L’étape délicate de l’arrivée du petit frère ou de la petite soeur

Published by Camille et Olivier on

Lou et Lili

Lou et sa petite soeur Lili

Ca y est, la petite Lili vient de faire son entrée dans la famille ! Nous en profitons donc pour vous faire part de nos recherches sur les chamboulements que l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur représente pour le ou les ainé(e)s… et pour vous dévoiler quelques astuces qui permettent de passer cette étape en douceur.

Si pour nous les adultes, devenir « grand frère » ou « grande sœur » ne peut être qu’une joie et une fierté, l’idée de devoir désormais tout partager (l’amour et le temps des parents, les jouets etc.) est au contraire bien souvent une source d’angoisse pour les ainés. Malgré leur impatience de découvrir ce nouveau-né dont ont leur a tant parlé, ils sont souvent déçus face à ce bébé qui « ne sert à rien », qui crie toute la journée, ne sait même pas jouer et accapare l’attention de ses parents.

Pour le plus grand en effet, ce qu’on donne au bébé, on lui a pris à lui ! Du coup, tous les moyens sont bons pour attirer votre attention : régression, jalousie et agressivité envers le nouveau-né sont fréquentes et sont des réactions tout à fait normales. Il faut généralement de 4 à 6 mois pour que chacun trouve sa « nouvelle place » dans la famille. Il faudra donc vous armer de patiente et surtout faire comprendre au plus grand que votre cœur ne se partage pas entre lui et son petit frère ou sa petite sœur : il s’est agrandit pour pouvoir donner autant d’amour à l’un comme à l’autre.

Notez bien que les conseils proposés dans cet article sont principalement destinés aux parents dont le ou les ainé(e)s ont entre 2 et 4 ans au moment de l’arrivée du nouveau-né dans la famille.

Avant l’arrivée du petit frère ou de la petite sœur :

Quand le lui annoncer ?

Entre 2 et 4 ans, votre enfant maîtrise mal le concept de temps et il ne sert à rien de lui annoncer la nouvelle trop à l’avance. Inutile cependant de lui mentir s’il sent que « quelque chose a changé ». Il risquerait d’ailleurs de se sentir trahi s’il l’apprenait par quelqu’un d’autre que vous ou à travers une « gaffe » (vous entendre en parler au téléphone par exemple). Lui en parler au début du second trimestre de grossesse est un bon compromis.

Comment le lui annoncer ?

Choisissez un moment calme et expliquez-lui les choses le plus simplement possible : « papa et maman ont fait un bébé, tu vas bientôt avoir un petit frère/une petite sœur ». A nouveau, sa notion du temps n’étant pas très précise, aidez-le en lui donnant des repères du type « le bébé arrivera un peu avant Noël » ou « à la fin des grandes vacances »…
D’autre part, la croissance du fœtus dans le ventre de maman étant un concept difficile à concevoir pour lui, inutile de l’emmenez aux échographies. Parlez-lui de son futur petit frère ou de sa petite sœur comme d’un véritable bébé (il en a forcément déjà vu) dont il va pouvoir s’occuper, avec qui il pourra jouer.

Comment le préparer ?

En lui lisant des histoires sur le sujet, en discutant avec lui de son copain ou de sa copine « qui a déjà un petit frère » ou « qui va bientôt avoir une petite sœur » ou en côtoyant un bébé de votre entourage : les enfants comprennent mieux les choses s’ils peuvent les relier à la réalité.
N’oubliez pas que chaque enfant réagit différemment : certains seront très enthousiastes alors que d’autres seront totalement indifférents. Tous comprendront en tout cas que leur quotidien va changer et auront tendance à ressentir un sentiment d’abandon à vous voir vous affairer pour préparer l’arrivée du bébé. Sentiment qui se renforcera quand le bébé sera vraiment là. A vous de le rassurer en lui expliquant qu’il y a au moins une chose qui ne changera pas : votre amour pour lui !
Un moyen ludique de l’aider à assumer son futur rôle d’ainé(e) est de l’impliquer dans les préparatifs de la chambre du petit frère ou de la petite sœur : vous pouvez par exemple le laisser décorer la pièce ou ranger les jouets du bébé.

Le nouveau-né doit-il, à la naissance, « apporter un cadeau » à son ainé ?

Après l’accouchement, famille et amis viennent généralement les bras chargés de cadeaux pour le bébé, ce qui n’est pas forcément évident pour le ou les ainé(e)s. Les avis divergent sur l’attitude à adopter :
– Certains préconisent d’expliquer au plus grand que c’est « chacun son tour », que ce n’est pas parce que les uns ont des cadeaux que les autres doivent systématiquement en avoir aussi.
– D’autres proposent que le bébé apporte un petit cadeau à son ainé(e), qui lui-même aura pu lui faire un dessin (voir la vidéo du Docteur Lionel Rossant plus bas).
Pour l’arrivée de Lou puis de Lili nous avons optés pour la seconde… et vous ?

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Quand le bébé est là :

Comment gérer ses régressions :

Au retour de maman et de son nouveau-né, votre aîné(e) angoisse : il a peur de « perdre sa place »… dans la famille comme dans votre cœur. Pour ne pas qu’on l’oublie, il va donc tout faire pour attirer votre attention, face à ce bébé qui l’accapare presque totalement. Il va transgresser les règles, faire plus de bêtises que d’habitude et bien souvent il va régresser, persuadé que vous n’aimez plus que les bébés. Ces attitudes, qui généralement ne durent pas, sont une sorte d’appel : « Hé ho je suis là ! Moi aussi je sais faire le bébé. Regardez moi, occupez-vous de moi ! ».
La régression se traduit généralement par un retour au biberon, à la tétine, au pouce, par la demande incessante « des bras » ou par des accidents au niveau de la propreté, si elle avait déjà été acquise (pipi au lit etc.).

Ce qu’il est conseillé de faire

Ne paniquez pas, régresser est une réaction parfaitement normale !

Ne le grondez pas, soyez compréhensifs et patients : en s’apercevant que vous êtes toujours comme avant, ces comportements cesseront d’eux même.

Vous pouvez donc le laisser régresser pendant quelques temps : redonnez-lui par exemple biberon et/ou tétine en lui faisant bien comprendre que c’est un jeu, qu’il « joue à être un bébé », mais que le jeu ne durera pas.

Ne cédez cependant pas à tout : soyez ferme par exemple s’il veut dormir dans votre lit ou téter au sein de maman.

Montrez lui des photos de lui bébé, racontez lui sa naissance. Cela l’aidera à comprendre sa place dans la famille et à réaliser qu’il est désormais « le grand ».

Valorisez-le en lui expliquant que, contrairement à lui, le bébé ne sait que crier et pleurer pour s’exprimer, mais que dans quelques temps il deviendra un petit garçon ou une petite fille avec qui il pourra jouer… et qui a beaucoup de chance d’avoir un grand frère comme lui / une grande sœur comme elle.

– Si l’aîné(e) n’est pas encore propre, attendez encore un peu avant de passer de la couche au pot, il a beau être « le grand », il ne peut pas tout faire en même temps Sourire!

Comment gérer sa jalousie et son agressivité :

La jalousie de l’aîné(e) est elle aussi parfaitement normale : le bébé, cet intrus, accapare toute l’énergie de maman et papa alors qu’il ne sait faire que dormir et manger ! Pire : il ne sait même pas jouer… alors que vous lui aviez promis un futur compagnon de jeu.
L’ainé(e) expérimente à ce moment de sa vie, souvent pour la première fois, le sentiment de « colère », qui se traduit souvent par de l’agressivité envers le bébé : les « je n’aime pas le bébé » ou « tu ne t’occupe plus que du bébé, je le déteste » sont fréquents.
Sachez aussi que la jalousie et l’agressivité ne s’expriment pas forcément dès les premières semaines; elles peuvent n’arriver qu’au bout de quelques mois. Restez vigilent et rappelez-vous qu’il finira par aimer naturellement son petit frère ou sa petite sœur, quand il découvrira que vous n’avez pas changé à son égard et que vous l’aimez toujours autant.

 

Ce qu’il est conseillé de faire

Aidez-le à exprimer son hostilité, posez « des mots sur ses maux » (ça vous rappel quelqu’un? J) : « tu es en colère contre le bébé parce que tu crois que nous l’aimons plus que toi, mais tu n’as pas à t’inquiéter : nous vous aimons tous les deux ».

Faites lui bien comprendre qu’il a le droit de ne pas être content de l’arrivée de ce bébé, qu’il a le droit de ne pas l’aimer, mais qu’il n’a pas le droit de lui faire du mal. Là aussi, mettez des mots sur ses émotions : « Tu as le droit d’être en colère, nous comprenons que tu trouves ça moins bien qu’avant, mais tu ne dois pas faire de mal au bébé, nous ne l’accepterons pas. »

Si vous sentez qu’il a besoin de « taper», choisissez avec lui une « poupée souffre douleur » sur laquelle il pourra se défouler (même si c’est un garçon).

– Dans le même esprit, pour l’aider à décharger les tensions non exprimées, proposez-lui une bataille de coussins où il pourra se défouler en les lançant avec « toute sa colère ».

– S’il fait un « faux pas », ne lui dites pas « tu es méchant » ou « tu n’es pas gentil », cela risquerait de le conforter dans l’idée que vous ne l’aimez plus, ou moins qu’avant. Expliquez-lui que le bébé est fragile et que certains gestes risquent de lui faire mal.

Tout en protégeant le bébé, valorisez-le lui, l’aîné, afin qu’il comprenne que vous ne l’avez pas remplacé : « toi tu es le grand maintenant, il y a plein de choses que tu sais faire et que tu pourras lui apprendre. Il a de la chance de t’avoir comme modèle ».

– Bien entendu, même si votre aîné(e) semble très gentil avec le bébé, ne les laissez jamais seuls sans surveillance. Le grand pourrait faire mal au bébé sans s’en rendre compte. Il n’est pas à l’abri non plus d’une pulsion d’agressivité.

Valorisez son nouveau rôle de « grand » en lui rappelant les choses que lui peut faire alors que le bébé est trop petit pour les faire : manger à table avec papa et maman, jouer au parc avec ses copains, aller au cinéma avec papi etc.…

Profitez de chaque occasion (quand bébé dort, que ses grands-parents s’occupent de lui etc.) pour vous retrouver en « tête à tête » avec lui et lui montrer que vous l’aimez toujours autant et de la même façon.

Echangez-vous les rôles pour passer tout les deux des moments privilégiés avec lui : quand maman s’occupe du bébé, papa peut emmener l’aîné(e) au parc ou en promenade ; quand c’est papa qui pouponne le petit dernier, maman peut aller faire du manège avec le « grand » ou l’emmener au cinéma etc.

Faut-il mettre le bébé dans la chambre de l’aîné ?

Si le bébé est amené à partager la chambre de son ainé, il est préconisé d’attendre qu’il fasse ses nuits pour l’installer dans la chambre du « grand ». Le rythme du nouveau-né (réveils toutes les 2 ou 3 heures) peut être en effet éprouvant pour l’aîné(e) qui a encore besoin de bonnes nuits de sommeil (11 heures par nuit en moyenne).

Voila donc de nombreux conseils à mettre en pratique pour l’arrivée de votre petit(e) dernier(e). Nous ne les avons pas tous mis en pratique avec Léo lors de l’arrivée de sa petite sœur Lou, mais allons les tester avec l’arrivée de la petite Lili. Nous espérons qu’ils vous seront utiles.

N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience, de vos conseils ou de vos anecdotes… qui seront aussi certainement très utiles à d’autres parents.


33 Comments

Rachel · 14 octobre 2011 at 1 h 54 min

Oh que de souvenirs pour l’arrivée de mon second ! Personnellement, pour que ça se passe bien, j’en ai parlé à mon fils dès le 3ème mois de grossesse, et quand je le bordais, je lui disais de dire bonne nuit à son frère comme il le faisait avec son père ou moi. Il avait 15 mois à l’époque. Son frère est né quand il en avait 18. A part ça, pas d’histoires particulières, pas de chichis, mais on a marqué le coups en allant lui acheter un lit de grand et en achetant un nouveau lit pour le bébé. On a bien testé le « cadeau du bébé pour le grand frère », mais il n’a pas bien capté et quand on lui a donné le cadeau en question, il l’a de suite donné à son frère ! ah les enfants ! mdr

    Camille et Olivier · 16 octobre 2011 at 14 h 21 min

    Très bonne idée Rachel de profiter de l’arrivée du bébé pour passer le grand dans un « lit de grand » (quand ce n’est pas déjà fait). Rigolote l’anecdote du cadeau 🙂 !
    Lili à « offert » à sa grande sœur un set de petits bonshommes qui représentent notre famille : Papa, Maman, son grand frère, elle et la petite dernière dans sa poussette… Elle a adoré et se garde bien de les prêter à sa petite sœur.

Karine · 14 octobre 2011 at 9 h 39 min

Bienvenue à Lili…

Elle sera surement vous donner plein d’idées pour vos futurs articles !

A retenir : consacré du temps à chacun de nos enfants….séparément…de temps en temps…

A bientôt

Karine
http://ecole-du-bien-etre.net/

Paul · 15 octobre 2011 at 9 h 01 min

Félicitation aux heureux parents.
Pour ma part, j’ai 3 enfants et en leur parlant calmement de l’arrivée du petit frère ou de la petite soeur…
En restant à leur écoute…
Nous n’avons jamais eu de problèmes

    Camille et Olivier · 16 octobre 2011 at 14 h 24 min

    Merci Paul ! Communiquer, « rester à l’écoute »… voila des mots qui ont beaucoup de sens pour nous. Merci de votre contribution.

perrine · 15 octobre 2011 at 15 h 26 min

Merci pour cet article, ce sont des conseils que j’ai également essayé de mettre en pratique, mais les problèmes de jalousie peuvent aussi arriver plus tard !

    Camille et Olivier · 16 octobre 2011 at 14 h 32 min

    Merci de votre commentaire Perrine, qui nous aura permis de découvrir votre blog ! Il est génial et nous y puiserons certainement des tas d’idées d’activités.
    Les jalousies entre frères et sœurs (une fois passé le stade du « bébé ») feront l’objet d’un article détaillé prochainement.

Maigrir · 16 octobre 2011 at 9 h 17 min

De bons conseils =)
Les pays occidentaux sont beaucoup plus confrontés à ce type de problème. Dans les pays plus traditionnels on est tellement entouré par la famille proche que tout se fait naturellement (pas de baby blues par exemple).
Adam

    Camille et Olivier · 2 novembre 2011 at 0 h 56 min

    Merci. Les choses se passent en effet de manière totalement différentes en fonction de la culture, des coutumes du pays etc.
    Évoquer ce qui se fait dans d’autres pays, d’autres cultures fait d’ailleurs partie de nos projet… vous en saurez rapidement plus 🙂

Judith · 29 octobre 2011 at 18 h 36 min

Félicitations aux Supers Parents pour la naissance de Lili !! J’espère que tout va bien et que vous profitez bien de vos deux petits.

A la naissance de mon dernier, son grand frère lui a offert son doudou… c’était trop mignon !

Plein de bonheur à vous 4 !

Judith · 29 octobre 2011 at 19 h 07 min

Pardon, je pensais que vous étiez 4, mais vous êtes 5 !! Je suis confuse…
Alors… Plein de bonheur pour vous 5 !!

    Camille et Olivier · 2 novembre 2011 at 1 h 01 min

    Merci Judith.
    Et oui, ça y est, nous sommes 5. En tout cas quand Léo, le grand (1/2) frère de Lou et de Lili, qui vit à Paris avec sa maman, nous rejoint à Bordeaux.

Rachel · 5 décembre 2011 at 11 h 40 min

Coucou vous tous ! quelle belle famille !
Pour ma part j’ai 2 garçons qui ont 18 mois de différence. Quand j’étais enceinte du second, mon grand avait à peu près 15 mois et on faisait comme si son frère était déjà là.
Pas d’histoires sur le sujet, pas d’explications en tout genre. Il disait bonne nuit à mon ventre, le savonnait pendant le bain, l’engueulait quand bébé bougeait trop fort et me faisait mal ! Et surtout, mon grand ne marchant pas encore correctement, je n’ai jamais arrêté de le portait (parce qu’on habitait à un étage (58 marches exactement). Et même quand j’avais des courses (grand + gros ventre + sac de couches + courses). Nous avons déménagé au 8ème mois de grossesse et j’ai assuré les cartons et tout et tout, mon grand ne voyait pas de changement dans mon comportement à part mon ventre énorme. Et quand bébé est arrivé, il est allé direct en néonat et le grand a pu le voir par la vitre (en fraude parce qu’il n’avait pas le droit). Donc le dilemme du cadeau ne s’est pas posé.
Quand on est rentré, ça n’a pas changé grand chose. Il m’aidait à baigner son frère, après 3 semaines, il savait comment lui changer sa couche, il lui donnait le biberon et la tétine. Un vrai bonheur.
Par contre, pour marquer le changement, on a acheté un lit de grand. On a aussi acheté un lit parapluie pour le 2ème, mais le grand n’a jamais voulu qu’on y mette son frère. Il tenait à ce qu’il dorme dans son ancien lit.
Et pour les régressions, il a fait des tests en essayant de sucer son pouce. On a fait comme si on ne voyait rien. C’est passé au bout de 20 minutes !
Bref, tout ça pour dire que je pense qu’il ne faut pas élever ses enfants comme des joyaux de la couronne (même s’ils le sont !) Simplement leur faire confiance. Comme être enceinte n’est pas une maladie ou une période merveilleuse. (J’en voit qui font de ces cinéma parfois ! mdr)
Voilà pour ma contribution ! hihi
A bientôt !

jeanmi31 · 7 janvier 2012 at 20 h 19 min

J’ai 3 enfants qui ont 3 ans, 15 mois et un mois.Nous avons prevenu les plus grands à l’avance et l’ainé parlait au bebe dans le ventre de maman. Les bebes amenent un cadeau à leurs grands freres à la naissance. L’ainé a eu un peu de mal à comprendre pourquoi il ne pouvait pas voir le petit dernier à la naissance( reanimation + neonat).Mais à part ça aucun probleme de jalousie et ils sont tous tres calins avec leurs petits freres

sophie · 25 octobre 2012 at 2 h 53 min

Tres bel article. merci. et felicitations! pour nous un peu comme rachel, la grande soeur parlait a son frere dans le ventre, lui faisait des calins… on a aussi fzit des moments de dessins sur le ventre tres sympa! (aux feutres a l’eau)… bebe aimait bien et la grande soeur s’est eclatee a me barbouiller le ventre 😀 on a fait le cadeau di bebe a la grande soeur v(un poupon de tissu fait par moi)… elle alterne maintenant entre les e3 poupons quc’elle a, rlle les porte en echarpe, leur donne le sein… les promene… et s’occupe tres bien de son petit frere v(elle a e3ans il a r4mois)

sophie · 25 octobre 2012 at 2 h 59 min

ahq! et je voulais ajouter que le z2e est ne a la maisonq! pas par choix, mais simplement parce que accouchement mega express (1h30 tout compris!)… et le fait de le voir tout juste sorti a ete super intense et tendre pour la grande soeur… et tres naturel ! du coup il n’y a pas eu la coupure « maman part avec son gros ventre et reviens avec un bebe » … et je pense que ca l’a beaucoup aide a accepter son petit frere. ca s’est fait sans a coup… voila pour ma petite experience… 😉

    Camille et Olivier · 25 octobre 2012 at 13 h 08 min

    Merci infiniment Sophie pour ce partage d’expérience !
    Super l’idée des dessins sur le ventre de maman.
    Bonne continuation à toute votre petite famille !

Florence · 25 juillet 2013 at 10 h 56 min

D’après l’expérience d’autres personnes, il n’est pas nécessaire d’être ferme si l’aîné veut recommencer à téter. En effet, les enfants sevrés ne savent plus comment téter, donc s’ils manifestent cette régression, on peut l’accepter et les laisser réaliser eux-même qu’ils ne savent plus prendre le sein.

Isabelle · 15 septembre 2016 at 22 h 42 min

Pour ma part, ma petite fille a actuellement 1 mois et demi et la grande soeur va avoir 2 ans dans un mois. Pendant la grossesse et au vu de son age, il était difficile de mettre des mots pour lui faire comprendre. Elle montrait du doigt mon ventre en disant bébé. Après accouchement lors de la visite à la maternité, elle n’a pas voulu me faire un câlin et m’a repoussé. Je lui ai montré sa soeur mais elle n’a pas voulu faire de bisous sur la main de bébé. Elle était très proche du papa. J’ai passé par la suite du temps avec la grande et je lui dis que je l’aime et que l’arrivé de sa petite soeur ne changera pas mon amour pour elle. Depuis la fin de grossesse et jusqu’à ce jour, elle pleure les nuits. Depuis 2 semaines ma petite fait ses nuits et sont chacune dans leur chambre côté à côté. Toutefois g fait participé la grande à la déco, au changement de couche, je lui donne le biberon car effeçtivement elle m’en réclame depuis peu et demande souvent son doudoune et tétine en journee alors que c pour uniquement la nuit. Depuis que ma petite fait la nuit, c la grande qui nous réveille toutes les nuits entre 4 à 5 fois. On est fatigué mon mari et moi car on est épuisé et j’avoue manquer de patience en pleine nuit donc on se fâche en lui disant qu’il fait nuit, que tout le monde fait dodo et meme les petits animaux car elle adore les animaux. On lui parle bcp, on fait des rituels tous les soirs’ petit tour de chambre pour dire bonne nuit aux peluches et aux photos de famille accrocher sur son mur, plein de câlins et des histoires. A peine couche c’est la crise. Alors au début on y allait car peur de réveiller sa petite soeur et à répétition les nuits suivantes. Nous sommes désemparés et tout est sujet pour qu’on vienne la voir (bobo, pieds,doigt, caca, chaud, froid, bébé, maman, papa etc… ) c tout les mots qu’elle nous dit en pleurant ou sinon debout dans son lit pour qu’on lui fasse un câlin… Ca dur ca dur et aujourd’hui on dort dans le salon et nous avons dû descendre la petite avec nous pour éviter que les pleurs la réveille et pour qu’on puisse nous aussi dormir. Je monte voir ma grande lorsque les pleurs durs sans quoi c des cris mais elle est tellement fatiguée que ca ne dur pas seulement’ une heure après ça recommence… Combien de temps cela va t il durer ?

    yoda · 16 septembre 2016 at 14 h 01 min

    Pourquoi ne pas tenter de faire l’inverse ? Puisque c’est la grande qui pleure et la petite qui fait ses nuits, garder la grande près de vous pour la nuit et mettre la plus petite dans sa chambre ?

meuzline · 25 septembre 2016 at 14 h 13 min

bonjour, j’ai apprécié ces petits conseils. Cependant, dans la rubrique ne « pas céder à tout » je crois que vous ne prenez pas en compte les familles dont le cododo et l’allaitement long (voire co- allaitement)font parti de la culture et donc de la normalité. Même si dans notre pays, cette culture est peu présente, le mélange des cultures est en plein essor, et votre site internet est visible par le Monde entier. qu’en pensez vous?

Angélique Mathieu · 7 février 2017 at 16 h 52 min

Lorsque mon frère jumeau et moi sommes nés, notre grand frère avait 3 ans. Il a toujours eu une nature très douce et très gentille.

Et c’est pour ça qu’avoir d’un coup deux petits frères et sœurs l’a beaucoup chamboulé. 🙁

Alors il s’est remis à faire pipi au lit pendant des années le pauvre. Chez lui cela n’a pas duré quelques semaines malheureusement.

Mais il faut dire que mes parents n’avaient rien compris à la situation. Ils se sont montrés très durs avec lui, pensant qu’il faisait des caprices.

Ils l’ont beaucoup grondé, et lui ont même donné des fessées (données par mon père) en pensant lui faire comprendre que ce qu’il faisait était mal.

Et pourtant même alors qu’il était on peut dire maltraité à cause de mon frère et moi, notre grand frère n’a jamais cessé de nous faire des bisous et des câlins. 🙁

Il ne nous en a jamais voulu qu’on le gronde à cause de nous.

Mes parents avaient vu le pédiatre, et même une espèce de spy qui leur avait dit d’acheter un appareil électrique, chargé de le réveiller la nuit par un bip-bip à chaque fois qu’il faisait pipi au lit.

Ce qui n’a pas marché non plus.
Je me souviens encore de mon père lui mettant ses couches le soir, alors qu’il avait au moins 8 ans 🙁

Finalement, c’est lorsque j’ai eu 10 ans que mon frère a arrêté ses pipis.
Mes parents m’avaient demandé de lui écrire une petite lettre, lui demandant d’arrêter.

J’étais sa seule petite sœur dans notre fratrie, donc il avait un lien particulier avec moi depuis toujours.

Et comme à cette période j’étais en plus hospitalisée pour un problème de dos important, ma lettre a eu plus d’impact.

Tout cela pour dire que les parents lorsqu’ils ne sont pas éduqués sur les bonnes méthodes à appliquer, peuvent se montrer cruels avec leurs enfants.

Noam · 10 août 2017 at 12 h 39 min

Bonjour pouvez-vous expliquer pour quelle raison vous déconseillez le retour au sein de l’aîné ? J’ai un bébé de 6 mois et mon grand à 2 ans et demi. Je l’ai allaité jusqu’à 20 mois. Il a décidé lui même de stopper la tétée du soir quand j’étais enceinte de 5 mois de son petit frère.
Il a naturellement voulu revenir au sein à la naissance du bébé. Nous lui avons expliqué que c’est pour les bébés et valorisé tout ce qu’il peut faire en tant que grand que son frère ne peut faire. Ça lui est un peu passé puis rebelotte quelques mois plus tard, grosses crises de colère quand j’étais seule avec les deux au moment de la tétée… Ça s’est résolu quand il a accepté de venir dans mes bras à côté de son petit frère (jusque là il me rejetait et ne voulait plus que je l’approche, il réclamait son papa)
Et maintenant cette histoire de tétée le taraude à nouveau depuis que nous avons retiré les barreaux de son lit et que nous l’accompagnons vers la propreté. Il a soudainement peur du noir et réclame ma présence à ses côtés pour la sieste et le soir jusqu’à ce qu’il s’endorme et depuis 2 jours il « tétouille » mon sein. J’ai l’impression que ça le réconforte.
Je veux l’aider au mieux de mes possibilités à bien grandir et s’épanouir.
Je me questionne donc beaucoup quant à ce retour au sein. Est-ce bien ? Nuisible à son bon développement ? Peut-être que ce ne sera que passager ?
Merci pour votre blog et si vous en avez le temps, merci pour votre réponse !
Bonnes vacances !

    yoda · 18 août 2017 at 22 h 13 min

    Mon avis est de vous écouter. Que pensez-vous qui est le mieux pour lui ? pour vous ? Est-ce que vous vous sentez à l’aise avec l’idée de lui redonner le sein ? Alors ne vous posez pas trop de questions et allez-y !
    De toutes façons, à 18 ans, plus aucun enfant ne tête sa mère 😉

    Si vous pensez au contraire que ce sera difficile pour vous, que vous risquez de ne pas aimer le sentir téter parce que ce sera trop différent de son frère, alors refusez. Il ne faut pas vous forcer.

Barbara · 5 août 2018 at 12 h 53 min

Bonjour,
Est ce que vous auriez des exemples de livres Bienveillants pour enfant pour préparer l’arrivée du bébé à proposer ??
Merci !!

vanginaette · 8 avril 2019 at 12 h 46 min

moi j’ai 2enfant et franchement a l’arrive du second j’ai essayez comme vous avez dit il a piquer une grosse colère puis lui est dit<> puis un grand sourire a illumine son visage en disant <>

Valerie · 6 mars 2021 at 8 h 52 min

Bonjour, ma fille vient d’avoir son 2eme enfant et va dans 2 mois, pour les 2 ans de son aînée la changer de chambre pour la donner à sa petite soeur. Elle aura un grand lit dans cette nouvelle chambre.
Pouvez-vous me donner votre avis sur ce fait.
Je vous en remercie d’avance.
Une Mamie soucieuse de bien être de ses petits enfants.

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