historiens, et philosophes du moment oublient de l’aborder dans leurs ouvrages traitant de la violence humaine !

En fait, ils sont comme nous tous, ces savants, ces chercheurs; ils ont tout simplement subi cette violence éducative durant leur enfance, et ont fini par la « banaliser ». La banaliser au point d’occulter le fait que c’est très certainement cette violence, imposée dès le plus jeune âge (et depuis la nuit des temps), qui est à l’origine de la violence humaine.

Voici l’explication que donne Olivier Maurel, fondateur de l’OVEO (Observatoire de la Violence Educative Ordinaire) :

« En réalité, l’explication de ce phénomène est simple. Comme la quasi-totalité des enfants, les chercheurs ont subi la violence éducative (tapes, gifles et fessées chez nous, bastonnades dans les siècles passés et dans beaucoup de pays aujourd’hui), à un âge où ils étaient entièrement dépendants, et de la main même des êtres qu’ils aimaient le plus au monde et qui étaient leurs modèles. Ils l’ont subie à un âge où ils n’avaient aucun moyen de la contester et où elle les a persuadés qu’ils étaient insupportables et désobéissants de nature et qu’il n’existait pas d’autres moyens de les élever que de les frapper pour les «corriger».

Cette certitude, implantée très tôt dans leur cerveau y est devenue un axiome indiscutable et, quand ils cherchent les causes de la violence, la dernière cause à laquelle ils penseraient est le traitement qui leur a été infligé «pour leur bien» par leurs parents auxquels ils étaient si attachés. Et, malheureusement, les livres qu’ils écrivent ne font que renforcer, dans l’opinion publique, la certitude que la violence humaine prend sa source dans le psychisme des enfants.

La violence éducative est donc un «trou noir» dans les sciences humaines. Sa méconnaissance non seulement nous empêche de prendre conscience de l’origine de la violence, mais aussi altère notre connaissance de la nature humaine et de nous-même. »

Dans son livre « La violence éducative, un trou noir dans les sciences humaines », Olivier Maurel étudie cet étrange phénomène d’aveuglement collectif et montre à quel point la violence éducative ordinaire perturbe notre vision de la réalité : n’y a-t-il rien de plus simple à comprendre qu’un enfant à qui l’on n’apprend pas la violence a peu de chance de devenir violent ?

Il montre aussi que, récemment, de nombreuses études mettent en lumière les capacités relationnelles innées des enfants qui, si elles sont respectées au cours de leur éducation, les prédisposent à devenir des adultes équilibrés, confiants en eux-mêmes et altruistes.

Il rappelle aussi bien sûr qu’à l’inverse « Il a été prouvé par plusieurs études rigoureusement scientifiques que les enfants qui ont été frappés ont plus de maladies physiques et mentales et d’accidents que ceux qui ne l’ont pas été, et que cette augmentation se constate dès le niveau de coups le plus bas. Autrement dit, il n’existe pas de seuil de violence en dessous duquel les coups infligés par les parents aux enfants seraient inoffensifs »
.Violence éducative ordinaire

OK, donc la Violence Educative Ordinaire touche tout le monde et depuis toujours… mais c’est quoi exactement ?

La Violence Educative Ordinaire, selon l’OVEO, rassemble “les diverses formes de violence utilisées quotidiennement pour éduquer les enfants, dans les familles et les institutions (écoles, crèches, assistantes maternelles…).”

Mais la violence Educative Ordinaire, c’est aussi une spirale infernale, un cercle vicieux, puisqu’une fois adulte, les enfants ayant subi ces violences, les reprennent à leur compte et les pratiquent à leur tour sans « scrupule » (au sens littéral du terme, ils n’ont même pas conscience du mal qu’ils font) avec leurs propres enfants… un cercle vicieux qui perdure depuis la nuit des temps.

Plus concrètement, la violence éducative ordinaire comprend, bien entendu, la violence physique, les châtiments corporels : gifles, fessée (que 85% de Français continuent à pratiquer aujourd’hui). Mais elle comprend aussi toutes ces autres formes de violences, bien plus discrètes, dont les dégâts sont pourtant tout aussi importants sur l’enfant :

  • L’amour « conditionnel »
  • Le chantage
  • Les menaces
  • Les punitions (mise à l’écart compris !)
  • Les humiliations
  • Les injures
  • etc.

Ne l’oublions pas, les enfants sont des éponges ! Ce qu’ils nous voient faire… ils le font ! La vidéo ci-dessous l’illustre parfaitement :

 

  • Un enfant que l’on n’aime que « sous conditions », n’aimera que « sous conditions » (son/sa conjoint(e), ses enfants !)
  • Un enfant qui subit le chantage, fera subir du chantage
  • Un enfant menacé, menacera
  • Un enfant puni, punira
  • Un enfant humilié, humiliera
  • Un enfant injurié, injuriera
  • Un enfant violenté, violentera
  • Un enfant frappé, frappera

Pour tous savoir sur la Violence Educative Ordinaire rendez-vous sur le site de l’OVEO, « dont le but est de faire prendre conscience à l’opinion publique et aux politiques du danger de la violence éducative, afin qu’elle soit interdite comme elle l’est déjà dans 24 pays. Il est interdit de frapper un homme adulte, une femme, une personne âgée. Il n’y a pas de raison qu’un enfant ne soit pas protégé par un interdit semblable. ». (voir le plan complet du site ICI)

Observatoire de la violence educative ordinaire

À voir absolument, LE DIAPORAMA d’Olivier MAUREL : « Un trou noir dans les sciences humaines : la violence éducative ordinaire” (cliquez sur l’image pour le visionner) :

diaporama Olivier Maurel - OVEO
« Pour approfondir les idées développées dans ce diaporama, la meilleure lecture est celle des livres d’Alice Miller qui a été la première à montrer clairement que la source de la violence humaine, individuelle et collective, sociale et politique, se situait dans les traumatismes d’enfance non identifiés comme des violences inacceptables. ». Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à son site :

Alice Miller

Une vidéo Bonus (aussi attendrissante… que triste !) : certains enfants préféreraient certainement que leurs parents soient des animaux :

Trois autres articles que nous vous invitons aussi fortement à lire sur le sujet :

 

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Pour aller plus loin et faire le plein d’outils pour éradiquer la violence éducative de votre relation avec vos enfants, cliquez pour découvrir le programme d’accompagnement que nous avons cocréé avec Isabelle Filliozat. Vous y trouverez des clés pour en finir avec les cris, les crises et les incompréhensions !

Programme d'accompagnement "La parentalité positive par Isabelle Filliozat"

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Mais alors, comment éradiquer la violence éducative ordinaire ?

Notre premier conseil serait de… continuer à lire notre blog ! ;-)… et de vous abonner à notre newsletter si ce n’est pas déjà fait ! Car vous le savez si vous nous suivez régulièrement : l’objectif principal de ce blog est de partager avec vous nos expérimentations de « parents imparfaits » et de démocratiser les merveilleux outils d’éducation bienveillante, de parentalité positive et de communication non violente que nous découvrons chaque jour et mettons en pratique avec nos trois enfants.

Notre second conseil serait : de ne pas chercher à « tout changer du jour au lendemain ». Ce serait trop décourageant et vous risqueriez de tout laisser tomber. Nous pensons au contraire qu’il est important de procéder « par étapes », en prenant le temps de pratiquer et d’assimiler, à votre rythme, chacun des outils d’éducation bienveillante afin de les ancrer durablement dans vos habitudes.

Voici donc les 10 étapes qui vous permettront, selon nous, d’éradiquer la violence éducative en pratiquant une éducation bienveillante, non violente et positive :

1- Supprimer tout châtiment corporel envers les enfants (tape sur la main, gifle, fessée, etc.).

2- Connaitre les étapes du développement de l’enfant.

3- Prendre conscience des mots, des attitudes et des comportements qui, sans que nous nous en apercevions, peuvent faire du mal aux enfants.

4- Apprendre à les écouter « vraiment », à accueillir avec bienveillance leurs sentiments et leurs émotions négatives.

5- Chercher, tester et trouver des alternatives aux cris, aux punitions, au chantage et aux menaces (notamment en apprenant à poser efficacement les règles et limites dont les enfants ont tant besoin).

6- Apprendre à résoudre les conflits « sans perdant ».

7- Cesser de leur « donner des rôles » et de leur « coller d’étiquettes » et les aider à se défaire de celles qu’ils se sont collées eux-mêmes.

8- Apprendre à gérer de manière bienveillante les jalousies et rivalités dans la fratrie.

9- Tout faire pour développer leur autonomie.

10- Tout faire pour développer leur confiance et leur estime de soi.

La première étape est bien entendu de supprimer toute violence physique de votre éducation : même une simple tape sur la main est nocive, alors ne parlons pas des fessées, gifles, etc…

Il existe de nombreuses alternatives aux châtiments corporels, vous trouverez plusieurs documents à télécharger sur cet article que nous avions publié à l’occasion de la journée de la non-violence éducative.

Et puisqu’on en parle, la journée de la non-violence éducative a été crée par Catherine Dumonteil-Kremer qui fait dans son article du jour (drôle de coïncidence), un parallèle entre la VEO et la crise économique :

« qui peut dire comment un peuple heureux et solidaire gèrerait son économie… Il aurait sûrement un triple A plein de santé, enraciné dans le bien-être :-))) Tout ça, c’est pour demain, si nous nous y mettons ensemble ! »

Car c’est là que réside en effet le véritable challenge : il faut S’Y METTRE TOUS ! Et c’est pourquoi la 11ieme étape pour éradiquer de la Violence éducative ordinaire pourrait être « de diffuser autour de soi tous les principes d’éducation bienveillante, de parentalité positive et de communication non violente et positive » !

Nous reviendrons sur ces 10 étapes bien plus en détail… très vite 😉

Camille et Olivier


81 Comments

itmapie · 24 novembre 2012 at 11 h 02 min

Des mots qui me confortent dans mes choix.
C’est difficile d’enlever cette violence domestique si banalisée, mais je m’accroche (maman élevé à la fessée). Je suis persuadée quz cette violence n’aide en rien…
Merci.

working mum · 24 novembre 2012 at 11 h 21 min

je n’adhère pas à tout (notamment tu as été menacé, donc tu menaceras and co) mais c’est intéressant, les 10 points pour y arriver surtout!

Camille et Olivier · 24 novembre 2012 at 12 h 21 min

@Working Mum : Nous y allons un peu fort en effet, mais c’est pour susciter les réactions. Tous les enfants menacés ne menaceront pas. Certains auront les fameuses « prises de conscience » dont nous parlons, heureusement. L’objectif de ce blog, et de cet article en particulier est de favoriser ces prises de conscience.
Tous les enfants menacés ne menacerons pas… mais la majorité si. Malheureusement.

@Itmapie : Nous sommes dans le même cas que vous, et nous nous battons tous les jours ! Courage, nous sommes en train de « briser le cercle vicieux » !

dark maman · 24 novembre 2012 at 13 h 41 min

un bel article bien que le « Un enfant abusé sexuellement, abusera probablement un enfant à son tour. » me met une claque et « diabolise » encore les adultes qui ont été victimes et qui du coup n’en parlent plus lorsqu’ils ont besoin d’extériorisés. Même si il y a le « probablement », les gens font souvent des raccourcis.

Camille et Olivier · 24 novembre 2012 at 14 h 45 min

Vous avez raison ! C’est vrai que c’est un cas à mettre à part. Nous l’avons retiré de la liste.
Merci de votre contribution !

m · 24 novembre 2012 at 15 h 26 min

Après lecture de cet article je me permets d’intervenir…..et de soulever quelques interrogations…
attention à ne pas stigmatiser et faire des raccourcis, cela pourrait laisser penser aux enfants ayant subis des maltraitance que leur futur est déjà tout tracé…..
l’article est intéressant quant à la réflexion sur les méthodes éducatives, cependant ….une forme de maltraitance est également l’absence de limites, et entre un enfant qui a eu quelques punitions et fessées et un autre qui n’a jamais eu de limites, il n’est pas certains que le 2nd ne soit jamais violent……

    Association Le Rendez-Vous des Parents · 27 décembre 2013 at 22 h 38 min

    bonsoir,
    la bienveillance éducative ne veut pas dire qu’il n’y a pas de limites… d’ailleurs, il y a un très bon livre sur « punir sans punition ni récompense » qui traite de cela dans un chapitre… les limites doivent exister, mais il y a des façons bienveillantes de les poser… 😉

      Marie · 4 juin 2021 at 15 h 46 min

      Rhooo que votre article arrive à point nommé
      En revanche les certitudes sur les conséquences sur l’éducation que donneront les enfants maltraités dans la leur m’inquiètent… je viens de découvrir ( il y a un mois) que mon frère et son épouse sont de véritables tortionnaires envers leurs enfants (20 et 17 ans) depuis 16 ans pour la plus agee et peut-être 8-9 pour le plus jeune.
      J’ai été mise au courant car la plus âgée s’est rendu compte qu’elle ne s’intégrait pas ou peu dans sa vie d’étudiante à Amsterdam. Après 3 ans, elle a décidé d’aller voir une thérapeute qui a mis des mots sur ce qu’elle avait vécu enfant et adolescente. C’est seulement après 3 mois de thérapie qu’elle a décidé de m’ en parler ( je suis sa tante et sa marraine). Bien évidemment depuis je me document, j’essaie de voir comment je peux les aider, je m’informe etc…. Mais si je suis votre raisonnement ( je simplifie évidemment) ce comportement de mon frère serait lié à l’éducation violente qu’il aurait reçu des mêmes parents que les miens. J’ai beau retourner mon enfance dans tous les sens, mais je vous assure que j’ai eu des parents ( surtout mon papa) hyper bienveillants et non violents ( ma maman était moins bienveillante car très occupée et dans son carcan éducationnel vieille France, mais jamais violente ni physiquement ni verbalement ). Cela étant je viens d’acheter Alice miller … hâte de le recevoir et de le lire.

    Natacha · 4 janvier 2017 at 8 h 52 min

    Ben c’est un peu le cas en faite, en ex maltraitée, qu’est qu’on en bave pour revenir à la surface. Et pourtant, on a exactement le même schéma qu’en veo, mais non j’ai du le mérité, c’est ma faute, et pis je n’en suis pas morte, j’ai du le provoquer pour recevoir cela, c’est ma faute.

m · 24 novembre 2012 at 15 h 31 min

sans pour autant cautionner la violence.. la violence n’est pas toujours celle qui est le plus visible….et bien sur je ne défends pas la pratique de la violence physique…. les alternatives proposés sont des pistes intéressantes, à encourager!!

dark maman · 24 novembre 2012 at 19 h 55 min

Merci d’avoir pris en compte cela 🙂

Héloïse · 25 novembre 2012 at 15 h 48 min

Article très intéressant, je suis intéressée pour recevoir votre guide « Les étapes du développement de l’enfant de 0 à 6 ans »
mais ça ne fonctionne pas j’ai une erreur lorsque je valide la demande : page d’erreur.

merci pour votre aide

Caroline · 25 novembre 2012 at 17 h 34 min

Merci pour cet article. Je suis convaincu depuis que j’ai donné naissance à mes enfants de l’importance d’un maternage (et parternage) « de proximité » (écoute, présence, empathie). Mon aînée a maintenant 6 ans mais malgré tout, j’ai l’impression d’avoir raté mon coup… La théorie c’est bien beau mais je m’aperçois qu’éduquer un enfant tout en s’éduquant soi-même à changer ses réactions, ce n’est pas facile du tout!

Je crie parfois « Silence »… j’ai beau voir que c’est ridicule à l’instant même, il n’en reste que sur le coup, j’ai le sentiment d’être vidé, de ne pas avoir l’énergie nécessaire et l’empathie et la patience que j’aimerais pour gérer la situation autrement. Un peu à la fois, comme dit plus haut… je me dis que ce sera mieux une autre fois.

J’ai souvent l’impression de manquer de support et de reconnaissance, comme parent, pour réussir à vraiment être présente, empathique, patiente.

Camille et Olivier · 26 novembre 2012 at 0 h 09 min

@ m : Entièrement d’accord avec vous, le style d’éducation trop « laxiste » peut faire beaucoup de dégât sur les enfants. C’est bien pour cela que dans le point 5 de nos 10 étapes nous précisons : « Chercher, tester et trouver des alternatives aux cris, aux punitions, au chantage et aux menaces (notamment en apprenant à poser efficacement les règles et limites dont les enfants ont tant besoin) »

@ Héloïse : nous vous envoyons le guide par email… Sans savoir ce qui cloche, car ici tout fonctionne 

@ Caroline, en effet, c’est loin d’être facile ! Nous en savons quelque chose croyez-nous ! Il n’y a pas de parent parfait et soyez sûr que les efforts que vous faites déjà ne sont pas vains ! On ne peut pas être au top en permanence, cela nous arrive à tous de craquer de temps en temps, malgré nos bonnes résolutions !! Nous vous invitons à voir (ou revoir) cette vidéo qui, nous l’espérons, vous permettra de « déculpabiliser » : http://www.supersparents.com/video-astuce-de-parents-utilisez-votre-deuxieme-chance/

Alex · 26 novembre 2012 at 12 h 14 min

Un article très intéressant.
Ne pas utiliser la violence physique est un objectif tout à fait louable, mais la violence n’est pas juste physique, et surtout les parents n’enseignent pas la violence, c’est la nature qui s’en charge. Par définition la violence s’exerce toujours du plus fort vers le plus faible, le bel oiseau déchiquette le ver de terre, le gentil chat dévore la souris après s’être amusé avec. Comment se défendre face à une attaque sans un minimum d’aptitude à la violence, comment défendre ceux qu’on aime ?
Comment dépasser ce que Freud a nommé le stade « sadique-anal » sans fermeté, par pur amour ? Doit-on faire appel à l’esprit critique d’un petit enfant face au danger immédiat, par exemple s’il joue avec des allumettes, ou s’il aime s’aventurer dans la rue. La peur est intemporelle, tandis que la surveillance aura toujours des failles, desquelles l’enfant intelligent et/ou (« trop ») curieux saura tirer profit.
à méditer

    Camille et Olivier · 27 novembre 2012 at 16 h 50 min

    En effet Alex !! de quoi méditer 😉
    Petite remarque cependant : l’oiseau et le chat sont violents par instinct de survie, l’homme n’a pas besoin de l’être… surtout pas envers ses enfants !

      Alex · 27 novembre 2012 at 18 h 37 min

      exact, je disais ça pour souligner, une éducation sans violence physique, oui ! un monde sans violence, hélas non…
      Faire de la violence un mode d’éducation, est non seulement archaïque, mais en plus depuis peu criminel en France.
      Dans le cas d’un danger immédiat pour la vie ou la santé de l’enfant, je pense que la tape sur les fesses (une seule par dessus les vêtements) peut être efficace en dernier recours.
      Mais je ne supporte pas de voir des parents menaçants, qui dressent leurs enfants comme des animaux de cirque, et qui se font obéir en levant la main en l’air. Ca fait pitié.

sergent · 26 novembre 2012 at 20 h 09 min

Je suis tout à fait d’accord avec tout ça ! j’ai moi même subit des humiliations et autre manipulations mentales et je connais les dégâts et les conséquences. Par contre, je ne suis pas tout à fait contre les punitions, qui, si elles ne sont pas abusives ni nombreuses, permettent de dire à un enfant qu’il est allé bien trop loin. Alors ou sont les limites ? je pense qu’en restant à l’écoute de ses enfants, on arrive à gérer sans trop de problème, car je pense qu’un enfant ne fait rien sans raison. Donc l’écoute est primordiale.

    Camille et Olivier · 27 novembre 2012 at 16 h 54 min

    Merci pour votre intervention Sergent,
    Nous faisons la différence entre la punition (qui est inutile, contreproductive et humiliante) et la « conséquence » qui peut, elle, faire avancer l’enfant dans la bonne direction. Mais nous y reviendrons très prochainement.

sophie · 26 novembre 2012 at 21 h 20 min

je suis en plein dedans et j’ai decouvert il y a peu un article excellent sur le sujet… en gros, si j’en parlais je dirais exactement la même chose! 😀
http://www.wmaker.net/maisonenfant/La-non-violence-au-quotidien_a80.html
aimez vos enfants, passez du temps avec eux, faites leur confiance… et vous verrez, c’est magique!

    Camille et Olivier · 27 novembre 2012 at 17 h 15 min

    « Passez du temps avec eux » … vous touchez la un point majeur Sophie ! La vie va à 100 à l’heure et on ne prend plus le temps de rien ! même pas de s’occuper correctement de ces enfants !!
    Merci pour la découverte de cet article sur le site de la maison des enfants, il est juste superbe !

sVie Formation (Sylvie) · 27 novembre 2012 at 10 h 33 min

Dans la forme de l’article, je comprends que vous commenciez par la violence physique, la plus visible, la plus « gênante » aussi !
Pour autant, c’est dommage, je ne peux transmettre votre article directement à des parents autour de moi qui « ne tapent pas, ne giflent pas » mais qui vivent et font vivre une ambiance violente permanente à eux-mêmes et à leurs enfants. Je sais qu’ils ne liront pas cet article jusqu’au bout car au 2ème paragraphe, ils diront « j’suis pas concerné ».
Comme accompagnant de parents et de famille, je crois qu’il faut s’adresser au parent en fonction de ce qu’il vit : les parents violents sont d’abord des parents qui souffrent la galère au quotidien, qui eux-même ce sentent nuls, blessés, pas aimés par leurs enfants (!!!!), pas reconnus dans leurs efforts et leurs implications, ignorants de leurs belles valeurs et de comment les transmettre… C’est à partir de là, que l’on peut ouvrir un nouveau chemin pour apprendre à être et vivre autrement en famille.
Merci pour vos articles que je lis un peu en diagonale je l’avoue mais qui sont très pertinents et tellement « urgents » dans notre société en plein mal éducatif ! Merci, à suivre.

    Camille et Olivier · 10 décembre 2012 at 15 h 39 min

    Vous avez parfaitement raison Sylvie.

    Certains parents ne seront pas « capables » de lire cet article ni même de se rendre compte qu’ils font du mal à leur enfant… tout simplement parque personne ne s’est rendu compte qu’ils souffrent et ont soufferts eux même.
    Et vous avez aussi 1000 fois raison de rappeler qu’un parent « qui souffre » aura beaucoup plus de mal à ne pas faire souffrir son enfant, qu’un parent « qui va bien ».

    A l’impossible nul n’est tenu, nous avons cependant bon espoir de penser que cet article aura permis certaines prises de conscience et sera à l’origine de certains changements 😉

Sandrine · 29 novembre 2012 at 21 h 57 min

Mon fils de 3 ans ne cesse de taper ses camarades à l’école !
Je suis moi-même instit et il n’est pas élevé à la fessée. Nous n’avons pas de comportement violent avec lui ou entre nous et essayons de peser nos mots surtout devant lui.
Il fait des crises de violence mm seul dans sa chambre alors qu’il jouait calmement avec nous 2 minutes avant.
Que faire ? Je n’en sais rien mais ce dont je suis certaine, c’est que cet excès de violence n’est pas du à nous, parents, qui ne maltraitons pas notre enfant !

    Jean-Marc · 23 novembre 2014 at 14 h 44 min

    La violence à laquelle un enfant est soumis à l’école est immense. Prendre conscience de cela pourrait peut-être vous aider. Le fait que la structure domestique soit sécurisante et bienfaitrice est un plus, mais elle ne fait malheureusement pas tout. A la maison, il expérimente sans doute un climat chaud et bienveillant, où il se sent en sécurité, mais il se rend compte aussi que cette sécurité ne s’étend pas à la sphère scolaire, et que, là, il est seul et démuni, et qu’il doit se débrouiller par lui-même.

    A-t-il appris à gérer des émotions conflictuelles par la violence, en étant confronté à des règlements violents (verbalement ou physiquement) de conflits dans votre entourage, et qu’il en a tiré exemple (télé…)? Vous seuls pouvez répondre à cette question, mais même si rien ne le lui a appris au sein de votre famille, il a très bien pu l’observer à l’école et le reproduire, ne sachant par quel autre moyen régler les conflits qui l’opposent aux autres.

    Le meilleur moyen de l’aider ne me semble pas d’éviter de parler de certaines choses qui pourraient le choquer ni de « peser vos mots devant lui », mais plutôt l’inverse, en lui montrant que la vie est pleine de conflits, et que ces conflits peuvent se régler sur un mode apaisé, et que ce n’est pas important, parfois, d’avoir le dernier mot, que ça n’empêche pas de vivre, que ça n’empêche pas d’avoir confiance en soi et en ce qu’on ressent.

    Des parents qui sur-investissent, aussi, émotionnellement, ce que ressent leur enfant, ne l’aident pas toujours.

    C’est ce que faisaient mes parents à mon égard, et je pense qu’ils me dépossédaient de mon angoisse en se l’appropriant, mais au final, il n’était pas possible d’en parler, je sentais bien qu’ils n’avaient sans doute pas assez de distance et de liberté intérieure pour que je me sente suffisamment en confiance pour en parler. Il aurait fallu qu’ils sachent en quoi consiste l’angoisse, ses tenants et aboutissants, et qu’ils me donnent les clés concrètes et vécues de leur expérience pour m’en sortir.

sophie · 30 novembre 2012 at 12 h 23 min

sandrine, rita a 3ans aussi, et en 1mois d’ecole, elle est devenue agressive, pareil. notre solution a ete de la sortir. nous faisons maintenant ief, au moins jusqu’a ses 6ans… l’ecole engendre beaucpup de frustrations sur un enfant de cet age… maintenant que je me renseigne, je vois que un enfant ne devrait pas etre avec horaires, en sociabilisation forcee, dans un rythme et une hysterie assrz insuportables (assis, attendre, 30 camarades dans le meme cas)… voir le fameux modele finlandais… chacun son organisation et son choix. mais je dois dire que drpuis, c’est beaucoup plus facile de parler avec elle, de l’ecouter… parce qu’elle n’a pas toute cette frustration/rage de la jpurneee d’ecole… bien qie ce mois ai laisse des sequelles…

    Alex · 30 novembre 2012 at 12 h 54 min

    Ce n’est peut être pas la réponse idéale, mais une piste pour vous aider.
    Le cas de votre enfant me rappelle celui d’un enfant qui était dans la même classe que mon fils en grande section de maternelle. Il était très agressif avec les enfants de son âge et en fin de compte le problème a été réglé en le transférant dans la classe supérieure avec des enfants plus âgés. En quelque sorte l’enfant était violent car agacé par les autres qui étaient plus « bébé ».
    Sinon je suis assez d’accord avec Sophie.

Sandrine · 30 novembre 2012 at 13 h 20 min

sa violence se manifeste uniquement dans la cour envers des camarades de son age qui sont plus jeunes et plutôt gentils.
Je ne pense pas q la solution soit de le retirer de l’école. De plus, nous n’en avons pas la possibilité, travaillant tous les deux.
Ca s’est encore mal passé aujourd’uhi et je commence à appréhender d’aller le chercher à l’école par peur des représailles d’autres parents, ce q je comprendrais.
Nous avons beau discuter avec lui, rien y fait : c’est ainsi depuis septembre bien qu’avant il cherchait les autres aussi dans la classe. Il réclame d’aller à l’école même le soir ou le weekend. Le souci c’est qu’il n’a plus de copain avec qui jouer… j’ai mal pour lui.

    Alex · 30 novembre 2012 at 13 h 22 min

    ça ressemble vraiment au cas cité plus haut de l’enfant placé dans une classe supérieure.

    Association Le Rendez-Vous des Parents · 27 décembre 2013 at 22 h 19 min

    bonsoir à tous et merci de cet article qui va tout à fait dans le sens de ce que j’essaie de transmettre aux parents que j’accompagne au sein de l’association Le Rendez-vous des Parents (près de Nantes).
    Sandrine, vous parlez des colères de votre enfant dans sa chambre alors qu’il est en train de jouer… cela ressemble, à mon sens, à des colères de frustration … il existe des façons d’accompagner cela, mais ici n’est pas le lieu, je pense… concernant ses relations avec les camarades d’école, en effet, cela peut s’avérer problématique si vous ne réussissez pas à mettre de mots sur les causes de cette agressivité… peut-être qu’en effet, votre vit mal quelque chose de l’ordre de ses relations avec les cadres trop stricts de l’école, ou de l’ordre de la maturité, peut-être qu’il a du mal avec les enfants plus jeunes que lui et serait mieux dans la classe supérieure (voire QI ?à … vous dites qu’il fait pipi à nouveau depuis quelques jours… une régression sans doute rendue nécessaire par un stress qu’il ne peut exprimer autrement… en tout cas, l’expression d’une réelle souffrance, comme cette agressivité envers les autres et envers lui-même…

Sandrine · 30 novembre 2012 at 15 h 15 min

il est dans une classe de TP, petits et moyen. c’est sa 1ère année d’école et il est en petite section. Après, il serait « largué » dans les apprentissage s’il était chez les moyens-grands.

Sandrine · 30 novembre 2012 at 15 h 21 min

je trouve mon fils assez « bébé » dans le sens où il nous demande constamment de l’aide pour tout, même pour aller aux toillettes en ce moment !!! ça fait pourtant longtemps qu’il sait y aller seul. Il nous demande de l’aide pour un puzzle, pour colorier… je sais qu’il veut qu’on s’intéresse à lui et nous sommes là pour lui. J’ai l’impression qu’il veut être rassuré mais de quoi ? il tape les petits de sa classe dans la cour mais n’hésite pas non plus à donner un coup de pied à un grand de 7 ans ! il nous sollicite constamment alors que nous dialoguons déjà énormément avec lui : en gros, il ne fait presque plus rien seul…

    Camille et Olivier · 10 décembre 2012 at 15 h 49 min

    Sandrine,
    Votre petit extériorise certainement par la violence quelque chose qu’il n’arrive pas à extérioriser autrement… découvrir ce « quelque chose » devrait résoudre ce problème de violence.
    Avez-vous discuté avec sa maitresse ? Avez-vous demandé à voir le psychologue de l’école (il y en a souvent un, pas forcément attaché à votre école, mais à plusieurs écoles du secteur).
    Une autre piste : proposez-lui de dessiner sa colère, sa frustration.
    N’hésitez pas en tout cas à revenir nous donner de vos nouvelles !

      Sandrine · 10 décembre 2012 at 15 h 57 min

      La situation n’évolue pas pour l’instant. Nous en avons discuté avec la maîtresse mais elle est assez « braque », s’énerve facilement… il est possible q le problème vienne de là… elle est arrivée aux vacances de la toussaint, il l’aime beaucoup mais veut probablement se faire remarquer par elle… et elle ne comprend pas qu’il a besoin d’attention et pas qu’on lui hurle dessus parce qu’il a mis son manteau à l’envers. bref.
      il continue à taper, à chercher les autres (piquer un bonnet…) et fait les mêmes bêtises que ses camarades (vider du papier dans les toilettes…). C’est un suiveur, pas un meneur. Je pense qu’il essaye de s’intégrer par les bêtises, hélàs !
      et depuis une semaine, il fait de nouveau pipi dans son slip, surtout à l’école 🙁 que faire ? je ne comprend pas et s’exprimer, à cet age, c’est bien difficile.
      en tt cas, merci pour l’idée du dessin, je vais tester 😉
      et merci du soutien, c’est sympa de pouvoir en discuter.

sophie · 30 novembre 2012 at 16 h 02 min

les moments de regression sont souvent l’annonce d’un grand pas en avant… rita aussi se remet a demander de l’aide pour plein de choses et elle est tres interessee par les lettres, on commence l’ecriture doucement…

sev77 · 4 décembre 2012 at 16 h 26 min

J’adhère à 100%. Je suis contre ces violences faites aux enfants.!!! Ce n’est pas facile tous les jours mais avec de la patience et beaucoup d’attention envers eux on y arrive.

Boubou · 10 décembre 2012 at 20 h 16 min

Je trouve cela vraiment dangereux de faire l’amalgame entre une punition qui forcément vexe, rend honteux et les châtiments corporels. Il faut fixer des limites claires, fermes, oui mais comment réagir quand les enfants les testent. La punition fait partie de la vie et sert justement à réprimer la violence. Attention, à trop gonfler l’égo des enfants, on crée une société individualiste, un peu de confiance en soi c’est bien, un peu d’humilité c’est important aussi.

cohérance · 30 décembre 2012 at 14 h 50 min

j’ai visionner cette vidéo du »TU FAI JE FAIT AUSSIE »pour moi ce n’est que de la »CARICATURE »un peut façile de vouloire absolument »INFLUENCER »les plus »NAIVES »en les manipulant mentalement et voulant leurs faire croire « TOUS »et »N’IMPORTE-QUOI » pour moi (la violance éducative ordinaire n’est-que de la »MALTRAITANCE »)la fessée ELLE n’à RIEN avoire avec la maltraitance(>la maltraitance c’est:frapper,cogner,tabasser,gifler,corriger avec ceinturon)alors que la fessée ELLE(qlq petite tape sur le pantalon ou sur les fesses-nues)allonger sur des genou c’est uniquement pour punire aprés succéssions de bétises récidivées ou bétises juger trés grave mais il est INutile «  » d’étre violant pour là leurs appliquer ELLE(la fessée sert juste à faire pendre conçiance de la gravité d’une bétise !

cohérance · 30 décembre 2012 at 15 h 08 min

à oui aux fait(détails oublier)la fessée ELLE:NE laisse pas de traces(contrairement à la correction qui elle en laisse)NE blesse PAS(à la différence de la gifle qui elle est dangeureuse)N’humillie PAS(SI PAS! infliger en publiques)NE tue PAS,NE traumatise PAS(SI bien expliquer),N’est PAS violante(si pas d’acharnement abusive et colère éxésive)rappel une paire de fesses N’est PAS un ballons de basket une fessée ce doit certe étre obligatoirement ressentie pour étre »SAISISSEMENT EFFICACE mais toute en
SOUPLESSE,MODERATION,TENDRESSE,et DOUCEUR
rappel:l’humiliation NE vient PAS dans le fait de ressentire les clacqs sur nos fesses mais plutot de ce sentire »OBSERVER » par les autres(publique divers)!

    Association Le Rendez-Vous des Parents · 27 décembre 2013 at 22 h 36 min

    bonsoir cohérence,
    quand je lis vos commentaires, je me dis que vous avez dû en recevoir des fessées… mais que vous ne vous rappelez pas de l’humiliation que vous avez ressentie à ce moment-là…
    la maltraitance commence toujours par une fessée ou par des mots qui jugent… car la maltraitance n’est pas que physique… imaginez un instant que vous travaillez et que votre patron, qui exige de vous certaines taches, vous donne une fessée parce que vous ne les avez pas bien réalisées… que croyez-vous que vous allez penser ? Je sais, vous allez me dire que ce n’est pas pareil… eh bien, réfléchissez deux minutes : votre patron a un certain pouvoir sur vous, si vous ne lui obéissez pas, il peut vous renvoyer et vous n’avez plus de salaire… eh bien, votre enfant, si vous lui donner une fessée, a tout simplement peur de perdre votre amour (une sorte de salaire, finalement)… alors, oui, il va se tenir « sage » dans les minutes qui suivent, pour mieux continuer à vivre sa vie ensuite… mais à chaque fois que vous lui donnerez une fessée, il aura peur de perdre votre amour et puis, à un moment, il pensera que, de toute façon, même s’il est sage, il risquera de perdre votre amour… parce que, vous, avec votre patron, même si vous faites vos taches correctement, vous ne serez jamais sûre d’avoir sa reconnaissance… les punitions sont pour votre enfant, autant de défis d’amour que les fessées… et surtout, elles sont rarement adaptées à la situation… et se dirigent contre sa personne… quand la « conséquence » que l’on peut appeler « sanction » est dirigée sur le comportement… sachant qu’une sanction peut être de l’ordre de la joie (le Bac sanctionne 3 années de lycée par exemple) ou de l’ordre de la prise de conscience (on sanctionne l’acte inadapté par une conséquence adaptée à la situation)… dans ce cas, il n’y a ni humiliation, ni vexation mais éducation à un mieux vivre ensemble…
    je comprends que cela soit difficile à comprendre pour vous, mais essayez juste d’être différente avec votre enfant, observez-le et rendez-vous compte qu’il ne fait rien pour faire du mal ou pour vous embêter, mais que c’est sa façon à lui, parfois maladroite, de vous faire savoir qu’il y a un besoin non rempli derrière ce que vous appelez une bêtise… bon courage

cohérance · 30 décembre 2012 at 16 h 23 min

BIEN boubou j’aprouve votre point de vue il est logique,lucide,tous comme mon pseudo,cohérant ,juste,franch
heureusement que nous somme encores en compagnie des gens aussie intelligent que vous cela fait plaisire
vous aux moins vous ne faite pas comme les autres(c’est à dire des:AMALGAMES,des STIGMATISATIONS,des DIABOLISATIONS,ainsie que des ASSIMILATIONS conçernant la punitiion(la fessée)qui certe peut vexer mais est la seule parmie les(3chatiments corporels:gifle,fessée,correction)à étre la moin: »VIRULANT,moin VIOLANTE,moin AGRESSIVE que ces 2 autres concurrantes(gifle et correction)<qui elles sont plus"MALTRAITANTE!

cohérance7 · 9 janvier 2013 at 14 h 04 min

Ce qui me met un peut en »ROGNE »lorsque je lie cette »ARTICLE »
c’est l’ASSIMILATION et la CONFUSION qui est faite entre la »FESSEE »et la »MALTRAITANCE ces 2 méthodes N’onts AUCUN rapport l’un vise à vis de l’autre contrairement à ce que la majorité s’OBSTINERER à le croire la »FESSEE »:c’est une punition certe corporel appliquer en serie de tapes à la
« M A I N »sur le pantalon corps allonger sur des genoux
administrer uniquement et EXEPTIONELEMENT lors de »GROSSES-BETISES »juger grave par ses conséquances
alors que la »MATRAITANCE »est une mauvaise méthode éducative permanente infliger »ABUSIVEMENT »(gifle et correction)donner à coup d’objets(martinet,ceinturons,baton)
sur des fesses »DECULLOTER »volontairement « SANS justification apparante!

camille · 3 février 2013 at 13 h 11 min

non mais qui parle d’influencer là, avec vos mots en majuscules, vous pouvez parler!
La fessée est une violence, il faut vous réveiller là, vous faites partie des gens qui ne veulent pas se remettre en question, qui n’accepte pas qu’en fait il exerce une violence malsaine sur les enfants…Non mais lisez un peu plus, au lieu de vous braquez, lisez les études si nombreuses sur la violence ordinaire envers les enfants (la fessée dans la même casse que les autres violences!) réalisez tout le mal que ça produit sur un être aussi innocent qu’un enfant, réveillez vous un peu!

Je ne m’énerve jamais comme ça, mais c’est rare que je lise autant de bêtises!
Y a pas à discuter là, on parle de sujets beaucoup trop graves, je n’ai pas à respecter votre avis, car il n’est pas respectueux envers les enfants…
les fessés sur les fesses nues, l’enfant allongé sur les genoux du parent, on est en 2013 là?
Vous recevez une fessée « cul-nu » quand vous avez oublié de payer votre facture?

Boubou · 3 février 2013 at 18 h 03 min

D’accord avec vous Camille! « Cohérence »quand je parle de punitions (genre priver de qqch ou s’isoler un moment) qui sont nécessaires à mon avis, je ne parle pas de la fessée et encore moins cul nu !?? Sur les genoux !??? Cela me rappelle de bien mauvais souvenirs…

Stephanie · 13 février 2013 at 16 h 09 min

En fait, il faudrait se comporter exactement de la même façon qu’on aimerait que notre grand se comporte avec notre petit, je m’en suis aperçue ce matin en disant à mon fils « Mon grand, tu sais, ta petite soeur est encore petite, elle ne comprend pas tout, elle ne sait pas tout faire, il ne faut pas la taper ou lui crier dessus, apprends lui à le faire avec toi »

Boubou · 13 février 2013 at 21 h 50 min

En fait ce que je veux dire, c’est que nul parent n’est parfait, et que même si les principes dont vous parlez sont très louables, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un idéal, par définition inatteignable. D’autre part, je ne suis pas pour analyser tout comportement, ce n’est selon moi pas le rôle du parent de « psychanalyser » l’enfant; être spontané, authentique, sincère, avec de l’amour, mais aussi avec des défauts (sans s’en excuser auprès de nos enfants quand ils sont trop petits pour comprendre) me semblent les éléments les plus importants pour nos enfants.

ANGE · 19 avril 2013 at 10 h 39 min

dans l’exercice de ma parentalité je ne pratique pas la fessée, claque sur les main je pense qu’il est inutile de poser des limites en étant violents à savoir que l’enfant est dans limitation . Je pense de plus que le parent peut être amené à donner une fessée ou une claque lorsqu’il se sent submergé par ses émotions . Bref j’adhère à cette article par contre « un enfant tapé tapera ..; » je ne suis pas totalement d’accord et pense qu’il ne faut pas faire une généralité tout les scénarios de vies ne se reproduisent pas forcement pour aller plus loin on peut parler de la résilience de Boris Cyrulnic; l’humain peut faire de ses traumatismes des forces

alex · 24 mars 2014 at 6 h 22 min

16 mois c’est dessin du matin au soir. Hélas elle a eu la bonne idée de dessiner sur les portes, le sol, la table… un grand classique.
Après plusieurs avertissements elle a continué, alors j’ai choisi la méthode « maman chien » je l’ai saisi face a moi avec mes deux mains au niveau des épaules, en la regardant dans les yeux et en levant un peu la voix « Mais ! Non ! Il faut dessiner sur-le-ca-hier ! » avec de petites secousses en même temps que les points d’exclamation.
Très très efficace, et pas frustrant elle s’est remise a dessiner 5 secondes après.

Sylvie Hippolyte · 28 juin 2015 at 8 h 36 min

Je ne sais pas si nous avons été des supers parents, mon mari et moi, mais pour une maman qui a subi des violences physiques et verbales pendant au moins dix années de son enfance, je ne m’en suis pas trop mal sortie, comblée par ces merveilleux cadeaux du Ciel que sont les enfants. Nous les avons emmenés sur la plus haute marche et ils se sont envolés, solides, équilibrés, pour participer à leur tour à la construction du monde.
Pour donner de l’espoir aux enfants maltraités devenus adultes qui vous lisent et qui vivent dans la peur de reproduire ce qu’ils ont vécu, je voudrais leur dire que jamais je n’ai levé la main sur mes enfants, je n’aurais pas supporté leur chagrin qui m’aurait renvoyée à mes années de maltraitance subie. J’ai connu leur angoisse avant de fonder une famille : de quoi serai-je capable en devenant épouse et mère après un tel traumatisme ? Ne vaudrait-il pas mieux renoncer à fonder une famille ? Le destin décide pour nous, parfois la vie est plus forte que nos interrogations…
La violence commence avec la gifle ou la fessée. Si l’enfant ne comprend pas ce qu’on attend de lui, la prochaine gifle ou fessée sera un peu plus forte que la précédente, et la suivante encore un peu plus forte s’il récidive. Jusqu’où ira le parent dans sa violence pour mater le gamin récalcitrant ?
Quand j’ai réalisé que ce n’était pas normal d’être frappée, humiliée, raillée, injuriée, menacée, terrorisée… de cette façon, j’ai décidé de quitter mon parent maltraitant qui ne connaissait plus de limite dans ses exigences de dressage. Je l’ai quitté l’année de mes seize ans et j’ai pris le chemin de la réadaptation. Car on part perdant après des années de violence éducative ordinaire, on part dans la vie avec un handicap.
Dans un livre intitulé Les jeudis muets Moi, Fina, enfant du divorce je raconte mon éducation faite de coups et de violences verbales, ma grande souffrance de petite fille puis d’adolescente qui se construisait sans modèle, sans amour, le silence, l’indifférence ou l’inertie des adultes, ma sortie de la violence, ma réadaptation progressive, puis ma vie remplie de bonheur.
Il y a du boulot pour convaincre les 85% de parents qui utilisent les gifles et fessées comme méthode éducative et qui pensent qu’elles ne sont pas de la violence ! Si j’aime mon enfant, je lui fixe des limites raisonnables en expliquant mes raisons, je l’ouvre à la réflexion par le dialogue, je répète les règles et les raisons de celles-ci avec d’autres mots, je le félicite lorsqu’il s’y plie, je ne le frappe pas, je le respecte tout simplement.
Sylvie Hippolyte

Geraldine · 14 octobre 2015 at 7 h 44 min

Bonjour moi j ai été élevé avec fessé très rare mais quelques une et je m’en souviens comme une agression et surtout un mauvais souvenir mais je pardonnais car au fond de moi je savais qu’elle été fatiguée et donc avait pas pris le temps de m’écouter Malheureusement je fais partie de ces mères imparfaites j’essai de changer mais pas facile alors OUI MOI JE M EXCUSE quand j ‘ai dérapé et bizaremment j’ai mes enfants qui me fond un gros calin et qui m explique ce qui ne vas pas ( et oui maintenant que j’ai mis une fessée je suis plus calme et donc plus a l’écoute )et cela arrive à se régler facilement et je l’avoue les fessées ont disparue depuis plus d’un an et j’en suis fière Par contre il me reste du travail au niveau des mots mais je persévère mais une chose qui est sur c’est que mon fils qui est très sensible et qui n’avait aucune confiance en lui devient de plus en plus fort et confiant avec mon amélioration sur l’éducation ce qui me donne l’envie de poursuivre et persévérer même si parfois c’est très dur et que je me loupe. Pour ma fille c’est l’âge des 2 ans dur dur et je l’avoue elle va au coin mais elle a du prendre une fessée une fois et je ne recommencerais jamais car quand elle a tapé un petit copain dans une aire de jeu et que je lui ai demander pourquoi elle m a dit il a fait une bêtise alors je le tape C’est là ou je pose la question on super parents parfait  » à fessée  » quand arrêtez vous de frapper ?? A quel âge ?? Car il me semble que femme battue et homme battu c est interdit non ?? Alors expliquer moi car adulte on fait aussi des bêtises et pourquoi nous on nous frappe pas que notre patron notre mari , notre femme nous met pas une fessée une tape sur les mains une branlé quand on fait aussi une bêtise ???????
Voila les interrogations d’une mère imparfaite

dyna mythe · 21 octobre 2015 at 19 h 47 min

Vous avez quelques chose pour les pré ados je suis dans l’impasse totale

Christesselle · 27 octobre 2015 at 16 h 22 min

Franchement, j’adore vous lire et j’apprends beaucoup. pour moi qui suis africaine, j’apprends de nouvelles façons d’éduquer qui sont plus efficaces.
Mais avec cet article je ne suis pas du tout d’accord comment peut-on élever sans punir?! C’est inconcevable! Comment montrer les limites aux enfants? lorsqu’ils vous narguent, vous injurient, vous tapent?…Ne remarquez-vous pas que depuis qu’on sort toutes ces théories sur l’éducation, nos enfants sont de plus en plus insolents, violents, mal élevés et font n’importe quoi? A mon avis on leur donne un pouvoir dont ils ont de plus en plus conscience et comme les enfants sont de fins manipulateurs, bientôt ce sont eux qui nous éduquerons…Honnêtement non a la violence physique et verbale, mais oui aux punitions: va réfléchir au coin ou dans ta chambre, tu es exclu du jeu…mais toujours avec une discussion après. Pour moi le plus important est de pouvoir maintenir le dialogue dans toute situation. lorsque vous expliquez a un enfant pourquoi vous le punissez, il n’a aucune raison de vous en vouloir et de ruminer sa « maltraitance »…Arrêtez enfin…!

ESSAME Hyacinthe · 18 décembre 2015 at 21 h 26 min

je suis vraimement trés ravis de vous retrouver sur la toile vos conseils m’aide vraiment à renforcer mes capacités dans la sensibilisation, l’accompagnement et même l’éducation futur de mes enfants car je suis un camerounais qui s’active de plus en plus dans la lutte contre les violences éducative

marre · 28 février 2016 at 0 h 26 min

il ne suffit pas de dire qu’il ne faut pas être violent … on le sait très bien. On peut avoir des tas de livres, et j’en ai plein, et n’avoir aucune réponse à certains cas concrets ….

Ma fille refuse quasi systématiquement de s’asseoir dans le siège auto lorsqu’on rentre des courses.

J’ai essayé la patience, l’humour …
A chaque fois, je rappelle AVANT les courses les règles, et lui fait confirmer qu’elle a compris et est d’accord. Mais SYSTEMATIQUEMENT, elle ne s’asseoit pas dans le siège auto.

Et qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas provocation.
Elle a 2 ans et quelques semaines, comprend très bien ce que je demande. Je me suis énervée très souvent à ce sujet, donc elle sait très bien cela. Et vraiment, très souvent dans la journée, elle se plaît à prendre son temps, en ignorant littéralement mes demandes pour se dépécher.

Alors oui, je suis parfaitement d’accord avec ma fille : ce monde avec l’obligation qu’il nous donne de courir partout tout le temps est absurde …

Je pourrais attendre qu’elle veuille bien s’asseoir … mais … ça peut durer très longtemps … je n’ai pas ce temps
et surtout, cela voudrait quoi? Maman, je TE fais attendre, donc JE domine, J’ai le pouvoir.

Je suis maman solo et pour moi, plier dans ce genre de moments, c’est clairement la conforter dans le manque de respect des règles.

Certes la violence ne résout rien, mais QUI a la solution à ce problème? QUI?

On ne peut pas aider les parents à seuls coups de IL NE FAUT PAS … SANS donner de VRAIES solutions …

Ce monde où on a le temps de rien me révulse littéralement … et c’est encore plus difficile quand on est seule pour tout gérer …Malheureusement, je n’ai pas (encore?) le pouvoir de changer les choses …

Etre maman solo est si difficile …

Désolée mais quand on nous dit partout qu’il faut être A L’HEURE (école, RVs divers, mon travail), on ne peut pas demander aux parents de rester gentiment à regarder et attendre que bambino ou bambina daigne prendre place dans le siège auto.

Alors, à moins que quelqu’un me donne THE solution, je dis que dans ce cas, je ne vois pas bien comment faire autrement que la fessée … A un moment donné, à force, je finis par hurler terriblement tellement je me dis que je ne dois pas donner de fessée, mais est-ce mieux franchement???

Alors oui, dans un monde idéal, il n’y aurait aucunes fessées, mais CE monde est LOIN d’être idéal!! On ne peut pas demander des attitudes idéales dans un monde qui s’y oppose.

Quand il sera possible d’arrive quelques minutes en retard avec pour mot d’excuse : j’ai dû attendre que ma fille soit psychiquement prête à s’asseoir dans son siège auto, nous pourrons nous approcher de l’idéal … et je ne dis pas que je serais contre loin de là … mais je dis que … les choses étant ce qu’elles sont, on en est loin …

marre · 28 février 2016 at 0 h 39 min

il y a quand-même certaines questions que je me pose …
pour élever un enfant auparavant, il suffisait d’en faire … Et, que sont devenus nos parents? élevés à l’ancienne? De ce que je vois, étant enseignante, c’est que les générations passées sont persévérantes et travailleuses … je veux dire que moi-même, je ne sais pas si je me trouve aussi travailleuse que mes parents, enfin, pas de la même manière. Je veux dire qu’il n’y a pas de ils sont mieux – je suis moins bien ou l’inverse, mais il y a la certitude qu’ils sont très bien élevés! Très travailleurs!

Aujourd’hui, pour élever un enfant, il faut BAC + 12, et pourtant, que voit-on dans nos classes?

Le 0 fessée offre-t-il toutes ses promesses?

Je n’ai absolument pas la réponse, mais je pose la question?

Après je ne sais pas, d’ici à ce que je termine mon BAC+12-j’élève-mon-enfant-et-en-solo-qui-plus-est, j’aurai peut-être la réponse? Peut-être que j’aurai de telles connaissances en éducation non violente que je comprendrai tout et saurai comment faire de l’éducation sans AUCUNE violence … mais d’ici là, ma fille sera déjà grande .. Or, c’est tout de suite maintenant que j’ai besoin de savoir quoi faire …

Une mère un peu désabusée … très déçue de la mère qu’elle est …

oui, je crois qu’il est là le plus gros problème : il y avait déjà d’énormes exigences sur les mères dans les années passées, quand les femmes ont commencé à travailler en nombre … Il fallait tout assumer.
Oh certes, on disait qu’il ne fallait pas vouloir être parfaite, et aujourd’hui on le dit encore, mais ce n’est qu’un discours, en réalité, on ne fait aucun cadeau, il faut juste et simplement être PARFAITE!

Et en plus, aujourd’hui, non seulement la femme travaille mais en plus, pour beaucoup, elle gère tout EN SOLO!

Et comme en plus elle a fait des études, elle a un boulot très prenant …

Alors, avec autant d’exigences sur les parents, on en arrive à la chose suivante : on se trouve nulle, on se dit qu’on aurait pas dû, qu’on n’est pas à la hauteur …

C’est bien ça? C’est bon ça? pour l’enfant? que le parent en vienne à regretter d’être parent? donc limite, regretter que l’enfant soit là? parce que la société a des exigences démesurées et incompatibles avec la vie telle qu’on nous la donne à vivre????

Bon, j’arrête là …

Une mère désabusée par moments …

marre · 28 février 2016 at 0 h 44 min

et j’aurais même envie de dire que … de faire de la fessée quelque chose de si grave … on en arrive à l’opposé de ce qu’on cherche … à savoir que quand j’en donne une, j’ai l’impression d’être une criminelle, et je crois que ça renforce encore les choses, c’est comme un cercle vicieux … on a l’impression d’être tombée dans la criminalité parentale, et que donc ça y est, c’est fini, on est de l’autre côté, et si on l’a fait une fois, c’est que ça recommencera …

Or, si on acceptait que, oui, l’enfant est un être en construction, et oui, à un moment donné, dans certains cas extrêmes, peut-être qu’il n’y a pas d’autre solution, et non, vous n’êtes pas un criminel …

marre · 28 février 2016 at 0 h 51 min

d’ailleurs, je me souviens … ma mère devait déjà elle-même être prise dans toutes ces injonctions … et oui, je sentais cette culpabilité en elle, ou ses doutes … et oui, quand on est enfant, on le ressent, et on en joue!! Alors, c’est sûr, j’aurais eu une mère hyper intransigeante qui ne doute de rien, ça aurait été difficile, trop difficile? je n’en sais rien … Mais en tout cas, le parent qui doute, l’enfant le sent. Et avec toutes ces théories, voilà la chose à laquelle on aboutie avec certitude : des parents qui doutent constamment. Et ça, c’est bon pour l’enfant?
Et si l’on prétend faire de nous des parents exceptionnels, alors, pourquoi faire des ateliers parentaux ouverts uniquement aux parents qui ne travaillent pas?, du genre, tous les mardis et vendredi de 10H30 à 12H
De toute façon, il y a de beaux discours, mais dans le concret, personne pour savoir exactement quoi nous dire … PMI, PSY … je vois tout ce beau monde, et quand je rentre dans le vif du sujet, la seule réponse c’est « oh oui mais vous savez, elle a 2 ans, c’est normal, elle est dans l’opposition » …

marre · 28 février 2016 at 1 h 19 min

je lis le cas d’une personne dans les messages, qui n’a jamais porté la main sur ses enfants, bien qu’ayant été elle-même victime de violences étant enfant. Et bien, je vais dire que moi, c’est tout l’inverse! Je n’ai dû avoir qu’une seule claque dans toute mon enfance, et quelques pincements de ma mère, tiens, quand on ne se clamaient pas en voiture … mais vraiment, vraiment quasiment rien durant toute mon enfance. Avant d’être mère, je savais déjà toutes les erreurs de ma mère, et je me disais que j’allais être une super maman. Total : je me débrouille, mais franchement, je n’ai aucune patience! Et contrairement à la personne qui avait subi des violences, moi, je ne m’inquiétais absolument pas de savoir si je serais violente car je ne l’ai pas vécu étant enfant, donc je ne m’attendais pas du tout à me voir perdre patience comme cela. Et pourquoi?? Et bien, je suis les recommandations écrites partout dans tous les livres … Alors certes, ma vie trépidante ne me laisse pas le temps de les lire et relire tous les soirs, donc certainement, j’oublie et je dois refaire des erreurs, qui sont certainement la cause de mes échecs … Mais quand-même, si quelqu’un comme moi qui a tant de bouquins se trouve en échec, n’y a-t-il pas quand-même quelque chose qui cloche? Si tout ce qui est écrit fonctionnait vraiment, je devrais quand-même ne pas avoir autant de mal au bout d’un moment???

marre · 28 février 2016 at 1 h 42 min

de toute façon, y a pas de miracle : un parent heureux est un bon parent. Un parent stressé … est un moins bon parent. Même s’il a les clés, il ne peut plus les appliquer aussi bien … Il est donc très difficile d’être un bon parent quand on est solo … Tout est fait pour vous mettre en échec. Et les grands-parents étant souvent ce qu’ils sont désormais … on ne peut plus compter sur eux autant qu’avant … Sans parler du fait qu’ils sont souvent divorcés … Alors je vois des vidéos de femmes dans certains pays pauvres … et en développement, par rapport à nous, pays dits développés … mais elles sont là, elles lavent leurs enfants, oui, dehors, oui dans des conditions indignes … oui, mais … elles s’en foutent … parce qu’elles sont ENSEMBLE… Elles vivent toutes la même chose … Et nous on est là avec nos emplois du temps ultra minutés … pas une seconde de répit … Personne pour nous soutenir … Et on est là à nous dire en plus « attention, fessée interdite » … t’es seule, tu te débrouilles avec tes difficultés, ta fatigue, tes angoisses, tes factures qui s’accumulent, le père de ta fille qui fait encore des siennes et ajoute à ton stress … tu pêtes un câble si tu veux mais non, ta fille à qui tu donnes tout, tu fais tout pour elle, tu appliques toutes les belles recettes des livres, lui donnes de l’amour comme jamais tu n’en a reçu, mais non, elle a décidé de ne pas s’asseoir dans le siège auto et de le faire en sachant pertinemment que ça t’énerve mais non, tu dois te débrouiller … nananère … comment? ah, bah, ça, on te laisse chercher … sinon, ce serait trop facile! Nan, le principe c’est de bien laisser le parent se débrouiller seul : surtout bien lui dire ce qu’il n’a pas le droit de faire, mais surtout, aucune piste quand à la solution. Et après, on nous bombarde d’émissions nous affirmant que la maternité c’est le bonheur, c’est magique, c’est obligé pour être heureux … Ben non, non, faut dire aux gens, faut faire des concours de parents, faut pas laisser les gens se reproduire comme ça en vrai!! parce que non, être le parent qu’on nous demande d’être, c’est juste impossible! Fallait me le dire clairement les gars! Mais, suis-je bête, si j’avais eu des parents idéaux, j’aurais jamais regardé la TV sans doute …

    aurore · 14 juin 2016 at 17 h 00 min

    Bonjour Marre,
    Je vous sens fatiguée, désabusée… En bref, vous en avez « marre » ! Vous en avez assez d’être seule pour tout faire. Vous voyez vos limites alors que vous avez fait le maximum pour votre enfant. Lire tout ce qui vous tombe sous la main pour vous améliorer, chercher des solutions à vos problèmes. Mais rien, pas de recette miracle, pas de solution, ni d’aide. Vous aimeriez juste aller sous la couette et oublier le reste du monde. Y compris votre enfant. Vous le pensez, vous le dites, vous l’écrivez, vous en rêvez… mais vous ne le faite pas !
    Je suis en couple et j’ai de la famille qui m’aide. Je me sens parfois comme vous. Alors, je me permets de vous tirer mon chapeau pour réussir à surmonter la charge d’un enfant, un boulot à temps plein et un monde sans pitié toute seule. Dans l’émission les Maternelles sur France 5, il y a eu une émission sur les « Mamans solos ». Ils donnaient des références de livres (exemples : Parents seuls, mode d’emploi » ou « Les 100 bons plans mère célibataire ») et ils parlaient d’associations comme « Marraine et vous » qui viennent en soutien aux mamans seules. J’espère que cela vous sera utile. Bon courage.

    Eugenie · 5 juillet 2016 at 10 h 31 min

    Bonjour marre

    Cela est vraiment difficile ce que vous vivez. Ce que vous ressenter est normal et vous avez le droit d’être désabusé.

    Moi je pense que tout ça c’est la faute aux péchés commmis par le 1er homme et la 1ère femme. Adam et ève. A cause d’eux le mal est en nous tous. Par mal j’entend désobéissance, jalousie, impatience,violences, insatisfaction etc.

    En tant que parent nous devont faire du mieux que nous pouvons et nous devons être formé avant de le devenir. Les gens doivent savoir ce qui les attend. Les pubs qui mentionnent uniquement les joies de la maternité doivent cesser ou inclure les difficultés quand on devient parent. Il y a des formations pour tous les métiers sauf celui de parent car être parent c’est un métier et le plus dur à mon avis.

    Eugenie · 5 juillet 2016 at 11 h 54 min

    Si vous ne l’avez pas encore lu je recommande à vous et autres parents la lecture du livre « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » de Adele Faber et Elaine Mazlish. Il est vraiment excellent dans l’apprentissage à essayer d’être un bon parent. Ce livre donne de vrai solutions. On y apprend aussi que nous sommes des humains imparfait.

Maïlys · 27 mai 2016 at 16 h 46 min

Merci les Super-parents pour votre site inspirant, et cet article qui reprend les choses à la base.
Pour ma part, je suis persuadée que la remise en question de l’éducation et de la manière dont on souhaite vivre sa parentalité, doit aussi être l’occasion de remettre en question l’agencement de sa maison pour savoir si elle est adaptée ou non à nous parents, autant qu’à eux enfants. La maison, c’est l’enveloppe du foyer. Merci de m’avoir permis de développer ça dans un article sur votre blog. Vous contribuez à changer le monde. Bravo.

Eugenie · 5 juillet 2016 at 8 h 26 min

Merci pour cette article. Je suis d’accord avec vous. Nous devons agir autrement notamment par bienveillance, respect et écoute de l’enfant. Cependant je pense que les enfants naissent avec la violence en eux. Je m’explique. J’ai un bébé de 15 mois. Lorsqu’il n’est pas content, lorsqu’il est en colère il me frappe. Je pense qu’il n’est pas encore conscient que c’est mal. Je précice qu’il n’a jamais vu personne frappé personne. Selon moi chez tout le monde la colère s’exprime par l’envie de frapper même chez les bébés. Après il ne faut accepter d’être frapper par son enfant et lui expliquer que c’est mal et lui apprendre à contrôler cette envie. Et chez la plupart d’entre nous c’est le problème nous ne savons pas agir autrement car nous l’avons pas appris et aussi nous avons naturellement de la violence en nous. Je pense aussi que la violence est enfaite l’impuissance d’une personne face à une situation qu’il n’arrive pas gérer.

Raymond SAMUEL · 3 octobre 2016 at 16 h 27 min

Bonjour,
J’ai posté un message hier (ou avant-hier) mais je ne le vois pas ici. Voudriez-vous SVP me dire si vous l’avez refusé.
Merci

    Julie Lemaire · 4 octobre 2016 at 11 h 01 min

    Bonjour Samuel,
    Non, il n’y a pas de raison pour que votre message ait été supprimé.
    Bien à vous,
    Equipe Les Supers Parents

Angélique Mathieu · 6 février 2017 at 11 h 23 min

Vol d’Aquitaine a raison. Les enfants pardonnent sur le moment, mais gardent toujours au fond d’eux cette tristesse qu’ils ressentent à chaque fois qu’ils sont blessés par leurs parents.

Ça influe même sur leur caractère intime à mon sens. Car cela affecte leur esprit, qui ne devient plus le même que celui qu’ils avaient avant.

Leur regard devient triste, et ils ont du mal à se réjouir d’événements joyeux, car ils gardent toujours au fond d’eux ce chagrin qu’ils ressentent quand ils sont grondés ou frappés par leurs parents.

Donc, changeons tous nos modes d’éducation, et nos enfants seront les plus heureux du monde!
Et nous avec eux! 🙂

Julie · 21 février 2018 at 10 h 01 min

Je.suis d’accord avec la plupart des vie sauf peut être « l isolement »…
Car mon fils de 3ans a besoin de s isoler dans sa chambre pour évacué une colère et il va de lui même..
Même choses quand on lui dit « non » pour certaine choses et qu’il se sent « frustré »..quand il refuse les alternatives ou qu’elle ne sont pas possibles…
Il va dans sa chambre pour boudé et il le fait savoir car il nous dit  » je suis pas content, je vais bouder dans ma chambre »
Je le laisse..
Quand il reviens vers nous on reparle de sa colère et on lui explique pourquoi on lui a dit « non »
Pareil pour le « chantage » parfois j’ai l’impression qu’il n’y a que ça qui marche…apres jessaye deviter autant que possible de formuler « si tu…tu ne pourras… » mais de masquer le chantage en disant « quand tu aura….tu pourras…. »

Pamela · 5 décembre 2018 at 11 h 04 min

Le principe de zéro violence ni physique ni verbal est bien joli mais que fait on alors si on ne peut ni punir ni hausser la voix ni mettre au coin ni faire du chantage… . Je suis curieuse de savoir comment il faut s y prendre pour que l enfant « obeisse » ou ne fasse pas de bêtise ne se dispute pas avec son frère ou sa soeur car c est souvent ça le problème. Je ne suis pas adepte du châtiment corporel mais j avoue que parfois cela m arrive lorsque je suis poussé à bout surtout par mon plus grand mais heureusement cela reste très rare. Par contre gronder le coin et le chantage font quasi parti de mon quotidien (3 enfants c est beaucoup de disputes et de bêtises, de réponses négatives… ) et je pense que sans cela chacun ferais ce que bon lui semble. Mais je suis curieuse de savoir comment font ces parents pour n appliquer aucune sanction et que l enfant écoute quand même fasse ses devoirs prenne sa douche ne se dispute pas… Alors c est bien beau de parler de zero violence mais faudrait peut être penser à donner les clés pour réussir à appliquer ce principe de non violence physique et verbal. Moi je veux bien essayer mais si on n esplique pas comment il faut s y prendre je vois pas comment ça pourrait être mis en place.

Orismé Vanessa · 12 décembre 2018 at 2 h 48 min

J’aimerais savoir quelles sont les conséquences sociales et/ou culturelles que peut causer la violence éducative sur l’enfant qui la subit.

Dorota · 3 décembre 2020 at 15 h 42 min

Je trouve que parler du sujet est très important, car beaucoup ne savent pas ouvrir les yeux.
Cependant, je trouve que l’article se concentre beaucoup sur la violence physique et dire qu’il faut l’arreter et peu sur les détails des autres violences beaucoup plus rependues même dans le milieux scolaire.
Neanmoins, ce qui manque le plus ce sont les astuces pour éviter ces violences.
Moi même essayant d’être la plus comprehensive et patiente, j’envoie ma fille de 4 ans au coins quand elle « tape » papa ou lui dis qu’elle sera prive de qqch si elle n’obei pas (a plusieures reprises testant les limites, surtout aux moments ou il faut faire qqch dans un temps determiné pour aller à l’école, un rdv ou bien pour prendre l’avion) a nous. Et ceci certainement faut aux bons outils et par reproductuon ce que nous avons vecu ou vu autour de nous. Nous avons beau à nous demander tous les deux jours comment nous pouvons faire autrement, nous ne trouvons pas de reponse.
Parlons en plus. Ceci ne fera que la societe meuilleure!

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