4 clés pour mieux vivre votre nouvelle vie de maman !

Published by Camille et Olivier on

Cette semaine nous accueillons Catherine Boilard du blog Tout-est-énergie ! Dans cet article, Catherine nous livre ses clés pour mieux vivre votre nouvelle vie de maman et profiter de façon plus posée et sereine de votre bébé.

Est-ce qu’il vous arrive de vous sentir dépassées ? De penser que vous n’êtes pas à la hauteur dans votre rôle de maman?

Je vous rassure, nous sommes plusieurs à passer par ce chemin et bonne nouvelle, nous pouvons nous en sortir heureuses et grandies!

Voici les 4 clés qui m’ont aidée à me libérer de ces mauvaises pensées et mauvaises énergies :

  • Acceptez de ne pas dormir
  • Osez demander de l’aide
  • Arrêtez d’essayer de tout lire
  • Cessez de vouloir instaurer une routine

Acceptez de ne pas dormir

Conseil 1

Photo de George Ruiz

Lorsque nous avons un jeune bébé, nous rêvons de pouvoir dormir plusieurs heures d’affilées. Nous aimerions tellement qu’il fasse ses nuits. Quand nous regardons autour de nous, nos copines semblent avoir le teint radieux et disent que leur bébé fait ses nuits depuis qu’il a 3 semaines. Le nôtre est rendu à 7 mois et ça a été tout un événement si nous avons eu 2 nuits de 6 heures d’affilées.

Nous nous remettons donc en question afin de savoir : « Qu’est-ce que je fais de travers? » Nous ressentons de la culpabilité, nous nous croyons une mauvaise maman et nous vivons beaucoup de frustration.

Manque de sommeil

Alors, je m’adresse à vous, mes chères mamans, qui êtes en train de vivre cette situation. J’aimerais vous dire que le fait d’accepter de ne pas bien dormir pendant la première année enlève les frustrations et le sentiment d’échec répétitif créés par notre désir que notre bébé fasse ses nuits. Vous enlevez alors la pression que vous vous mettiez et tant mieux s’il fait ses nuits à 4 mois, ça aura été mieux que 1 an et si c’est 1 an, c’est correct. En ne vous mettant pas d’objectif à court terme, vous éliminez une source de stress.

Je ne dis pas que vous serez pleine d’énergie, mais au moins, les sentiments négatifs qui drainent votre énergie ne seront plus là. Il vaut mieux accepter la situation telle qu’elle est plutôt que de mettre beaucoup d’efforts pour que ça change sans obtenir les résultats escomptés. L’acceptation permet de préserver votre énergie et de vivre des moments plus agréables avec votre bébé. Vous ne vous créez pas d’attente, donc pas de pression inutile. Juste le ici et maintenant.

 

Osez demander de l’aide

Même si nous disons à notre entourage à quel point nous sommes fatigués, ils n’offriront pas automatiquement leur aide. Laissez tomber les sous-entendus et les devinettes. Nommez de façon claire vos besoins et demandez ce qui vous serait réellement utile. Peut-être, diront-ils : « non » et c’est correct, mais la majorité des fois, votre entourage tentera de vous aider.

Conseil 2

Photo de Kevin Baird

Si vous vivez loin de votre famille, sachez qu’il existe des organismes qui viennent en aide aux mamans de jeunes enfants afin de leur donner un peu de répit. J’ai demandé l’aide d’un tel organisme dans ma ville et ça a été une expérience très enrichissante.

Les personnes qui offrent ce type de soutien ont une vaste expérience et savent vous donner de bons conseils. Elles sont calmes et rassurantes. N’hésitez pas à demander de l’aide, ça vous permet de vous détendre et de prendre du temps pour vous tandis que votre bébé a quelqu’un de super attentionné pour lui.

Il est très important que vous ne vous oubliiez pas. Si vous vous mettez toujours de côté pour satisfaire tout le monde, vous ne pourrez pas rester équilibré et vous ne donnerez plus le meilleur de vous-même. Il faut se remplir avant de pouvoir donner. Je l’ai moi-même appris à mes dépens.

 

Arrêter de tout lire

S’il vous plaît, arrêtez de tout lire ce que vous trouvez sur un sujet. Par exemple, votre enfant ne boit ou ne mange pas beaucoup. Alors, vous commencez votre quête :

  • Recherches sur internet (blogs, sites, forums, etc.)
  • Emprunts de livres à la bibliothèque
  • Achats de livres à la librairie
  • Vous en parlez à votre conjoint, votre maman, votre belle-maman, vos amies, etc.
  • (les mamans sont vraiment pleines de ressources)

Après avoir tout lu sur le sujet, vous ne savez pas encore comment régler ou améliorer la situation. Il y a des conseils divergents et vous ne savez plus quoi faire. Vous auriez envie soit de crier ou de pleurer. La solution parfaite vous semble introuvable.

Lorsque nous sommes fatigués, notre cerveau ne fonctionne plus de façon rationnelle. Il est en mode survie, c’est-à-dire qu’il veut rapidement trouver une solution pour ne plus ressentir cet état de panique. Alors nous courons dans tous les sens et c’est là le piège. À force d’être dans l’action, nous nous épuisons.

Il est préférable de s’informer sur le sujet auprès d’une ou deux références et ensuite de s’asseoir quelques minutes et de réfléchir. Nous devons nous poser les questions suivantes :

  • « Qu’est-ce qui correspond le mieux à mon enfant? »
  • « Quelle approche me ressemble le plus? »

Écoutez votre intuition, votre petite voix. Vous pourrez l’entendre seulement si vous prenez un temps d’arrêt et que vous lui faites de la place. Un temps d’arrêt peut être beaucoup plus profitable que bien des lectures.

 

Oubliez la routine

Dès la naissance de votre bébé, vous souhaitez instaurer une routine pour les boires et les siestes. La routine rassure le parent et lui permet de savoir quoi faire et quand le faire. Par contre, le bébé aime que nous répondions à ses besoins d’être nourris, langés, réchauffés, réconfortés, consolés quand il le ressent et non quand l’horaire le dicte.

Le bébé n’est pas analysable comme un système, ce qui fonctionne une journée ne marchera pas nécessairement le lendemain et c’est correct ainsi. À mon premier enfant, j’avais une feuille de statistiques qui aurait pu étourdir n’importe quel statisticien et je pensais vraiment trouver l’équation gagnante. À chaque fois que je pensais l’avoir enfin trouvé, mon bébé ne suivait pas la « supposée équation » et je revivais l’échec et la frustration du début.

J’avais cru que la routine serait la solution à ma fatigue, mais lorsque j’ai compris que ma quête de routine m’épuisait, m’énervait et nuisait à mon moral. J’ai arrêté de la rechercher et j’ai enfin vécu le moment présent. J’ai recommencé à profiter pleinement du temps passé avec mon bébé. Ce temps est si précieux, car il passe tellement vite.

Mon bébé a donc trouvé une maman plus calme, plus posée. En étant plus détendue, j’ai pu profiter des moments de tendresses magiques que seuls les bébés peuvent nous donner. Et j’étais là, prête à les accueillir et non dans ma tête à penser à quelles techniques je pourrais essayer le lendemain ou à pleurer sur mon sort.

Bisous bébé

Photo de Darren Johnson / IDJ Photography

Nous sommes faits d’énergie et nous vibrons en énergie ce que nous portons dans notre cœur. Si nous sommes stressés, notre bébé le ressentira et il s’agitera. Si nous sommes calmes, notre bébé sera calme.

Avez-vous déjà vu un bébé hurlant qui s’agite dans les bras de sa maman ou de son papa? C’est à ce moment que la grand-maman toute calme et sûre d’elle arrive et prend le bébé. Il ressent son calme et sa confiance et il s’endort paisiblement.

Nous émanons nos états émotionnels dans nos corps énergétiques et ceux-ci sont captés par notre entourage. Éliminez vos nombreuses attentes et vivez dans l’acceptation des événements. En étant bien ancré dans le moment présent, vous serez en mesure d’offrir la meilleure maman à votre enfant.

Retrouvez Catherine Boilard sur son blog Tout-est-énergie !

 

 

 

 

 


7 Comments

Emmelyne · 20 novembre 2015 at 10 h 49 min

J’adore vraiment votre site. Il ne fais que confirmer ce que je pense. Ma « belle mère », m’as fais passer un livre sur comment éduquer et rendre ses enfants heureux. Je ne l’ai même pas regardé. Direct retour chez elle. Je lit vos articles qui sont le résultat de votre propre expérience donc, beaucoup mieux que n’importe quel autre ouvrage.
Puis je part du principe que les erreurs faites avec ses propres enfants, elle ne peut pas les corriger à travers les miens. Que chacun reste à sa place. N’étant que la grand mère, elle n’as pas à imposer sa vision de faire les choses. Mon premier ayant 4 ans, il est pas malheureux du tout et est très poli, toujours joyeux, plein de vie. J’ai su tirer profit de tout ça grâce à votre site. Merci beaucoup

Camille et Olivier · 20 novembre 2015 at 14 h 48 min

Hello Emmelyne,
Ce n’est pas toujours notre propre expérience, mais lorsque nous publions celle d’autres personnes (en l’occurrence dans cette article c’est celle de Catherine), c’est que nous sommes parfaitement en accord avec elle ce qui est écrit.
Merci beaucoup pour votre message et vos encouragements !
A très bientôt

karine · 20 novembre 2015 at 18 h 25 min

Article rassurant pour les parents, mais pourquoi ne s’adresser qu’aux mamans ? Sont-elles seules condamner à ne pas dormir la nuit, à se préoccuper des repas, des heures de sieste, des soins etc… ? Sur un site tel que celui-ci que j’aime par ailleurs beaucoup, je suis un peu déçue de retrouver ce stéréotype. Oui c’est vrai celà reflète une certaine réalité – qui évolue pourtant beaucoup il me semble (mon compagnon est en train de faire le bain de mes deux filles), mais plus on la décrit comme normale et moins vite on changera les comportements. Vive les papas qui se lèvent la nuit !

    Catherine · 20 novembre 2015 at 20 h 11 min

    Bonjour Karine,

    Lorsque j’ai écrit mon article, je me suis adressées aux mamans de façon spontanée. C’était plus facile pour moi de me mettre à leur place.

    Je suis du Québec et ici nous avons la chance d’avoir un congé de maternité de 50 semaines. Le fait que nous passons plus de temps avec nos bébés, nous amène à nous interroger davantage et à nous remettre en question. C’est pourquoi mon article était axé pour les nouvelles mamans.

    Une fois le congé de maternité terminé les soins accordés aux enfants sont donnés autant par le papa que la maman. Mon conjoint pourrait vous le confirmer. 😉

    J’espère que mon explication vous éclaire et j’invite tous les papas qui pourraient se reconnaître dans mon article de le lire.

    En me focusant sur mon vécu de maman, je ne voulais aucunement diminuer l’importance du papa.

Mapom2chou · 20 décembre 2015 at 15 h 25 min

Merci merci merci!!
C’est exactement les conseils dont j’avais besoin!!
Mon fils a 3 mois et demi et je me stresse depuis quelques semaines à essayer de lui donner un rythme, à trouver des solutions pour le faire dormir « à l’heure qu’il faut » et à essayer de « lui apprendre à s’endormir seul pour éviter les mauvaises habitudes »..
Bref bcp de pression et forcément bcp d’échecs qui me minent le moral et me font me sentir incompétente dans ce nouveau rôle..
La solution est en effet de lâcher prise, ça fait du bien de le lire!

Julien du blog Voyagebaby.com · 14 janvier 2016 at 14 h 21 min

Bonjour,

Merci pour ces 4 clés qui aident à trouver du « relâchement », ou encore pour le dire autrement à faire aussi usage de son intelligence émotionnelle en tant que parent. ça me parle aussi en tant que père.

Cela dit, il ne faut pas non plus se leurrer dans l’autre sens. Nos capacités de « pleine conscience », aussi développées soient elles, ne font pas tout.

Utilisée à bon escient, notre envie d’apprendre, de mieux comprendre ou encore de mieux nous organiser sont très utiles.

Pour le dire autrement, attention à ne pas « jeter le bébé avec l’eau du bain ».

L’intelligence rationnelle et émotionnelle se combinent ensemble pour le meilleur ! (même si on a encore tendance à les opposer souvent entre elles dans notre culture).

De part mon expérience, c’est cette approche qui nous réussit le mieux au quotidien comme en voyage.

Qu’en pensez-vous ?

Julien
wwww.voyagebaby.com
Voyagez avec bébé plus simplement et plus serein

Angélique Mathieu-Tanguy · 28 mai 2016 at 16 h 37 min

On peut lire aussi des trucs de grands-mères aussi, si notre enfant ne mange pas beaucoup, ou ne dort pas beaucoup par exemple.

En général il y a toujours d’excellentes solutions quand on regarde ça sur le net.

C’est vrai aussi qu’un bébé au même titre qu’un animal, ressens toutes nos émotions, et une maman très nerveuse qui ressasse sans cesses des angoisses de frustration ou autres, se demandera toujours pourquoi son bébé pleure tout le temps quand il est dans ses bras, alors qu’il est tout calme avec quelqu’un d’autres.

Dommage que ses mamans n’en connaissent pas la raison, car elles s’imaginent alors qu’elles ne savent décidément jamais s’y prendre avec leur bébé, et se font mille sangs d’encre. 🙁

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