Résilience : comment surmonter les épreuves de la vie ?

Published by Camille et Olivier on

Salut ! Je m’appelle Sandra et je suis maman-coach d’un jeune et attendrissant Tiago de 4 ans, plein d’énergie et de vie. Sur mon blog enfantresilient.com, j’accompagne un maximum de personnes désireuses de développer la résilience des enfants afin qu’ils apprennent à pouvoir rebondir et grandir même dans l’adversité.

Aujourd’hui, c’est avec une joie non contenue que j’écris mon tout premier article sur la toile et en plus pour Camille et Olivier ! Milles mercis

Tout être humain EST capable de traverser les épreuves de la Vie. D’ailleurs, de multiples études menées sur la résilience permettent désormais d’en identifier le processus et les facteurs de protection. Nous pouvons donc muscler cette prodigieuse capacité chez notre enfant.

Nous, les parents modernes du XXIe siècle sommes chargé d’un beau paquet d’interrogations, d’’incertitudes et de culpabilité sur les bras.

Il arrive même parfois qu’on en vienne à se demander si l’on a bien fait de donner la vie quand le monde qui nous entoure semble vraiment être devenu totalement fou.

Bien sûr, depuis la nuit des temps, les parents ont dû composer avec ces équations à multiples inconnues. Et, comme tout le monde, j’en suis alors arrivée à me poser la question suivante : que faire pour aider mon enfant à pouvoir faire face à l’adversité ?

Chacun sa réponse, la mienne la voici : muscler ma résilience et celle de mon enfant.

D’abord, la modéliser jour après jour au sein de ma famille. Puis, pas à pas : inspirer d’autres parents, enfants, grands-parents, éducateurs, etc.

Tous les moyens de semer des graines de résilience sont bons. La voilà ma stratégie. Puisse-t-elle vous inspirer et vous donner aussi l’envie d’avancer envers et contre tout.

Dans cet article, au fil de l’histoire du héros de fiction Batman, je souhaite vous initier à la question du comment développer la résilience de votre enfant au XXIe siècle.

Mais, au fait : qu’est-ce que la résilience ? Et, en quoi est-ce important ?

Qu’est-ce que la résilience ? Définition

Résilience : qualité-ressource qui permet à une personne de pouvoir continuer à se développer de manière positive et équilibrée après un traumatisme.

Vous aimez les histoires ?

Installez-vous confortablement, elle sera courte. Promis.

Tout a commencé il y a 50 ans environ, à la suite de la publication d’une étude sur les enfants de l’île hawaïenne de Kauai. L’objet inédit de l’étude ?

Faire l’évaluation du bien-être physique et psychologique d’enfants nés en 1955 dans des conditions particulièrement difficiles (voire pour certains très traumatisantes).

Surprise !

Environ un tiers de ces enfants parvenaient à se développer et se transformer en adultes compétents, confiants, autonomes et épanouis malgré l’adversité sévère rencontrée dans leurs premières années de vie. C’est rassurant.

Ainsi, la psychologue américaine Emmy Werner, véritable pionnière en la matière, inaugura par cette étude un nouveau champ de recherche : celui de la résilience.

Selon moi, voilà une pépite à intégrer dans l’éducation de nos enfants.

Cette véritable faculté d’alchimiste de transformation du plomb-adversité en or-épanouissement mérite toute notre attention de parents au vu des multiples enjeux auxquels nos enfants devront faire face dans un avenir plus ou moins proche.

De plus, en tant que maman-coach d’un petit garçon de 4 ans et « ex-petite fille » ayant eu son lot d’adversités (harcèlements, deuils, discriminations, handicap auditif, burnout, …), la résilience est une ressource qui fait depuis toujours partie de ma vie.

Au fil des années, de mes rencontres, de mes lectures et expériences de vie, j’ai ainsi identifié les éléments essentiels à comprendre et mettre en place pour transformer sa parentalité sans culpabiliser en modélisant le plus simplement la résilience.

Si votre curiosité vous titille et que vous voulez d’ores et déjà en savoir plus, je vous invite à télécharger mon guide gratuit « 10 pistes pour transformer instantanément sa parentalité ». En vous inscrivant à ma newsletter vous recevrez un e-book de 32 pages bourré d’exemples et d’actions concrètes à mettre en place au sein de votre famille.

À présent, avant de lever le voile sur un des secrets bien gardés du célèbre et néanmoins mystérieux défenseur de Gotham City, je vais vous conter son histoire…

Bruce Wayne : une tragédie en 3 temps

Au cas où, vous avez vécu dans une grotte au cours de ces dernières années. Un rapide topo sur l’histoire de Bruce Wayne, alias Batman.

Issu d’une famille riche de bienfaiteurs de Gotham City, le jeune Bruce est élevé dans le grandiose manoir Wayne et mène une enfance très heureuse avec son papa, le respectable Dr Thomas Wayne et sa maman, la douce et tendre Martha Wayne.

Mais à l’âge de huit ans, c’est le drame.

Il assiste impuissant au meurtre tragique de ses parents lors d’un braquage qui tourne mal à la sortie d’un cinéma.

Désormais seul, il est élevé par Alfred, le majordome britannique du manoir.

Refusant de se résigner à la fatalité du malheur, le jeune orphelin fait alors le serment de débarrasser la ville du mal qui la ronge et commence alors un programme d’entraînement intensif aussi bien sur le plan physique qu’intellectuel.

Toutefois, il se rend compte que cela ne lui suffira pas pour mener sa guerre contre le crime. C’est alors que, signe du destin, une chauve-souris lui apparaît et inspire le jeune Bruce à devenir le chevalier noir, défenseur de Gotham City : Batman.

Ok. Mais en quoi ça peut vous être utile cette histoire vous demandez-vous ?

Cette histoire est riche d’enseignements. Ah bon ?

Oui, et je vais les décortiquer pour vous de manière inédite.

Étude de cas : Bruce, un enfant résilient ?

Réponse : Oui, sans l’ombre d’un doute.

Bruce est un enfant résilient qui est parvenu à transformer positivement le traumatisme du double assassinat de ses parents abattus froidement sous ses yeux.

Il y parvient car il y puise la détermination nécessaire pour mener à bien sa mission de justicier. Ainsi, il donne : une sens à l’inimaginable et naissance à Batman !

Mais, voyons cela de plus près.

Voici décodées pour vous les différentes phases du processus explorés par Bruce :

  • Tout d’abord, il passe par une révolte et qui se mue petit à petit en un refus de se sentir condamné au malheur. (Phase 1 : colère et déni)
  • Ensuite, l’orphelin fait le serment de sortir grandi de ce trauma et donne du sens à l’inimaginable, à sa douleur. (Phase 2 : acceptation et sens)
  • Bruce se met à rêver d’une autre réalité possible et se fixe l’objectif ambitieux d’éradiquer le crime dans sa ville (Phase 3 : rêve et mission)
  • Bruce s’entraine sur le plan physique et intellectuel avec détermination. Un moyen pour lui de transformer ses émotions en moteurs à réaction et l’aider à mener ses actions sans relâche (Phase 4 : mutation et guérison par l’action)
  • Bruce devient un homme faussement frivole. À la fois pour préserver son identité secrète mais aussi dans une attitude de déni qui consiste à créer l’illusion d’une personne forte afin de se protéger de la pitié de l’entourage même si une fragilité intérieure demeure (Phase 5 : déni et protection)
  • Finalement, Batman aime entre deux raclées ou au détour d’une discussion avec son tuteur de résilience Alfred, faire un trait d’humour. L’humour lui permet de ne pas se complaire dans la tristesse et de cesser d’être exposé aux yeux des autres comme une victime de la vie. (Phase 6 : créativité et dérision)

L’attitude résiliente est dynamique et passe par plusieurs phases.

Il existe autant de possibilités de rebondir que d’êtres humains sur Terre.

Toutefois, il est instructif d’analyser les facteurs encourageant cette résilience.

Dans le prochain point, je vais jeter des ponts entre les 7 nuances de résilience du chevalier noir et les pistes de développement d’une parentalité plus résiliente.

Les 7 nuances de résilience de Batman

1- La satisfaction des besoins fondamentaux :

C’est l’évidence pour tout parent bienveillant.

Notre mission de parents : veiller à leur satisfaction dès les premiers instants.

Tout comportement est l’expression d’un besoin.

Nous parlons ici de besoins, pas de préférences, de désirs ou d’envies.

La distinction est aussi déterminante qu’un penalty en finale de coupe du monde. Elle vaut la peine de s’y attarder un peu.

Besoin : exigence de quelque chose qui est nécessaire à la vie.

Envie ou préférence : moyen envisagé pour combler un besoin (parfois à tort)

Votre enfant a besoin de s’hydrater, pas de boire une boisson sucrée (= envie).

Limpide.

Dans le cas de Bruce, vu les moyens dont disposent la famille Wayne, on peut a priori imaginer que ces besoins fondamentaux ont été comblés sans faille aucune.

Boris Cyrulnik, spécialiste de la résilience, le qualifierait de « bien parti de l’existence » qui a bénéficié d’une niche sensorielle riche dans la période 0-3 ans.

De plus, il est aussi à supposer que les parents de Bruce veillent également à combler leurs propres besoins avec autant de soin ! À bons entendeurs…😊

Besoins comblés, attachement favorisé.

2- L’attachement :

(Je vous recommande l’excellent article sur le sujet du blog de Papa Positive)

Tout enfant a besoin d’au moins une personne faisant preuve d’amour, de bienveillance, d’écoute, de patience, de respect, qui encourage l’effort, facilite l’expression des émotions et devient le modèle positif de référence de l’enfant.

D’ailleurs, les parents de Bruce l’avaient très bien compris.

En fait, à la sortie du cinéma, on les voit justement entretenir un lien d’attachement très fort et privilégié avec leur fils. Bruce est bien entouré par un couple parental uni, stable, soutenant, bienveillant et aimant.

Rien que ça oui. Des modèles de parents parfaits en somme.

Pfffff…la tâche vous parait-elle énorme et bien laborieuse dans la réalité ?

Rassurez-vous, c’est de la fiction : ces parents-là n’existent pas ! 😊

Et, cela n’empêche pas que par moment…

Trop ou pas assez, vous avez le sentiment de ne jamais faire ce qu’il faut.

Résultat des courses : la culpabilité pointe vite le bout de son nez.

Vous subissez la situation. Je suis aussi passée par là…

C’est une impasse, la culpabilité mène à l’inaction.

Pour en sortir, une seule issue possible : AGIR petits pas après petits pas.

Je vous le garantis : mieux vaut des petites actions accomplies chaque jour dans la durée qu’une action spectaculaire réalisée une fois tous les printemps.

Soyons constants ET imparfaits 😊

Une première piste d’action : être pleinement présent pour votre enfant.

L’important pour votre enfant est la qualité plutôt que la quantité.

Aussi, commencez par le début du début : soyez bienveillants avec vous-mêmes !

On ne le dit jamais assez :

Parents présents aux besoins comblés, enfants durablement rassurés.

3- Le tempérament flexible

« Il est bon d’être ferme par tempérament, et flexible par réflexion » (Luc de Clapiers)

Faire preuve de flexibilité réactionnelle consiste à prendre le temps de réfléchir avant de réagir par automatisme à une situation perçue comme « menaçante ».

Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour l’enseigner petit à petit à votre enfant.

À la maison, nous privilégions entre autres procédés :

  • Le trio dynamique : introspection – empathie – coopération.
  • La stratégie ‘CARS’ : confiance, attention, réconfort, sécurité.
  • La parentalité ludique : jeux de société, de rôles et jeu libre.

Notre approche préférée : l’accroissement de la flexibilité de Tiago par le jeu.

Jouer : c’est le métier des enfants ! Autant capitaliser dessus. 😊

Ainsi, vous encouragez votre enfant à explorer en toute confiance et sécurité ses multiples talents et compétences au travers du jeu.

De plus, si vous prenez le temps de jouer avec lui, vous l’aidez à intégrer qu’il est important à vos yeux et que vous l’aimez tel qu’il est.

En bonus, cela développe à fond les ballons son estime de lui. 😉

Mais, jouer, c’est aussi utile pour :

  • Apprendre à écouter
  • Développer le sens de l’observation
  • Ajuster ses réactions et émotions
  • Intégrer la coopération et la compétition
  • Etc., etc.

Bref, le jeu est un fabuleux atout pour la boite à outils du parents résilients.

Maintenant, revenons-en à Bruce. Enfant à la flexibilité bien musclée.

Rien de surprenant vu le soin apporté à la satisfaction de ses besoins fondamentaux dès son plus jeune âge et l’attachement dont il a pu bénéficier AVANT son traumatisme.

Ainsi préparé, il est alors capable de faire germer les graines de résilience nécessaires pour surmonter cette épreuve traumatique et y répondre positivement. Nos enfants méritent d’être préparés comme Bruce l’a été.

L’impulsivité empêche la résilience, la flexibilité lui permet d’éclore.

4- Estime et connaissance de soi

Mais ce n’est pas tout.

Soutenu par son tuteur et majordome Alfred, Bruce se lance dans l’apprentissage frénétique de toutes les matières qu’il juge utile à servir sa quête de guérir Gotham City de la gangrène criminelle qui la consume à petit feu : criminologie, chimie, art du camouflage et de la fuite, arts martiaux, médecine légale, ventriloquie, langues étrangères et j’en passe.

Il applique une leçon vieille de plus de plus de 2000 ans :

« Connais-toi toi-même » (Socrate)

La présence rassurante d’Alfred et le maintien d’un équilibre dans son éducation lui permettent ainsi de favoriser sa connaissance de soi et de se construire une estime de soi stable.

Quand un enfant évolue dans un environnement varié et équilibré, l’apprentissage est enthousiaste, avide, naturel et joyeux.

La notion importante à retenir dans ce point est celle d’équilibre.

Cette recherche d’équilibre est bien trop souvent négligée à tort.

Pour s’en rapprocher, instaurez des rituels.

En voici sept que je vous propose d’explorer :

  • Temps de partage : tête à tête câlin, promenade en famille dans les bois.
  • Temps d’activité physique : vélo, corde à sauter, course, gymnastique.
  • Temps de détente : exercice de respiration, farniente, lecture.
  • Temps de concentration : puzzle, bricolage, peinture, coloriage.
  • Temps de jeu : jeux de rôles, jeux créatifs, jeux de société, jeu libre.
  • Temps de sommeil : sieste, rituel du coucher.
  • Temps d’introspection : réflexion au calme sur les émotions et pensées.

En apportant tous les jours une portion de chaque, vous permettez au cerveau de votre enfant de s’équilibrer plus facilement face aux contrariétés de la Vie.

Une dernière astuce : observez la composition de sa journée type à l’école et son « assiette bien-être idéale » composée des 7 temps d’activités cités plus haut. Puis, veillez à combler les temps peu ou pas représentés.

C’est redoutable d’efficacité. 😊

Cela nécessite de la discipline mais le jeu en vaut la chandelle.

Équilibre, connaissance et estime de soi : un tiercé gagnant de résilience.

5- Distanciation par l’humour

Vos diablotins chéris poussent des beuglantes à vous faire exploser les tympans, vous vous êtes fait laminer par votre patron en public, un virus mal fichu a démoli votre PC, un fou du volant a manqué de vous emboutir de peu et votre moitié a encore oublié d’acheter du papier WC : bref, c’est une belle journée pourrie. Peut-être même, pour couronner le tout, que c’est lundi ! 😉

Dans ces moments-là, vous avez juste envie de vous exiler sur une île déserte.

Et si vous ralentissiez un instant et décidiez de penser autrement ?

Plutôt que de vous exiler, reconnectez-vous.

D’abord, à vous. Ensuite, aux autres.

Une manière ludique de le faire : par l’humour et le rire !

Même Batman s’y met en plein combat contre son ennemi juré :

Joker : « De la combativité ? J’aime ça ! »

Batman : « Alors, tu vas m’adorer ! »

La distanciation par l’humour est une façon de rendre un situation difficile plus légère et digeste. Vous pensez ne pas être doué d’humour ?

Détrompez-vous ! Simple question d’entraînement.

De plus, votre enfant appréciera certainement vos blagues « maison ».

Mais attention : on peut rire mais pas se moquer !

Chez nous, il nous arrive de prendre des « drôles » de voix pour donner des instructions à Tiago, alléger une tâche ennuyeuse en faisant le contraire de la norme (lors de l’habillage : enfiler distraitement les chaussettes aux mains ou le pantalon sur la tête), s’improviser marionnettistes, etc.

Cela aboutit en éclats de rires et apporte plus de joie et de sérénité dans nos cœurs. Le rire détend.

Surtout dans les moments plus critiques de la fin de journée. 😉

On rit, on coopère.

 « L’Amour pour épée, l’humour pour bouclier » (Bernard Werber)

Cool non ? Allez, je vais vous donner encore une petite astuce.

L’humour n’est qu’une possibilité parmi d’autres.

En réalité, toute activité qui permet de canaliser les émotions enclenche le mécanisme de distanciation bien utile au déploiement de la résilience.

En effet, la pratique des arts martiaux de Batman lui permet d’exorciser sa tristesse et sa colère et muer sa soif de vengeance en soif de justice.

Le champ des possibles est infini, adaptez-vous aux talents de votre enfant.

Ici, il nous arrive de rejouer des épisodes inédits des « Pyjamasques » et d’inventer de nouveaux scénarios pour bouger comme des Pyja-zigotos.

Testez, essayez, explorez. Apprenons la résilience en s’amusant !

6- Capacité à donner du sens

Voilà venu, le moment de parler d’une capacité qui envoie du lourd : la capacité à donner du sens à l’impensable.

Pour votre enfant, la perte de ses parents est IMPENSABLE.

Tout comme pour vous quand la perte d’un être proche parait insupportable.

Alors, imaginez ce que le petit garçon de huit ans se prend en pleine face lors du double assassinat de ses parents impitoyablement tués sous ses yeux…

Là, c’est de la fiction. Mais dans la réalité, un drame aussi peut vite arriver.

Cette vérité vous dérange ? Je ne suis pas là pour vous ménager.

Je veux doucement vous bousculer et vous donner l’irrésistible envie d’agir !

Vous donner une raison de plus d’encourager la résilience de votre enfant.

Réveiller le désir ardent qui sommeille en vous de bouger pour ce qui est vraiment important pour VOUS.

Les enfants imitent. Nous sommes leurs modèles.

Adoptons donc une attitude résiliente.

Comment pouvez-vous procéder ?

  • Nourrissez une révolte positive contre la fatalité du malheur avec des phrases comme : « Je vais surmonter cette épreuve, me transformer et trouver des solutions pour avancer ».
  • Lancez-vous un défi qui donne du sens quand l’adversité frappe à votre porte. Tout comme Batman lorsqu’il fait le serment d’éradiquer la criminalité en endossant le rôle de justicier masqué.
  • Promettez-vous de tout faire pour accomplir votre rêve et offrir un avenir meilleur, plus soutenable et épanouissant à votre enfant.
  • Ou encore, faites au mieux pour aider votre enfant à pouvoir transformer en grandissant le plomb de l’adversité en or scintillant et radieux de l’épanouissement grâce aux outils parcourus précédemment.

Faites-le pour vous, pour votre famille.

Ce n’est pas facile. C’est vrai.

Nul n’est parfait : nous sommes des êtres humains.

La preuve avec ce qui suit J

7- Altruisme

Altruisme : Comportement caractérisé par des actes désintéressés, ne procurant pas d’avantages apparents et immédiats à l’individu qui les exécute mais qui sont bénéfiques à d’autres individus et qui peuvent favoriser sur le long terme un vivre ensemble harmonieux. (Source Wikipédia)

Le jour Bruce Wayne est un généreux mécène philanthrope à la Bill Gates. La nuit, il devient Batman, ardent défenseur des citoyens opprimés de sa ville.

Avouez-le, vous aussi un jour vous avez croisé la route d’un altruiste.

Plus d’une fois même. Cela a même embelli votre journée.

Je sais même que vous-mêmes avez déjà accompli un acte désintéressé pour autrui sans rien attendre en retour. Sans raisons. Juste comme ça.

Quand le sort s’acharne contre vous, deux choix s’offrent alors à vous.

Vous effondrer ou rebondir.

Faites le mauvais choix et vous voilà embarqué dans l’engrenage des réactions automatiques peu constructives voire même destructrices.

Vous entrez en « zone rouge » et sans vous en rendre compte, vous vous refermez comme une huitre. Au revoir l’altruisme.

Voulez-vous que cela soit pareil pour votre enfant ? Non, bien sûr.

Vous voulez lui apprendre à faire mieux, à coopérer même dans l’adversité.

C’est d’ailleurs pour ça que vous êtes encore en train de me lire.

Mon propos ici est d’attirer votre attention sur l’importance de préserver et développer ce que l’on nomme l’intelligence du cœur dès le plus jeune âge.

Dans un monde où l’exploitation des ressources (même humaines !) n’a pas de limites, choisissez de favoriser le développement de l’intelligence émotionnelle de votre enfant et ainsi contribuer à l’émergence d’un autre monde plus respectueux de la planète et des êtres humains qui l’habitent.

Et, évitez qu’un jour ce soit votre enfant la ressource à exploiter…

Non vraiment, c’est important.

L’éducation de nos enfants n’est rien de moins qu’un enjeu de société.

Maintenant, c’est à vous de décider : quel avenir voulez-vous pour vos enfants ? Celui du chaos ou celui de l’espérance ?

Si tout comme moi, vous choisissez le récit de l’espérance en mouvement…

Cheminons ensemble pas à pas

 À retenir :

  1. À combler les besoins de ton enfant, tu veilleras.
  2. L’attachement, tu nourriras.
  3. La flexibilité, tu encourageras.
  4. L’estime et la connaissance de soi, tu renforceras.
  5. La distanciation, tu apprendras.
  6. Un sens positif à l’adversité, tu donneras.
  7. L’altruisme et l’espérance, tu transmettras.

Comme Alfred, soyez tuteurs de résilience !

 « Le héros peut être en chacun, même en celui qui fait une chose aussi simple et rassurante que mettre un manteau sur les épaules d’un garçon et ainsi lui faire comprendre que le monde ne s’est pas écroulé » Batman

Voilà. Tout est dit.

Comme Alfred, offrez un soutien aimant, bienveillant et réconfortant à votre enfant.

Incarnez la résilience pas à pas en alimentant patiemment votre attachement.

Comme le riz safrané dans la paëlla ou la double cuisson des vraies frites : c’est tout simplement FONDAMENTAL. 😉

J’espère qu’au travers de mon article et l’histoire de ce héros, vous apprivoisiez désormais l’intérêt de cette éducation à la résilience.

Agissez comme vous le pouvez et devenez le tuteur de résilience de vos Batkids.

Ils le méritent sûrement ! 😊

Merci de m’avoir lue et au plaisir d’échanger avec vous.

Votre Batmum d’un jour

Sandra

Enfant Résilient – Un blog pour apprendre à rebondir et grandir ensemble pas à pas

Mon article vous a plu ? Envie d’en savoir plus sur la résilience ? Inscrivez-vous à ma newsletter, téléchargez mon guide « 10 pistes pour transformer instantanément sa parentalité » et cheminons ensemble pas à pas.


3 Comments

Sandra Ruiz Gonzalez · 3 octobre 2019 at 8 h 52 min

Pour ceux et celles qui auraient des questions, un avis, un partage à faire, je me ferais une joie de vous lire et d’y répondre 🙂

Valentine - Parents en Equilibre · 4 octobre 2019 at 13 h 34 min

Un article vraiment complet qui éclaire la notion de résilience dans un sens plus large et qui peut vraiment être utile à énormément de Parents.

Je te rejoins également sur l’importance d’aider notre enfant à être résilient mais aussi de s’appliquer toutes ces bonnes intentions à nous même.

Merci pour cet article et bravo

    Sandra Ruiz Gonzalez · 4 octobre 2019 at 15 h 41 min

    Merci Valentine ! C’est une première et le début d’une longue série d’articles qui auront toujours pour intention de servir.

    La résilience est un sujet simple et complexe à la fois, tant d’éléments qui s’interconnectent.

    Au travers de mon blog, je souhaite rendre cette notion plus accessible et pratique car les bienfaits sont multiples : pour nous, les enfants, la planète, à court-moyen et long terme. Je peux en parler des heures sans me considérer comme une experte du sujet.

    Je continue d’apprendre tous les jours.

    La Vie est un jeu ! ^_^

    Merci pour tes encouragements

    P.S : je me suis abonnée à ta chaîne YT et ajouté ton blog dans mes favoris. Restons en contact Valentine 🙂

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