Comment soigner allergies et intolérances alimentaires avec des remèdes naturels ?

Nous sommes ravi de recevoir aujourd’hui Marta Irico, spécialiste de la santé holistique et des maladies modernes (un sujet qui nous passionne et dont nous vous parlerons de plus en plus fréquemment !).

Vous allez découvrir ci-dessous comment soigner les allergies et intolérances alimentaires avec des remèdes naturels… 

Attention cependant, le discours de Marta est radical et la cure de 4 jours qu’elle vous propose pour venir à bout des allergies et intolérances alimentaires (dans la deuxième partie de l’article) semble loin d’être facile à mettre en place.

Nous sommes cependant parfaitement convaincus, tout comme Marta, que notre « alimentation moderne » est à l’origine de la majorité de nos « maux modernes » et que de suivre ses conseil ne peut être que bénéfique.

Lorsque les enfants présentent des comportements difficiles à gérer et qui nous rendent le quotidien un aventure épouvantable, il tient aux parents de se demander s’il s’agit d’une question d’éducation ou plutôt d’un trouble dérivé d’un déséquilibre alimentaire, voir de l’accumulation dans le corps de l’enfant de substances toxiques.

Il n’est pas rare d’observer qu’en soignant les allergies et les intolérances alimentaires les relations avec nos enfants s’apaisent!

Il arrive désormais souvent que notre corps réagisse de manière inattendue suite à la consommation d’aliments que nous avions toujours mangés jusque-là sans rencontrer de problème.

Alarmés, nous commençons alors à chercher l’ingrédient ou la substance qui a provoqué le malaise et après beaucoup de recherches, pas toujours fiables et parfois même très coûteuses, nous finissons par exclure un aliment ou même plusieurs familles de produits pour éviter que la réaction se reproduise.

Les aliments accusés sont souvent l’ensemble des produits laitiers, les fruits oléagineux, le gluten, de nombreux fruits, parmi lesquels les kiwis et les fraises, mais aussi les poissons, les œufs, les viandes et les légumes. Plus rarement, on accuse les additifs, les pesticides et toutes les substances chimiques avec lesquelles nous entrons en contact, y compris celles contenues dans les produits pour la toilette, dans les médicaments et dans les compléments alimentaires.

Allergie ou intolérance alimentaire?

Selon l’état de notre terrain biologique, les réactions que le corps manifeste peuvent être très différentes. Parmi elles, nous trouvons des démangeaisons, l’acné et d’autres problèmes cutanés; l’asthme, le mal de gorge, la toux et de nombreux troubles des voies respiratoires; des dysfonctionnements du système gastro-intestinal comme des ballonnements, des coliques, de la diarrhée et la constipation; des symptômes de maladies du système locomoteur incluant les arthrites et les douleurs dorsales; des troubles du système nerveux, du système endocrinien, du système circulatoire et de la vision.

Il est pratiquement impossible d’énumérer ici tous les symptômes liés aux allergies et aux intolérances alimentaires, car la biologie du corps humain est extrêmement complexe et varie d’un individu à un autre. Même les médecins rencontrent des difficultés à diagnostiquer les allergies et encore plus les intolérances alimentaires, car leurs manifestations s’apparentent à celles de nombreuses autres maladies.

La différence entre allergie et intolérance alimentaire

Dans le cas de l’allergie, lorsque l’organisme perçoit une substance naturellement non dangereuse comme une menace, il déclenche la production d’anticorps pour se défendre. En même temps, les cellules qui revêtent les intestins, les yeux et les voies respiratoires, secrètent des quantités considérables d’histamine, de prostaglandine et de leucotriènes ou d’autres substances, qui nous rendent manifestes les symptômes de l’allergie.

Dans le cas de l’intolérance alimentaire, l’organisme perçoit aussi une ou plusieurs substances naturelles en tant que menaces, mais sans faire intervenir le système immunitaire.

Comment les allergies et les intolérances alimentaires sont-elles diagnostiquées?

Lorsque les premiers symptômes apparaissent, notre premier réflexe est celui de nous adresser à un médecin, qui vérifie normalement qu’il ne s’agisse pas d’une maladie quelconque. Dans certains cas, il nous conseille de consulter un allergologue ou nous prescrit des analyses qui, à travers des réactions chimiques, permettent d’établir des listes parfois très longues d’aliments auxquels nous pourrions être réactifs.

Mais le corps humain ne peut pas se résumer à une série de réactions chimiques, ce qui implique que si nous répétons les mêmes analyses auprès de laboratoires différents, il est bien probable que les résultats le seront aussi.

Ajoutons également que ces réactions chimiques peuvent varier dans le temps. Si nous effectuons de nouvelles analyses quelques jours plus tard, nous trouverons des résultats encore une fois différents, car le corps humain est naturellement en changement continu.

Il reste le fait que, dès que nous avons entre nos mains la ou les listes des aliments auxquels nous sommes déclarés allergiques ou intolérants, il nous semble naturel de les éviter tous de manière rigoureuse, en croyant ainsi avoir résolu le problème.

Dans un premier temps, cette façon de nous alimenter, bien que très contraignante et appauvrie en nutriments, nous procure un soulagement, mais ce bien-être est très éphémère et ouvre sans tarder la voie aux carences nutritionnelles et à de nombreux autres troubles.

Parfois, ce sont les tests mêmes qui prévoient l’exclusion momentanée de certains aliments, généralement pendant une période de deux semaines, pour observer si les symptômes de l’allergie ou de l’intolérance alimentaire, disparaissent. Quand c’est le cas, nous procédons habituellement à l’éviction définitive du ou des aliments en question, en nous privant à vie de nombreux produits importants pour la santé.

Une autre méthode bien plus fiable pour repérer les aliments auxquels nous sommes intolérants ou allergiques est la kinésiologie.

À travers des tests musculaires, la kinésiologie peut repérer les aliments et les substances auxquels le corps réagit en notre défaveur, ainsi que les aliments qui nous aident mieux à guérir.

La kinésiologie prend en compte tout le contexte existant et propose le régime adéquat pour revenir pas à pas à une nourriture saine et naturelle. Cette méthode ne fournit pas de recettes standard, mais uniquement des informations sur mesure, en adéquation avec notre terrain biologique et son évolution.

Ce procédé permet aussi de déterminer les substances non alimentaires qui nous nuisent ou pour lesquelles nous sommes arrivés à saturation

Cet état des lieux nous offre, entre autres, la possibilité de découvrir des alternatives naturelles à la plupart des produits qui nous nuisent!

(note de Camille et olivier : pour l’avoir testé, dans un autre cadre que les allergies, la kinésiologie est une pratique que nous recommandons à tous nos proches. Si vous habitez en région Bordelaise, n‘hésitez pas à nous contacter, nous pourront vous transmettre les coordonnées de notre Kinésiologue, qui est d’ailleurs devenu un ami).

Pourquoi l’organisme réagit-il aux aliments naturels comme les amandes, les kiwis ou les œufs?

De la digestion de nombreux aliments résultent certaines substances toxiques que l’organisme est normalement en mesure de gérer et d’éliminer sans les laisser envahir nos tissus et nous intoxiquer.

Néanmoins, de plus en plus souvent, notre façon de vivre, le contact avec des substances de synthèse et encore plus, la consommation de sucres, d’additifs et d’acides gras trans, viennent briser ce précieux équilibre et le corps perd progressivement la capacité de se protéger naturellement.

Ces substances commencent alors à s’accumuler en nous, en altérant le fonctionnement normal de nombreux organes, dont l’intestin grêle en premier lieu. Ainsi débutent les premières inflammations, qui apparaissent par la suite également dans d’autres zones du corps, au fur et à mesure que les substances toxiques se propagent. Elles sont ensuite transportées par le sang dans toutes les zones du corps, en provoquant des symptômes comme des maux de tête, la nausée, des douleurs musculaires et une fragilité émotionnelle, qui peuvent apparaître et coexister en trouvant leur origine dans les mêmes aliments.

Dans le même temps, l’intestin assimile de moins en moins les nutriments utiles à sa restauration, à l’élimination des matières toxiques et aussi au renouvellement des cellules du corps tout entier.

Les allergies et les intolérances alimentaires peuvent apparaître à tous les âges et parfois, sont présentes dès la naissance.

Cela dépend de l’état de notre terrain biologique, qui résulte quant à lui non seulement de tout ce que nous faisons et pensons pendant la durée entière de notre vie, mais aussi de la période passée dans l’utérus.

Prenons en considération la période de la grossesse: le corps de la femme transmet au fœtus les substances nutritives dont il a besoin, mais également une partie des substances nocives qui l’intoxiquent.

À la naissance, nous disposons ainsi d’un organisme qui a déjà reçu et accumulé diverses matières qui altèrent son fonctionnement. Celles-ci génèrent bien souvent des intolérances alimentaires dès les premiers mois de vie.

Le risque de les déclencher augmente lors du sevrage lorsqu’on introduit les céréales et leurs dérivés dans l’alimentation de l’enfant, dont le système digestif n’est pas fait pour les digérer.

Fréquemment, ses parois intestinales s’irritent, puis perdent leur résistance, en devenant perméables à des aliments pas encore digérés et aux substances polluantes présentes dans l’alimentation.

En plus, à cet âge, on pratique les vaccins, qui interfèrent aussi négativement sur le terrain biologique.

Les vaccins sont constitués de :

• microbes et virus
• molécules d’origine animale sur lesquelles sont cultivés en laboratoire les microbes et les bactéries
• produits chimiques activateurs, antiseptiques, antibiotiques et conservateurs
• organismes génétiquement modifiés

Il est important que les parents soient informés des conséquences possibles des vaccins et éventuellement, qu’ils s’opposent à ces pratiques qui risquent de gâcher la santé et l’avenir de leur enfant.

Toutes ces substances s’accumulent dans le corps de l’enfant, en augmentant l’oxydation de son terrain biologique et en le prédisposant à de nombreuses maladies.

Le soin des allergies et des intolérances alimentaires

Afin de soigner efficacement une allergie et une intolérance alimentaire, il est nécessaire de restaurer les processus naturels de désintoxication, c’est-à-dire d’aider l’organisme à rétablir les fonctions d’élimination des substances toxiques produites par les différents organes.

Nous rappelons qu’il ne s’agit pas uniquement des substances de synthèse que nous avalons, respirons ou touchons, mais aussi des substances que l’organisme produit par lui-même pendant le métabolisme. Ce fait peut nous paraître paradoxal, mais en réalité, des processus chimiques extrêmement complexes se produisent dans notre organisme en passant par différentes phases, et ne trouvent leur juste équilibre que lorsque nous sommes capables de nous maintenir en bonne santé.

En altérant notre état de santé, nous demandons donc à notre corps de fournir jour après jour des efforts considérables pour résister à des conditions chimiques pour lesquelles il n’est pas conçu.

La nature a des capacités d’adaptation et de résistance vraiment incroyables, qui nous permettent de rester en vie malgré tout ce que nous faisons subir à notre corps aujourd’hui.

Néanmoins, toutes les réserves ont une fin et nous ne devons pas penser que l’organisme puisse à chaque fois se remettre facilement et sans dommages des dures épreuves auxquelles nous le soumettons.

Pollutions, dîners riches et lourds, déjeuner sandwich à la va-vite-debout-en-faisant-les-courses, additifs, stress outre mesure, … mais où allons-nous?

Le premier pas pour soigner de manière définitive les allergies et les intolérances alimentaires est d’éliminer définitivement de son alimentation tous les sucres, les additifs et les acides gras trans.

Il ne s’agit pas de remplacer le sucre habituel par un autre type de sucre, mais d’éviter complètement les produits qui contiennent du sucre: blanc, complet, de canne, de betterave, fructose, miel, stévia et tous les types d’édulcorants, sirop d’érable, d’agave, de riz, de maïs, de blé, de palme, de datte ou de sorgho.

Oui, oui, finis aussi les desserts du supermarché, les lasagnes prêtes à réchauffer, les pizzas à emporter, les gâteaux et les viennoiseries, les conserves si pratiques car juste à faire réchauffer à la dernière minute, les frites vendues au coin de la rue, …, bref, toutes ces merveilles auxquelles l’industrie et la grande distribution nous ont habitués, en nous éloignant trop des véritables besoins de l’organisme!

L’être humain est fait pour vivre en harmonie avec la nature et non pour détruire les ressources que l’environnement lui offre, en prétendant en plus être supérieur à lui ou indépendant de ce dernier.

Éliminons également le plus grand nombre possible des substances chimiques que nous assimilons indirectement, comme par exemple celles contenues dans les shampooings et les parfums, tout comme dans les déodorants d’ambiance, les peintures, les tapisseries, les produits pour la voiture, les métaux utilisés lors des soins odontologiques, les emballages alimentaires, les sprays anti puces pour nos animaux, les colles et les autres produits bureautiques, …

Regardons autour de nous et demandons-nous à chaque fois: « De quoi ce produit est-il composé? ».

Prenons le temps de lire les étiquettes de tous les produits que nous avons à la maison: nous découvrirons ainsi que plutôt que d’être le lieu qui nous protège le mieux, notre maison est devenue un concentré de polluants et de produits toxiques.

D’emblée, ce constat peut nous faire peur, mais il est bien de savoir qu’en réalité les alternatives existent!

Certes, il n’est pas facile de changer rapidement et de façon durable tout ou partie de nos habitudes. En réalité, cela requiert une certaine organisation, d’avoir du temps à consacrer à la lecture et à la recherche des contacts les plus proches de notre lieu de vie, de disposer d’argent pour nous procurer de nouveaux équipements et des aliments sains, d’avoir beaucoup de volonté pour résister à la tentation des aliments faciles et des produits à la mode, … souvent également, cela nécessite l’aide de personnes spécialisées pour rompre le lien qui nous maintient prisonniers, voire complètement dépendants de certains produits qui nous dupent en nous donnant une sensation de sécurité et de bien-être.

Le premier parmi eux est le CHOCOLAT !

Viennent ensuite tous les produits sucrés, les alcools, le tabac, les produits à base de céréales, mais également les tissus synthétiques, tous les produits à usage unique, les ustensiles de cuisine antiadhésifs, le nombre de chiffres avant la virgule qui composent notre compte en banque, l’indicateur du niveau de carburant du réservoir de notre voiture qui ne doit jamais descendre trop bas, l’heure toujours à portée de vue, …, le téléphone portable qui nous rend joignables à tout moment !

Considérons comment ces « commodités » ont toutes de graves conséquences sur la santé et comment toutes contribuent à l’intoxication qui déclenche, entre autres, les allergies et les intolérances alimentaires. Ce sont là seulement quelques-uns des effets de la modernité.

Et que dire du nombre croissant d’enfants hyperactifs ou hyperkinétiques, des adultes atteints d’asthénie et des nombreux cas de burn-out et de cancers, qui sont parmi les premières causes de décès à l’époque actuelle ?

Cependant, penser aux risques de déclencher une maladie grave n’est parfois pas suffisant pour nous dissuader de manger du chocolat, des gâteaux, des chips et de nous intoxiquer de nombreuses autres façons.

Sous la pression du stress actuel, il est de plus en plus difficile de résister à ces tentations et de ne pas nous accorder de péchés gourmands, en guise de prime pour tous les efforts que nous et nos enfants accomplissons chaque jour pour affronter les difficultés quotidiennes.