14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante !

Published by Camille et Olivier on



Dans cet article, nous vous proposons de découvrir ensemble 14 outils de Parentalité Positive et Bienveillante que vous pourrez facilement mettre en place chez vous !

Cette liste d’outils, à laquelle nous vous proposons de réagir, été partagée sur le site de la maison de l’enfant.

Parentalité positive et bienveillante


1- Commencer par s’occuper de soi

Pour rester connecté à ses enfants, voilà ce qui marche pour moi (dans l’ordre et en partant de la base):

  1. Être reposé(e). C’est-à-dire dormir suffisamment et bien. Ça veut dire aussi que parfois je fais des siestes, tant pis pour le ménage !
  2. Bien m’alimenter. Ne pas sauter le petit-déj’ par exemple ou « oublier de manger ». En hypoglycémie, je deviens imbuvable !!! J’ai toujours une barre de céréales dans mon sac… Trop de café ne me réussit pas non plus. Je veille aussi au manque de magnésium, essentiel pour la santé nerveuse.
  3. M’oxygéner. Si je ne bouge pas assez, si on reste trop à l’intérieur, je risque plus de « péter un plomb ». J’ai recommencé à faire du yoga avec les enfants le matin et c’est génial. Ça me détend et eux aussi.
  4. Remplir mes réservoirs d’énergie, me ressourcer, me recentrer, faire des trucs qui me plaisent (surfer, écrire, parler à une copine, prendre un bain chaud relaxant, lire…) Certains ont besoin de faire du sport ou de pleurer un bon coup… de méditer ou de s’affaler devant la télé… chacun son truc.

On pourrait aussi ajouter : remplir son propre réservoir affectif. C’est flagrant chez nous (et peut être chez vous aussi) : en tant que parents, nous donnons beaucoup d’affection à nos enfants (qui nous le rendent bien généralement)… mais nous avons besoin d’en recevoir aussi de la part de notre conjoint… cela participe à notre bien-être et enclenche une “spirale positive”. A l’inverse, le manque d’attention, d’affection, de câlins de la part du conjoint, entraine souvent un cercle vicieux : »je suis aigri(e), (car en manque d’attention / de reconnaissance), j’en deviens désagréable avec les enfants (souvent, on se « venge » sur nos enfants, de notre colère envers le conjoint)… qui me rendent la pareille, etc. »


2- Être à l’écoute des besoins

Après, j’essaie d’écouter mes enfants et d’honorer leurs demandes. J’essaie (je fais ce que je peux, mais je progresse) de voir pourquoi ils sont « demandants »/ »lourds ». Ont-ils eu leur dose de sommeil ? Sont-ils assez nourris ? Se sont-ils assez dépensés ? Ont-ils eu assez de contacts physiques? D’interactions ? De câlins ? Les ai-je écoutés suffisamment? Ont-ils été TROP stimulés ? Est-ce qu’ils sont dans leur « rythme » ou « déphasés »? […]

J’ai demandé à ma fille de me dire quand je parle trop fort ou qu’elle a peur de moi. Je l’ai « autorisée » à me dire « stop! » Je lui ai demandé aussi qu’elle me dise elle aussi clairement ce qu’elle veut pour que je puisse changer la situation. Exemple » si je suis trop longtemps sur mon ordinateur ou au téléphone, maintenant elle me dit « maman, je voudrais que tu arrêtes et que tu viennes avec moi » ou « je veux pas que tu téléphones, je suis toute seule ». Je prends ses souhaits en considération, je m’organise pour être avec elle. Depuis, elle a arrêté de me sauter sur le dos ou de s’accrocher à mes jambes ou de faire du bruit exprès pour attirer mon attention. Elle dit aussi « Maman, crie pas à tes enfants, ça fait triste à tout le monde. » Hum… Hier j’ai été un peu rude avec mon fils qui était dans mes pattes et elle m’a reprise en disant « Maman, doucement, dis à S.: « S. , je voudrais que tu ailles là-bas, je veux passer… » 🙂

Chez nous c’est un peu pareil, Lou (bientôt 3 ans et demi) supporte de moins en moins les cris (qui sont d’ailleurs de moins en moins fréquents). Lorsque nous nous emportons (ce qui nous arrive tout de même, comme à tout le monde), elle reprend nos mots : « Papa, ça ne sert à rien de crier ! » ou « Maman, on ne s’énerve pas sur les enfants, ça nous rend triste »… Y a pas photo ! Ca donne une belle claque et nous calme rapidement ! Ça nous fait aussi réaliser que nous sommes sur la bonne voie : la communication non violente sera bien une « langue maternelle » pour nos 3 enfants.


3- Être conscient des étapes et du processus de développement de votre enfant

Quand ma fille (3 ans), qui sait très bien mettre ses chaussures ou aller aux WC seule, réclame mon aide, j’accepte sa demande, car je sais que cette phase de « régression » est le signe de l’arrivée imminente d’une nouvelle étape de son développement. Là, par exemple, elle vient d’apprendre à coordonner ses mouvements pour se donner de l’élan toute seule sur la balançoire et a appris a manier des ciseaux 😀

Connaitre les étapes du développement de l’enfant vous permettra d’adapter vos réactions, vos exigences et votre autorité aux besoins et aux compétences de votre enfant, en fonction de son âge !


4- Prendre conscience de vos priorités

Quand il y a des situations difficiles, de plus en plus souvent, je me force à ARRETER ce que je fais. Je me dis qu’il n’y a RIEN de plus important que la relation avec mes enfants. Ils sont en devenir et TOUT compte!  Je n’y arrive pas toujours… Parfois, mes priorités changent, mais ça devrait arriver le moins souvent possible. C’est vraiment POSSIBLE de changer sur ce point ! Par exemple, pendant un coup de téléphone, on peut dire « Je vous rappelle plus tard » ou si on a des trucs sur le feu, éteindre ! … Si on a une crise à gérer et que ça va nous mettre en retard… eh ben, on sera en retard…

Une vidéo qui illustre bien cet outil :

Une autre chose importante : quand vous êtes avec vos enfants, soyez-le à 100% !


5- Accepter de prendre sa part de responsabilité

(quand on n’a pas respecté le rythme ou les besoins de son enfant, quand on n’a pas respecté l’outil N° 1 de cette liste !)

Tiens, récemment, on avait un rendez-vous avec notre groupe de jeu et on avait invité une thérapeute pour parler justement des difficultés avec les enfants. Il y avait là des femmes avec lesquelles j’avais eu pas mal d’échanges « virtuels » sur le net et j’étais très contente de pouvoir faire leur connaissance. Et bien ma fille n’était pas dans son meilleur jour et j’ai été obligée à plusieurs reprises de quitter la salle pour m’occuper d’elle assez longuement. Le pire c’est que son petit frère (1 an 1/2) nous suivait partout et était jaloux… Ça a été très dur pour moi, ça m’a beaucoup frustrée. Le groupe était sympa, les enfants étaient chouettes, j’avais organisé un pique-nique à l’arboretum voisin pour après… J’ai dû en faire mon deuil et partir avant la fin… J’ai eu du ressentiment sur le coup… Mais je suis restée calme et j’ai chialé en silence avant de démarrer la voiture… Ça a été un moment très dur, mais j’avais aussi ma part de responsabilité, car j’étais fatiguée, et puis c’était l’heure de leur sieste, il y avait beaucoup de gens nouveaux, de bruit… Elle s’est endormie sur le chemin de la maison, a fait une sieste de 3 heures et demie et s’est réveillée fraîche et charmante. Depuis, elle n’a plus été aussi « lourde »… C’était sûrement le point culminant… Après cela, le soufflé est retombé… Dommage pour moi que ce soit arrivé ce jour-là, mais je ne peux pas lui en vouloir.

Avec Lou, nous avons rapidement compris qu’il NE FALLAIT PAS lui faire rater sa sieste… au risque de passer une très mauvaise seconde partie de journée. Nous avons manqué des invitations chez des amis, nous avons retardé des tâches pourtant urgentes, etc., mais nous l’avons fait de bon cœur, car 1- Lou avait besoin de ce temps de sommeil pour se régénérer et 2- nous préférions ces sacrifices plutôt que le stress d’un après-midi de « Lou la terrible qui peut vous faire « péter les plombs » en moins de 5 minutes » 😀 !


6- Aider l’enfant à se décharger de ses émotions intenses

J’ai sûrement déjà raconté sur cette liste l’épisode du magasin et de la crise de pleurs. En résumé, elle avait fait le cirque et s’était couchée très tard la veille. Mon mari voulait que je l’empêche de faire la sieste la journée. Classique. Mais c’est vraiment une très mauvaise idée . Apprendre comment fonctionnent les mécanismes du sommeil aide beaucoup quand on est parent . J’aime bien le livre d’Elizabeth Pantley « Un sommeil paisible et sans pleur »… Mais… il fallait que j’essaie, au moins pour la démonstration… Donc, je bourre la journée d’activités… Pas de chance, exténuée, elle s’endort sur le chemin du magasin, je la transpose dans la poussette, elle se réveille en pleurant et se focalise sur une grosse peluche qu’elle avait vue et qu’elle voulait…LA crise de toutes les crises !!! Je devais échanger un article… Impossible !!! Je retourne à la voiture, impossible de l’asseoir, elle se débattait, criait, elle était dans comme dans un état second. Moi j’étais bien vannée aussi et là, j’ai vu comme 2 options devant moi: A) montrer la supériorité de mes besoins (en finir en employant la force et partir à la maison rapidos en essayant d’ignorer cet enfant hurlant à l’arrière… hummm..) ou alors B) accepter, attendre, l’accompagner, ne pas aller au conflit. Je nous ai tous enfermés dans la voiture et j’ai attendu qu’elle se décharge… Ma patience a été mise à rude, rude épreuve, ça a duré TRÈS longtemps, elle ne se laissait même pas toucher, ce que j’ai respecté… Au bout d’un moment, je lui ai proposé de venir pleurer dans mes bras et là, elle a eu un soupir et m’a dit « oui » comme si elle avait attendu cela depuis des lustres…. Elle est restée blottie très longtemps. Ça m’a donné une sacrée leçon.

Il y a eu d’autres épisodes comme ça où elle était très, très « plantée » et où je lui ai proposé de venir dans mes bras se débarrasser de sa frustration/tristesse. Ça marche très bien, ça la sécurise et moi je ne me perds plus dans ma violence

Rajoutons qu’il ne sert à rien, dans ces moments là, de tenter de « consoler » l’enfant. Vous ne feriez qu’enfermer en lui des émotions qui, au contraire, ont besoin de sortir. Laissez-le exprimer sa douleur et sa souffrance avec un « pleure mon fils, ça fait du bien » plutôt qu’un « chut, ce n’est pas grave, ne pleure pas, c’est fini, etc.). Chez nous, il arrive même que nous fassions une séance de « cris collectifs» : quand un des 3 loustics est particulièrement énervé ou en colère, pour décharger les tensions (de tout le monde), nous nous donnons 10 secondes pour crier de toutes nos forces… Les enfants adorent (forcement) et sincèrement ça fait beaucoup de bien !! (à ne pas faire en public of course).

 

Mettre des mots sur nos émotions, ça ne s’invente pas (surtout si ce n’est pas ce qu’on a reçu/vécu lorsqu’on était enfant) mais ça s’apprend ! Et c’est même une compétence essentielle à développer pour soi si on veut pouvoir la transmettre à ses enfants.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on démarre par là dans le programme d’accompagnement que nous avons cocréé avec Isabelle Filliozat. Vous pourrez voir le détail des modules sur cette page : La parentalité positive avec Isabelle Filliozat !


7- Être conscient du “don d’imitation” qu’ont nos enfants pour… agir en modèle

Quand il m’arrive de crier, de prendre un ton sec, de les engueuler, claquer les portes, taper du pied, jeter des objets (là non plus… pas fière), je me sens très triste, coupable et nulle. Et eux, ça les effraie, ça les traumatise. Le pire, c’est que ce comportement-là, ils le reproduisent quasi illico !!! … Ce qui m’exaspère, évidemment, et alimente le cercle vicieux 🙁 En plus, ça ne sert à rien du tout, car leur détresse augmente! !!! Et ils vont me coller encore plus aux basques pour avoir leur dose, qui du coup a augmenté !!!!! :((((((

Si vous ne les avez (toujours pas) vues… regardez ces 2 vidéos qui illustrent bien ce don : « Children see, children do » et la campagne «l’exemple c’est nous ».


8- Apprendre à s’excuser, pour se reconnecter à l’enfant

Si je m’emporte, c’est que je suis frustrée. C’est que je n’ai pas adopté les bons comportements… Je m’excuse toujours auprès d’eux, je les prends dans les bras. S’ils sont d’accord, on fait un « big family hug ». Un vrai. Pas un juste pour la forme à la manière du « On fait la paix » forcé de mon enfance 🙁

Sachez utiliser votre « deuxième chance » :


9- Utiliser la langue des signes

J’utilise la langue des signes (mes enfants ne sont pas malentendants, mais c’est un formidable outil). Ça a aussi l’avantage de baisser le niveau de décibels ou de pouvoir communiquer à distance ou dans le brouhaha. J’aime bien les signes de « angry » et de « mad » par exemple, très expressifs. Si je veux qu’ils s’en servent, il faut que JE montre l’exemple.

[…]

La langue des signes. Ça leur permet de communiquer leurs sensations, besoins, émotions quand ils ne maîtrisent pas la parole. Les muscles des bras, des mains sont bien plus faciles à maîtriser que ceux de la bouche 🙂 mon fils réclame des câlins comme ça dernièrement ou bien il me dit quand il veut téter pour s’endormir ou bien encore quand il s’est fait mal…

Nous n’avons pas pratiqué la langue des signes avec nos enfants… et nous le regrettons, car c’est un extraordinaire moyen de communiquer avec eux.


10 – Utiliser le Message « JE »

Je ne dis plus « Tu m’énerves! » , « Tu es pénible/lourd/chiant » mais « C’est trop pour moi/ j’y arrive pas/ je suis dépassée/ je suis énervée/en colère/sensible au bruit/ je n’ai pas assez dormi » …

Message JE thomas Gordon

(Retrouvez plein d’autres astuces comme celle-ci chez la famille des lapins verts !)


11 – Formuler vos phrases positivement, sans négation

Je n’utilise plus de tournures négatives, et si je donne un « ordre », je parle calmement, j’ajoute « S’il te plaît » et un sourire, je les regarde. Je ne dis plus « Ne fais pas… » Je formule clairement ce que j’attends d’eux.

Par exemple : « Ne te mets pas debout sur cette chaise, tu vas tomber » mais « Assieds-toi s’il te plaît, je préfère que tu sois stable » ou
« N’enferme pas ton frère » devient « Libère-le, s’il te plaît, il n’aime pas ça » ou
« Ne cours pas sur le parking » devient « Reste près de moi, attrape mon pantalon, j’ai besoin de te savoir en sécurité » etc…
Ça m’a demandé un petit temps de préparation, car j’ai repris beaucoup de mes petites phrases « assassines » pour les reformuler, mais ça a grandement amélioré l’ambiance à la maison.

Alors ça, ça fonctionne à merveille : le meilleur exemple chez nous c’est avec Lou et les flaques d’eau. Depuis que nous lui demandons de « Marcher à côté des flaques » plutôt que de « Ne pas marcher dans les flaques »… elle est fière de nous montrer comme elle sait bien les éviter !


12 et 13 – Leur apprendre des techniques, des outils pour gérer leurs propres émotions… et utiliser l’humour pour désamorcer certaines situations

Quand elle a eu cette phase où elle mordait, poussait, écrasait son petit frère (et d’autres enfants aussi), je lui ai dit  » tu as le droit de te mettre en colère, mais pas de faire mal. Tu peux dire « help » pour m’appeler à l’aide si tu sens que tu t’énerves trop, je viendrai vite. Mais si je n’arrive pas assez vite, tu peux aussi faire comme moi si tu veux » et j’ai tapé du pied, agité mes poings serrés et dit « J’ai envie de mordre, j’ai envie de mordre !!!! « Tu fais comme le crocodile, mais tu mords l’air! » On en a ri. Le fait de rire relâche les tensions. Embarrassée et surprise, elle n’a pas voulu me copier sur le moment. J’ai répété mon manège à plusieurs reprises et par la suite, je me suis rendu compte qu’elle utilisait cette stratégie efficacement 🙂 Ça a servi de soupape et évité bien des morsures…

Ici nous apprenons aux deux plus grands à se « décharger de leur colère » autrement qu’en tapant ou en hurlant : en gribouillant, en dessinant, en froissant une feuille de papier, et malaxant très fort de la pâte à modeler, en allant s’isoler pour se recentrer (sans que ce soit forcé bien sûr) et éventuellement en se « défoulant » sur un lit avec des oreillers.

Pour la plus petite (Lili, 15 mois)… qui est assez violente avec son frère et sa sœur, nous essayons de mettre des mots sur son émotion, comme la maman de l’email : « Lili, je vois que tu es très en colère / très fâchée / très déçue… mais tu dois réagir autrement qu’en tapant, car ça fait mal à Lou / à Léo ». Plus tôt elle saura d’elle-même verbaliser ses émotions intenses, plus tôt elle saura d’elle-même les réguler.


14 – Relativiser !

Je me demande aussi de plus en plus systématiquement, si ce qui me fait monter la moutarde au nez est un « big problem » ou une babiole.
Il a renversé le riz par terre et se vautre dedans ? Bon le paquet ouvert n’avait pas à être dans le placard du bas et puis allez… no biggy ! Il va découvrir une nouvelle texture, bien s’amuser, on va passer le balai et voilà. Comme j’ai hérité d’une phobie du gaspillage, je me dis que c’est le budget « jeu et matériel éducatif », Lol. Ah puis tiens, on le sortira pour sa sœur quand elle se réveillera de sa sieste 🙂
Il veut encore jouer dans l’eau? Il a déjà pris 2 douches et j’ai x serviettes trempées à laver !? No biggy, c’est le budget piscine, il découvre les bulles et les volumes… La machine va me prendre 5 minutes à charger, et pareil pour le sèche-linge… En plus ils adorent le remplir et le vider… Les enfants aiment copier, participer, aider…

« Avant j’avais une maison propre et rangée… maintenant j’ai des enfants » (et j’assume !)

Parentalité positive et bienveillante : le métier de maman Merci à Moi, Super Maman pour ses superbes créations !

 

Dans de prochains articles, nous compléterons cette liste avec de nouveaux outils de Parentalité Positive et Bienveillante .

D’ici là, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire les outils que VOUS utilisez pour éduquer vos enfants dans la bienveillance et le respect ?


39 Comments

camille · 3 février 2013 at 14 h 40 min

super article merci!

A lire et à relire!

    Camille et Olivier · 4 février 2013 at 14 h 02 min

    Merci beaucoup !! Et ce n’est que le début de cette liste d’outils de parentalité positive !

      Sonya · 18 août 2022 at 20 h 42 min

      Merci pour cet article. Je suis en pleine lecture du livre d’I. Filiozat « au cœur des émotions de l’enfant » et je me demandais si j’étais suffisamment à l’écoute… Avec votre article, je me sens sur la bonne voie à défaut d’être parfaite !!
      J’essaie de déprogrammer les phrases toutes faites et banalisantes… Un vrai travail du quotidien. Alors lorsque j’y parviens je suis fière de moi
      L’article permet de se situer en tant que parents et… C’est vraiment réconfortant ! Merci

        Julie · 19 août 2022 at 9 h 29 min

        Bonjour Sonya,
        Merci pour votre retour enthousiaste ! On est heureux que ça vous ait plu et rassuré !
        Avancer un petit pas imparfait à la fois, c’est ça le secret !
        Prenez soin de vous,
        Julie – Equipe les Supers Parents

Agathe · 8 février 2013 at 11 h 00 min

Juste pour vous dire que plus je découvre vos articles, plus j’ai un élan « d »amour » pour vous !;-) Enfin ,plus simplement j’aime ce que vous faites ! Merci pour votre travail, vos réflexions, vos recherches , le partage et la mise en forme très structurée de l’ensemble !

    Camille et Olivier · 11 février 2013 at 13 h 23 min

    Merci pour votre si gentil commentaire Agathe !
    Nous venons de faire un tour sur votre blog… et y retournerons ! Incroyable ce que l’on peut faire comme jolies réalisations avec du carton et des idées !

Sunshine · 8 février 2013 at 15 h 27 min

Comme j’aime tout ce que je viens de lire !! Bravooo !

    Camille et Olivier · 11 février 2013 at 13 h 48 min

    Merci Sunshine !

Stephanie · 26 février 2013 at 15 h 24 min

Géniale la vidéo, tt comme l’article.Enfin, vous êtes habitués aux compliments depuis le temps ! 😉

    Sandy · 28 décembre 2022 at 22 h 23 min

    Tres bon article, merci mille fois !
    Ça m’encourage à persévérer, les résultats ne sont pas immédiats et du coup c’est assez décourageant. Mais les petites victoires sont quand même présentes, j’essaie de m’y attacher.
    Hâte de vous relire !

      Julie · 29 décembre 2022 at 9 h 39 min

      Bonjour Sandy,
      Il ne faut pas voir ces outils comme des recettes à appliquer pour faire obéir les enfants ou obtenir un résultat.
      La parentalité positive, c’est avant tout un changement de vision de l’adulte sur l’enfant et l’enfance.
      Bien à vous,
      Julie de l’équipe Les Supers Parents

Stephanie · 26 février 2013 at 16 h 15 min

Etre toujours 100 % avec les enfants, oui, mais qu’est- ce que j’aimerais aller aux WC seule,
me doucher sans deux paires d’yeux qui me regardent du début à la fin,
dormir SEULE d’un sommeil profond sans interruption 8h d’affilée,
manger seule sur ma chaise sans personne sur mes genoux,
avoir le temps de sentir le goût des aliments quand je mange
Parfois je ne me souviens plussi j’ai mangé ou non, peut etre est ce dû au fait que mon fils a passé le repas complet à me parler pendant que ma fille s’étalait le ketchup dans les cheveux, sur les habits et la chaise haute mais qu’elle n’accepterait pas de ne pas avoir de ketchup alors que son frère en a, obligé sinon il ne mangerait pas l’unique frite et le micro bout de jambon qu’il mange à tous les repas 😉 ) …. 🙂

Sunshine · 27 février 2013 at 14 h 52 min

Je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris Stéphanie 😀

Camille et Olivier · 28 février 2013 at 9 h 58 min

Hello Stéphanie !! Nous nous retrouvons aussi (à moindre mesure bien-sur) dans votre commentaire !!
Notre rôle de « parent » est loin d’être aisé ! Surtout tant que les enfants sont petits… une choses est sur cependant, quand ils auront grandis, nous ne garderons en tête quasiment que les bon souvenirs… et cette période « ou ils étaient petits » nous manquera… ils grandissent tellement vite !

Stephanie · 1 mars 2013 at 13 h 56 min

J’essaie toujours de me dire « Et quand ils seront grands? » afin de relativiser, ça aide beaucoup, parce que tt ce que vous dites est tellement vrai…

« Petites questions », que feriez- vous dans ces cas là ?

Gabriel, 4 ans :
– Crie quand il n’arrive pas à faire quelque chose : construction légos qui ne s’emboitent pas, mettre un bonhomme assis dans une voiture, piquer à manger avec la fourchette, mettre son écharpe…
– Me parle très fort même si je lui dis que je ne peux l’entendre parce que je me trouve dans une autre pièce, réveille donc sa sœur et hurle que je ne l’écoute pas
– Me sollicite en permanence, me parle sans arrêt, je n’ai pas 5min pour sa petite sœur (1 an ½)
– Me contredit très très souvent :non il n’aura pas faim s’il ne mange pas sa demie tranche de jambon (c’est déjà pas grand-chose !), non il n’est pas fatigué et n’a pas besoin d’aller au dodo, non il ne fait pas -5 dehors il peut donc aller jouer dehors avec la varicelle

Morgane, un an ½ :
– Ne me laisse pas m’asseoir avec Gabriel pour faire des activités avec lui (dessins, peinture, cahiers d’activités, découpages…). Si je la mets assise avec nous, veut faire exactement pareil que son frère sinon elle crie.
– Dès qu’on fait à manger, passe son temps à fouiller les tiroirs de la cuisine pour réclamer à manger, et hurle si on dit non (après un bout de pain, une compote, quelques chips éventuellement…)

Merci d’avance pour votre réponse !

    Josée · 18 janvier 2016 at 21 h 55 min

    Stéphanie,

    Ton Gabriel me semble vivre des frustrations sans avoir de mots à mettre dessus ! Quand il crie parce qu’il n’arrive pas à faire quelque chose, tu peux l’aider en mettant des mots sur ce qu’il semble ressentir : »c’est frustrant de ne pas réussir du premier coup à… » ou « tu es fâché de ne pas pouvoir… »

    Pour le reste, il semble tout simplement en compétition avec sa petite sœur pour avoir ton attention exclusive ! Ce n’est pas facile mais ça va passer.

    Quand il te contredit, il faut lui apprendre à être à l’écoute de ses besoins. S’il dit qu’il n’a pas faim, il n’a pas faim. Un enfant ne se laisse jamais mourir de faim et ils ont des besoins fluctuants, des poussées de croissance… Il se peut qu’il n’ait réellement pas faim, non ?

    Continue ton beau boulot !

Christelle · 3 septembre 2013 at 16 h 10 min

Je suis nouvelle, j’ai découvert votre site grâce à l’émission Les maternelles. Je suis heureuse de lire des témoignanges de parents (c’est possible!!).
J’ai déjà lu des ouvrages sur l’éducation positive et celui que je préfère est « Langages d’amour des enfants » de Gary Chapman. Je vous le conseille, il est formidable.
Mon fils à 10 mois et je suis enceinte de 4 1/2 mois. J’ai tendance à oublier que c’est encore un bébé qui a besoin d’amour et d’affection et je laisse parfois ma fatigue prendre le dessus. Vos messages m’encouragent à agir autrement.
Merci à Camille et Olivier pour le travail formidable qu’ils font!

pascaline · 2 décembre 2014 at 13 h 45 min

Bonjour,
Je viens de découvrir votre site et depuis peu l’éducation positive. Bien que celle ci soit proche de mes idéaux je n’y croyait pas vraiment. J’ai 3 loulous de 1 a 4 ans, et pas les plus calmes. Suite a une soirée discutions sur ce thème, je me suis dit que c’était vraiment comme ça que je voulais élevé mes enfants et ça marche plus de punitions de fessées de cris et tout le monde est beaucoup plus détendu. Encore quelques couac mais on progresse et la différence jour hurlements continu,colère/jour calme et a l’écoute est incroyable. Avec de la patience et de la persévérance ça marche!

OrthoCha · 16 juillet 2015 at 14 h 28 min

Bonjour,

Je suis ravie de découvrir ce blog!
J’ai découvert l’éducation positive en lisant un livre du Docteur Filliozat, c’est vraiment un moyen génial d’éduquer ses enfants.
La mienne n’a que 10 mois et demi, mais elle est déjà très sereine grace à toutes ces méthodes!

Merci Camille et Olivier de nous faire partager vos expériences!

paaztek · 6 septembre 2015 at 20 h 13 min

Ben voilà être reposée , comment on fait??? on les abandonne?

    Julie · 7 septembre 2015 at 8 h 30 min

    On peut, quand c’est possible, passer le relais quelques heures (à une amie, de la famille, son conjoint…).
    Sachez également que 20 minutes de relaxation/méditation sont l’équivalent de 2h de sommeil réparateur … ça peut valoir le coup de s’initier ! Dans tous les cas, ça permet de se ressourcer, de s’offrir une pause et de faire baisser les tensions.
    C’est quelque chose qu’on peut utiliser avec ou en présence de ses enfants.
    Prenez soin de vous pour mieux prendre soin des autres. 😉

Christelle P · 21 octobre 2015 at 8 h 53 min

Super article je vais essayer la méthode du JE lorsque je n’en peux plus et suis exacerbée par ma fille….à voir

Aurelie · 5 novembre 2015 at 18 h 20 min

Bonjour,
J’habite aux Etats-Unis et je découvre depuis 4 ans la « positive discipline » grâce à l’école Montessori de mes enfants (6ans, 3ans et 1 an).
Je suis vraiment ravie de retrouver tout ce que nous avons découvert avec mon mari en Français sur un site très bien fait et structuré. Tout ce que je lis est une piqure de rappel qui fait du bien car il faut beaucoup de temps pour changer nos (mauvaises) habitudes. Nous avons l’impression de ne faire que ça, (être disponible pour nos enfants) mais comme vous dites ça passe tellement vite et je crois que c’est un formidable investissement pour leur avenir et celui de notre planète. Maria Montessori a toujours dit que la paix passerait par l’éducation des enfants. Merci

Celine · 20 novembre 2015 at 15 h 29 min

Bravo pour tout ce que vous faites!
J ai beaucoup lu sur le sujet et pourtant je trouve toujours qu il y a un fossé entre la théorie et la pratique.
On manque d exemples concrets!
On sait mais on y arrive pas…

Ma première interrogation: l alternative au punitions et châtiments: la communication ok!
Mais quand est il avec un enfant de 2 ans… J ai parfois l impression que ça ne sert à rien…
Je continue de vous lire.
Je vais peut être trouver une réponse…
Merci encore à vous.

    Josée · 18 janvier 2016 at 21 h 42 min

    Bonjour Celine !

    Je te comprends, au début j’avais la même interrogation : on enlève les punitions, mais on doit bien les remplacer… Je te suggère le livre de Faber et Mazlish intitulé « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent ». Il y est question de discipline positive mais aussi de trucs de communication et de façons de susciter la coopération chez nos enfants. Les auteurs suggèrent de remplacer les punitions par des gestes réparateurs. Tu verras, c’est intéressant !

Celine Chauvin · 9 juin 2016 at 10 h 08 min

Bonjour j’ai pu connaître cet éducation dans l’émission les maternelles sur la 5 jaimerais essayer car moi même étant nerveuse mes enfants le sont aussi donc imaginez les cris à la maison. Souci je ne suis pas très patiente donc il va fa loir que je travaille sur moi…

Charlene · 13 juillet 2016 at 22 h 16 min

Bonjour je vais vous commander un.kit mais avant j ai besoin d éclaircissements. Mon enfant hurlé ( aaaaaah) quitte à nous percer les oreilles a la.moindre frustration ( comportement qui nous Imite) ou bien.jette ses jouets à terre quitte à les casser ( ça aussi ça nous énervé) autan le reste on arrive à l aider ou passer outre mais pas ses 2 comportement et j en arrive à crier voir lever la main sur lui, il vient d avoir 3 ans, je déteste réagir ainsi mais je n arrive pa à le calmer du tout… Auriez vous des idées ??

Inès · 26 juillet 2016 at 13 h 21 min

Bonjour,

Mon fils aura 18 mois dans moins d’une semaine et depuis quelques jours, quand il n’est pas content de quelque chose, il se met à mettre des petites claques (papa, maman, nounou,…) ou a pincer fort. Je ne sais pas où il a vu ça et ne sais pas comment réagir pour lui faire comprendre qu’il ne faut pas faire ça. J’ai tenté de lui dire « ce n’est pas bien de faire mal, il ne faut pas le faire » mais à 18 mois je ne sais pas s’il comprend vraiment.
Avez-vous une piste ?
Je vous remercie !

Inès

Evan Boissonnot · 11 juillet 2017 at 9 h 06 min

Bonjour

Je vous remercie pour ces 14 outils !

Il est vrai qu’il est important d’avoir les outils, mais aussi de les transmettre à nos enfants, suivant leur âge.

Je reviens sur la partie : Apprendre à s’excuser.

Le faisant naturellement avec ma fille, c’est devenu un facteur clef d’acceptation d’une demande que l’on peut lui faire, ou même de son humeur (à 3 ans et demi !) :
si je ne m’excuse pas de quelque chose que je lui ai fait et qui n’était pas bien, elle va me demander de m’excuser, et attendra vraiment cette excuse.

L’exemplarité est importante, et nous sommes vraiment leur modèle !

A bientôt
Evan

Martine · 27 juillet 2018 at 23 h 11 min

Jusque là j’avais déjà moi-même trouvé quelques astuces qui ressemblent à celles sur ce site.

1. par exemple au lieu du langage des signes (je n’y ai jamais pensé) lorsque j’ai envie de crier, je fais le contraire: je parle à voix basse. Ça m’oblige à respirer profondément pour y arriver, ce qui me donne un temps de réflexion; ça me calme directement et les enfants sont obligés de baisser le ton s’ils veulent savoir ce que je dis. J’essaye aussi de faire en sorte que quand je parle à voix basse, le message doit être intéressant et aller à leur encontre (sinon pourquoi se donner la peine d’écouter)
2. Quand mes enfants tapent des pieds par colère ou fatigue ou un trop d’émotions, j’imite leurs pas et j’en fait une danse, le tout avec sourire et bonne humeur, puis je les invite à participer afin de dépenser leur énergie et mauvaise humeur de manière positive.
3. Je suis attentive à leur langage corporel inconscient, comme p.ex. les signes de fatigue, de faim,d’ennui,de peur…
4. Je leur montre que je m’intéresse à eux, leurs sentiments, ce qui leur fait plaisir,ce qu’ils n’aiment pas… et je communique, je cherche à découvrir et comprendre, à évoluer avec eux
5. Je me permets de faire des bêtises avec eux,même si on est en public et que ça peut paraître bizarre,vu qu’un adulte est censé se compirter comme tel. Un enfant pense comme un enfant, et je xrois que ça les rassure de voir qu’on essaye de se mettre dans leurs chaussures plutot que d’avoir une vue adulte sur tout.
6. Je les félicite pour leur évolution, quand ils arrivent à faire quelque chose de nouveau, ou quelque chose qu’ils ont su faire et n’arrivent plus.
7. Quand je vois qu’ils n’arrivent pas à communiquer leurs émotions verbalement, je les aide à trouver les mots, à s’exprimer.
8. Quand j’ai une conversation sérieuse avec eux, p.ex. après une querelle, je me met à geboux, de sorte à être au même niveau qu’eux quand on parle.
9. Leur poser des limites c’est bien,mais leur expliquer la raison, les conséquences, c’est primordial. P.ex un enfant sait qu’il faut attebdre que le feu soit vert pour traverser la route,mais s’il sait que c’est pour éviter de se faire écraser par une voiture,il peut créer des liens logiques autrepart, comme p.ex que les transports sur route sont dangereux et qu’il faut faire attention…
10. Les impliquer dans la vie, ne pas les rejeter sous prétexte qu’ils sont « juste » des enfants. Ce sont surtout des êtres humains en petit format, mais qui ont également des sentiments et des pensées. N’oublions pas qu’un adulte de 25 ans ne pense pas non plus de la même manière qu’un adulte de 70 ans. Il faut donc les traiter comme des êtres égaux. Cela implique p.ex. de les inclure dans certaines conversations,sans leur dire des phrases habituelles comme « quand les adultes parlent, les enfants se taisent ». Inacceptable! C’est le fait de ne pas interrompre qui est important et non le fait de mettre la parole de l’enfant à la seconde place.

J’en ai bien d’autres. J’espère que ceux-là au moins pourront compléter les idées en haut et aider l’un ou l’autre parent. Évidemment,je suis maman et pas une psychologue, je me base sur mon vécu avec mes enfants, mes expériences. Ça peut ne pas convenir à tout le monde, mais dans mon cas, ça aide.

Laya · 20 octobre 2018 at 21 h 38 min

Merci beaucoup pour ce post. Je viens de devenir belle maman de 2 jumeaux de 2 ans, un garçon et une fille, je fais de mon mieux mais ce n’est pas facile. Je l’impression de ne pas toujours faire les choses correctement et de me laisser facilement surmener.

Merci pour ces conseils, j’essayerai de les appliquer au mieux possible. Et d’abord le n°1, prendre soin de moi ! Parce que c’est le probleme pour le moment, c’est clair, je donne toute mon énergie !

Merciiii

Sarah · 30 avril 2019 at 13 h 39 min

Je suis totalement d’accord. Ce n’est pas l’enfant qui décide par ses crises quand sera le départ.
Mon fils a de la peine à obéir aux ordres surtout ces derniers temps… Je me pose aussi beaucoup de questions quant à ce système.

Je pour vous dire que vous n’êtes pas seule

Sarah · 30 avril 2019 at 13 h 40 min

Bonjour,

Depuis que j’ai entendu parlée de ce système d’éducation je culpabilise un max. J’ai deux enfants 4ans et 2 ans et j’attends mon troisième pour novembre. J’ai des problèmes de dos qui de temps à autre (mais quasi une fois par jour) m’empêche de me déplacer normalement ou de me mettre par terre pour jour/habiller les enfants. Vous imaginez bien que ça met énorme de tension chez moi car je suis limité. J’ai aussi besoin que mes fils m’écoute et m’obéisse. J’ai beaucoup de peine à me dire que si j’ai un rdv j’arriverai en retard parce qu’il a décidé de ne pas venir mettre ses chaussures. J’estime qu’il doit faire les choses que je demande et obéir. Je n’ai pas l’énergie d’attendre qu’il se décide à venir. Et à chaque fois qu’ils ne m’obéissent pas je monte le ton bien souvent mais avant j’essaye toujours de comprendre ce qui se passe calmement… Mais à par des j’ai pas envie qui tournent en boucle je n’ai pas grand chose en retour. J’ ai beau expliqué que la vie est faite comme ça que des fois moi aussi je fais des choses que je n’ai pas envie. Mais rien y fait alors après 10 min de parlementation dans le vent… J’explose et l’empoigne pour le forcer à mettre les chaussures. Je me rends bien compte que ce n’est pas l’idéal(pour lui car hyper réactif à la violence et pour moi car tension qui me brise le dos toujours plus) mais j’ai l’impression que discuter ne mène à rien non plus. Je pense avoir un enfant assez sensible à son environnement. Et un petit frère qui copie tout du grand frère. Et je déteste avoir le sentiment que mes enfants se moquent de moi(rient littéralement au visage) pourtant de manières globale ils se comportent bien en société (resto, magasin… Etc) pas de crise particulière.

Gaelle · 23 juillet 2019 at 13 h 31 min

Quel merveilleux article, si parlant !
Je découvre votre blog et votre programme d’accompagnement avec beaucoup d’intérêt. Grâce à vous, je perçois mon fils différemment, avec son esprit et ses émotions d’enfant de 5 ans et demi, et ça change tout. Merci

Julia · 20 septembre 2019 at 11 h 24 min

Superbe article à relire encore et encore pour assimiler et refaire ça avec bébé 🙂 merci

Grandclément · 21 avril 2020 at 10 h 25 min

Bonjour,
Ma belle-fille de 8ans, se moque des autres (et de moi) dès qu’elle peut.. que traduit se comportement ? Est-ce simplement son caractère ?? Que faire pour trouver le respect MUTUEL?
Ses remarques sont blessantes… Au final, elle se retrouve avec moi en colère ou ses copines qui ne lui parle plus et la laisse seule (problème à l’école)…
Je n’en peux plus non plus de ses remarques à tel point que passer du temps avec elle m’est désagréable, et je souhaiterais que cela change pour le bien de chacun…
Comment lui faire comprendre sans être méchante…?
En effet, jusqu’à présent, pour palier à ses remarques et ce qu’elle se permet de faire, j’étais très autoritaire, TU AS 8 ANS, JE SUIS L’ADULTE, MEME SI JE NE SUIS NI MAMAN NI PAPA C’EST MOI QUI DECIDE ET TOI QUI ÉCOUTE.. NON C’EST NON, ET JE NE VEUX PAS SAVOIR SI TU ES D’ACCORD OU NON DE TE BROSSER LES DENTS…JE TE DEMANDE DE TE BROSSER LES DENTS.
Sauf qu’un jour, elle a dis à son papa qu’elle ne se sentait pas bien parce que j’étais trop sévère et qu’elle ne m’aimait pas beaucoup…
J’ai bien lu et pris notes de votre Boite à outil…
Mais comment lui faire comprendre qu’elle n’est ni la meilleure, ni la moins bonne et que ses remarques doivent cesser pour le bien de tout le monde… parce que lui dire c’est facile mais lui faire mettre en application et changer ses habitudes en est une autre… Je me demande même si c’est possible ? Ou si cela vient de son caractères et que rien n’y changera…
Qu’en pensez-vous ? Et avez-vous des documents à me conseiller pour nous aider à avancer ensemble vers un respect mutuel…
En vous remerciant par avance…
Cordialement
Elodie Grandclément

Tom · 27 octobre 2020 at 22 h 49 min

Bonjour, merci pour toutes ces bonnes idées ! J’en utilise pas mal déjà ! Pour ma part, mon aînée était très colérique petite et je ne comprenais pas ce qu’elle voulait, cela la mettait dans des colères noires. Un ami m’avait parlé de la langue des signes et c’est vrai que c’est magique !! Nous avons pu communiquer différemment, elle a pu me dire en signe ce qui n’allait pas, et encore maintenant à 7 ans je m’en sers quand elle fait ses crises. Avec ma 2ème nous l’avons mis en place tout de suite et j’avoue qu’elle a eu bcp moins de frustration car elle était comprise grâce aux signes et maintenant à 2 ans, elle parle super bien et à un vocabulaire très riche ! Je recommande vivement, je l’avais fait par chez moi à Lille mais Juliette le fait en visio maintenant et ça vaut vraiment le coup !

Lydie · 28 décembre 2022 at 1 h 07 min

Merci beaucoup pour tous

    Julie · 28 décembre 2022 at 10 h 43 min

    On est heureux que ça vous parle et vous aide Lydie ! Julie de l’équipe Les Supers Parents

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