NON ! Les interdits, frustrations et limites ne donnent pas un sentiment sécurité à l’enfant ! (Interview d’Isabelle Filliozat)

Published by Camille et Olivier on

En pleine préparation d’une tournée de conférences, Isabelle Filliozat a quand même trouvé le temps de répondre à quelques-unes de nos questions de parents “imparfaits”, mais toujours aussi convaincus des bienfaits que peuvent apporter à nos enfants la démarche de parentalité positive !

Isabelle Filliozat 2013

Camille et Olivier de Supers Parents : Bonjour Isabelle, vous nous faites l’immense honneur de relire certaines des Fiches Outils que nous sommes en train de créer (notamment celles traitant de la parentalité positive)… et nous nous rendons compte que, malgré toutes nos lectures, nos formations, notre implication dans l’apprentissage de la parentalité positive… nous faisons encore beaucoup d’erreurs !
Comme beaucoup d’autres parents, nous sommes encore (selon vos termes) « trop enfermés dans le paradigme psychanalytique de la théorie des pulsions (Freud) » qui voit l’enfant comme un petit être tyrannique qu’il faut canaliser en lui imposant des règles et limites strictes. Comment en sortir une bonne fois pour toutes ?

Isabelle Filliozat : Notre culture est si imprégnée de ces croyances et de ces habitudes de réaction qu’il me parait illusoire de se débarrasser de ces idées une bonne fois pour toutes. Nous avons à être vigilants sur cette tendance à interpréter les comportements des enfants comme dirigés contre nous. Mais au fur et à mesure que les informations scientifiques sur le fonctionnement du cerveau de l’enfant seront diffusées, je pense que cela changera radicalement notre perspective. Nos interprétations nous permettent de donner du sens à des réactions que nous ne comprenons pas. Or, Les neurosciences explorent le cerveau de l’enfant comme jamais avant. Nous n’en sommes plus réduits à devoir interpréter, nous pouvons décoder.

 

NON ! Les interdits, frustrations et limites que nous donnons à l’enfant ne lui donnent pas un sentiment sécurité. Et ne lui donnent pas non plus les « bonnes » bases de la socialisation. Passons sur cette connotation morale « bonnes » bases, ceci est le dada de la psychanalyse (française) avec sa théorie des pulsions qui a fait tant de mal à l’éducation des enfants.

 

Ce qui donne le sentiment de sécurité aux enfants, c’est l’attachement, l’attention du parent à ses besoins, le respect, etc… c’est aussi la liberté, les permissions et les consignes qui aident à savoir comment faire ceci ou cela en toute sécurité. Les seules limites qui donnent de la sécurité sont celles de l’enfant. Il se sent en sécurité si nous lui enseignons qu’il a des limites et qu’il a le droit de les faire respecter par ses frères et sœurs, par les gens, et même par nous. » Ton corps est à toi, et si ce qu’on te fait te fait non à l’intérieur, tu as le droit de dire Stop. », « ce stylo est à toi et si tu ne veux pas que ta petite sœur joue avec, tu as le droit de le mettre sur cette étagère en hauteur ».

 

Un interdit est toujours dangereux parce que le cerveau de l’enfant est un cerveau humain, c’est à dire avec un lobe frontal qui veut diriger ses propres comportements (donc risque de mobiliser de la rébellion). De plus, il est formulé en négatif le plus souvent et donne donc une mauvaise direction au cerveau de l’enfant.

 

Qu’est ce qui donne le plus de sécurité : “Il est interdit de courir sur la chaussée. Tu dois me donner la main en traversant.” Ou “Tu peux marcher et courir sur le trottoir, sur la chaussée, tu marches en me tenant la main.” ?

 

Il suffit de sentir le léger stress que nous éprouvons tous, les humains, lorsqu’on nous donne un ordre ou un interdit pour vérifier que cela ne nous met pas du tout en sécurité.

Rythme cardiaque accéléré = peur
Rythme cardiaque ralenti = sentiment de sécurité

 

A noter aussi : la liberté donne davantage de sécurité que les limites. Est ce que je me sens plus en sécurité si je dois lever le doigt pour demander la permission d’aller faire pipi ? Ou si je sais que j’ai la liberté d’aller faire pipi quand j’en ai besoin parce que c’est un besoin naturel, et que la consigne est que je préviens la classe et j’emmène avec moi un copain ?

 

La sécurité, le plaisir, sont des conséquences de la satisfaction des besoins d’attachement et de liberté.

Camille et Olivier de Supers Parents : Un autre point est ressorti de nos récents échanges : notre difficulté à différencier sentiments et émotions. Pourriez-vous nous expliquer les différences fondamentales entre les deux ?

Isabelle Filliozat : Une émotion est une réaction physiologique de l’organisme. Nos émotions nous aident à nous adapter à notre environnement.

La peur nous permet de faire face au danger,

La colère de protéger notre espace, notre territoire, de restaurer la justice et de réparer notre intégrité quand elle a été blessée.

La honte nous maintient dans une certaine conformité au groupe auquel nous appartenons, et nous évite de blesser autrui.

La tristesse est l’émotion de l’acceptation de la perte.

La joie nous indique notre direction de vie et favorise l’apprentissage.

L’amour nous rapproche les uns des autres.

Les émotions sont universelles. Tous les humains les ressentent dans les mêmes circonstances.

Les sentiments, eux, sont individuels et fonction de notre histoire. Un sentiment nécessite une élaboration mentale.

 

Nombre de nos réactions émotionnelles (et de celles de nos enfants) ne sont pas des émotions, mais des sentiments ou des réactions émotionnelles parasites.

 

Un enfant qui pleurniche par exemple parce que l’eau est trop chaude, puis trop froide, puis que la serviette ne couvre pas ses orteils… n’éprouve pas de la tristesse ! Il est dans une réaction parasite camouflant une autre émotion. En l’occurrence, de l’anxiété par rapport à l’école ! Eh oui, les réactions émotionnelles parasites n’ont souvent rien à voir avec le problème sous-jacent. C’est pour cela qu’elles sont incompréhensibles pour le parent et qu’il les classe un peu rapidement dans la catégorie « caprice ».

 

Les caprices, c’est tout ce que l’adulte ne comprend pas.

Camille et Olivier de Supers Parents : Nous savons que l’émotion est au centre de votre expertise, notamment à travers votre « Ecole des intelligences relationnelles et émotionnelles », et nous sommes ravis de très bientôt passer le stage « la grammaire des émotions », dont un des objectifs est de guérir nos blessures d’enfant et de « nous libérer des émotions que nous retenons et qui nous détruisent ».

La question que nous souhaitions vous poser depuis longtemps est la suivante : est-il possible d’entamer une démarche de parentalité positive sans avoir fait ce « retour sur notre propre enfance » au préalable ? Nous pensons notamment aux personnes qui ne peuvent (faute de temps ou d’argent) ou ne souhaitent pas faire cette démarche. Y a-t-il des pistes à suivre pour tenter de faire ce travail par soi-même ?

Isabelle Filliozat : Oh oui, il est possible d’entrer dans la parentalité positive sans guérir son passé ! Heureusement. Nombre de gens ayant lu un de mes livres ou même m’ayant juste entendue en conférence m’ont dit avoir cessé de frapper leur enfant ou de le punir et avoir radicalement transformé leur attitude et l’atmosphère familiale.

 

Ceci dit, clairement, nous sommes parfois pris par notre passé, happés dans notre histoire à notre insu et cela déclenche des réactions excessives. Nous entrons dans des fureurs hors de proportion avec le problème ou sommes démunis devant une situation pourtant relativement simple. Dans ce cas, il est utile de commencer une démarche. Tous mes livres comportent des exercices, car il me parait important depuis toujours que chacun puisse s’approprier son chemin. Le livre « « Trouver son propre chemin » peut être un bon début.

Camille et Olivier de Supers Parents : Si la « guérison de nos blessures d’enfant » est la première étape de la démarche de parentalité positive, quels sont, selon vous, les suivantes ?

Isabelle Filliozat : La guérison de nos blessures d’enfant est une étape parmi d’autres. Pas forcément la première, comme je vous le disais ci dessus, on peut déjà avancer beaucoup sans avoir encore guéri. Le travail de guérison se fait au moment où l’on est prêt. Si l’on a été profondément blessé dans son enfance, ce peut être un parcours difficile et douloureux.

 

La première étape, est pour moi de s’entourer. Avoir un bon réseau relationnel, des amis pour nous soutenir, des relais pour garder nos enfants, des copains et des copines pour nous donner des idées et partager des expériences… des gens autour de nous pour échanger, se nourrir, et tenir le coup face aux inévitables remarques des personnes « bien intentionnées » qui nous entourent et ne partagent pas notre vision de l’éducation.

 

Puis, il me parait important d’installer les nouvelles compétences une à une. Par exemple cette semaine, je m’exerce à l’écoute. La semaine suivante, je décris les situations… etc. Et dès qu’on se surprend à entrer dans un jeu de pouvoir avec l’enfant, se souvenir que nous sommes l’adulte et donc celui qui a la responsabilité d’en sortir !

 

Nous pouvons respirer profondément, relativiser l’importance de ce sur quoi nous nous disputons (mettre les bottes, l’assiette verte ou les devoirs) et nous souvenir de tout l’amour que nous portons à notre enfant. Nous pouvons commencer par lui faire un câlin pour remplir son réservoir d’amour et recommencer du début. « Oh oh… on dirait qu’on se dispute là ! tu as vu ça ? On a du louper un truc ». D’abord on se fait un câlin (ou une bagarre affectueuse sur le lit si la dispute était déjà bien avancée) puis on recommence et cette fois le parent pense à donner un choix ou à poser une question au lieu de donner un ordre.

Camille et Olivier de Supers Parents : Un autre point dont nous avons discuté : la difficulté, pour certains parents s’initiant à la parentalité positive… de partager cette philosophie avec leur conjoint. Quelle piste pouvez-vous proposer à ces personnes ?

Isabelle Filliozat :

1. Le non-jugement ! C’est efficace pour les enfants, mais aussi pour les adultes ! Un conjoint qui se sent jugé s’enfermera dans sa position.

2. L’empathie. C’est aussi à l’empathie que nous lui fournirons que notre conjoint pourra mesurer le non-jugement ! Faire une phrase du type : « J’ai vu combien tu étais énervé par le comportement de Julien, c’est dur de voir son fils rapporter de telles notes (être le plus précis possible) » ou « ça te met hors de toi de voir ton fils sur l’ordinateur alors qu’il n’a pas fini ses devoirs. » (Attention au ton de la voix, qui reste plein de tendresse, de respect et de compréhension… si, si…!)

3. L’écoute. Qu’est-ce qui est le plus dur pour toi quand il rapporte des notes inférieures à la moyenne / quand tu le vois sur son ordinateur…

4. Et écouter aussi le passé… et ton père, comment il réagissait quand… c’est en incitant le conjoint à faire le lien avec sa propre enfance, qu’on va vraiment l’aider à ne plus mobiliser le comportement excessif.

Il est fondamental de ne pas se sentir « supérieur » à l’autre, parce que nous aurions plus raison que lui, ou autre. Nous n’avons pas été plongés dans la même culture enfantine, nous n’avons pas eu la même expérience en tant qu’enfant. Voir notre conjoint enfermé dans un nœud dont il n’arrive pas à sortir seul peut nous aider à l’accompagner sans le juger comme incompétent, dur, méchant, laxiste…

Camille et Olivier de Supers Parents : Vous avez aussi évoqué le fait que des études récentes avaient prouvé que les « devoirs à la maison » n’étaient pas forcement bons pour l’apprentissage de nos enfants… pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Isabelle Filliozat : Oui, les devoirs non seulement n’aident pas l’apprentissage mais le ralentissent. Les devoirs consistent le plus souvent à faire des exercices sur des leçons apprises en classe. Or les enfants qui ont compris, s’ennuient à faire des exercices dont ils ne perçoivent pas le sens. De plus quand on s’ennuie, on a tendance à faire des erreurs… et les enfants qui n’ont pas compris vont buter, et se buter. Ils risquent de prendre des voies erronées pour tenter de répondre à la question posée et risquent donc d’installer de mauvaises habitudes.

Parce que les enseignants et les chercheurs en pédagogie savent que les devoirs n’aident pas l’apprentissage, en France, ils ont été interdits dans le primaire. Hélas la conviction devoir = succès est bien ancrée dans la tête des parents qui se plaignent quand le prof ne donne pas de devoirs !

Les parents, qui désirent en savoir plus, peuvent lire en anglais le livre très documenté d’Alfie Kohn The homework myth ou écouter sa conférence en ligne No grades + no homework = better learning.

Camille et Olivier de Supers Parents : Nous profitons aussi de cette interview pour vous demander votre avis sur un des sujets « chauds du moment » : que pensez-vous de la réforme des rythmes scolaires en préparation ?

Isabelle Filliozat : C’est une minuscule réforme par rapport à celle qui serait nécessaire. Les rythmes, ce sont aussi les horaires. On sait par exemple que les adolescents ne devraient pas se coucher avant 11h le soir et ne pas se lever avant 9h du matin… mélatonine oblige. Qui pense à adapter les horaires ? Aujourd’hui les ados et les préados dorment en classe. On accuse les écrans, certes, il y a un problème avec ces écrans, mais ce n’est pas le seul. Les rythmes sont conçus pour les adultes, pas pour les enfants. D’ailleurs, si cette réforme au service des enfants rencontre tant d’hostilité c’est parce qu’elle bouscule les convenances des adultes, enseignants et parents.

Un grand merci Isabelle d’avoir pris le temps de répondre à nos questions malgré votre emploi du temps, que nous savons très chargé ! Nous sommes certains que vos propos seront, comme toujours, très utiles à toutes les personnes souhaitant s’initier à la Parentalité Positive, ou renforcer leurs compétences de parent bienveillant…

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Pour aller plus loin et faire le plein d’outils pour en finir avec les cris, les crises et les incompréhensions, cliquez pour découvrir le programme d’accompagnement que nous avons cocréé avec Isabelle Filliozat !


48 Comments

Aufond Dujardin · 7 mars 2013 at 12 h 18 min

Merci cette interview et tous ces articles!! Je me permets de relayer sur ma page et mon blog

Francine Grimard · 7 mars 2013 at 12 h 47 min

Bravo et merci. L’éducation doit être en effet repensée.
Je favorise une éducation globale Corps, Esprit, COEUR.
L’ancien monde était basé sur la concurrence, la consommation, le pouvoir. Le nouveau monde favorise la créativité, la, collaboration, l’amour…
Je vous invite à visite mon blog EnfantsAmour http://francinegrimard.com/blogue/
ainsi que ma page http://facebook.com/EditionsAToutCoeur

    Camille et Olivier · 8 mars 2013 at 0 h 35 min

    Merci Francine ! Nous allons nous attarder sur votre blog !

    TUDORACHE · 10 mars 2020 at 22 h 24 min

    Oui, c’est pour ça que dans le nouveau monde nous avons une jeunesse qui n’a pas le moindre respect, qui n’a pas les règles du comportement, une jeunesses qui ne veut plus travailler, une société dégradée et qui régresse de plus en plus, parce que nous n’avons plus les mêmes valeurs comme l’ancien monde, nous n’avons plus les limites, nous les avons franchis.. n’apprenons pas à nos enfants la facilité, apprenons -les le courage, la patience pour finir les choses, les devoirs ont leur rôle, ne dites pas aux gens que les devoir sont mauvais ! N’encouragez pas une société paresseuse ! Nos enfants sont l’espoir que ils seront capables d’éduquer à leur tour une nouvelle génération capable à faire face à la vie! Encouragez plus tôt les parents à suivre leurs enfants, à être à côté d’eux , à faire des devoirs, à les éduquer !!! C’est le plus important dans cet monde, d’avoir des jeunes bien éduqués !!! Merci

      Julie · 11 mars 2020 at 9 h 58 min

      « C’est la décadence, les enfants n’obéissent plus, le langage s’abîme, les mœurs s’avachissent. Puisse venir le jour où l’humanité coupable finira, où les enfants ne naîtront plus, où tout bruit cessera sur la terre, où il n’y aura plus à lutter contre toutes les nuisances. ».
      Ipuwer de Gizeh. Sage de l’Égypte pharaonique, 3000 ans avant l’ère chrétienne. Cité par Polybe, historien grec vivant vers 200-120 ans avant Jésus.-Christ.

      « La jeunesse d’aujourd’hui est pourrie jusqu’aux tréfonds, mauvaise, irréligieuse et paresseuse. Elle ne sera jamais comme la jeunesse du passé et sera incapable de préserver notre civilisation. »
      Trouvé sur une tablette d’argile babylonienne dont l’âge est estimé à plus de 3000 ans

      « Je n’ai plus aucun espoir en l’avenir de notre pays si les jeunes d’aujourd’hui doivent être les dirigeants de demain, car ils sont insupportables, inconscients voire effrayants. Si l’avenir de notre peuple est entre les mains de la jeunesse frivole d’aujourd’hui, il y a de quoi désespérer. Cette jeunesse se conduit avec une suffisance vraiment intolérable. Elle croit avoir la science infuse. Quand moi j’étais jeune, on nous apprenait les bonnes manières et le respect que l’on doit à ses parents. Mais la nouvelle génération n’a de cesse de contester et elle veut avoir raison. Il est un fait certain que les jeunes sont d’une extrême insouciance. »
      Lu dans Les travaux et les jours d’Hésiode’ de Thèbes, un poète grec ayant vécu au milieu du Vllle siècle av. J.C.

      « Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, méprisent l’autorité et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. » C’est de Socrate (470-399 av. J.C.) …

      « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et toute jeunesse, le début de la tyrannie. »
      Platon, vers 427 – 348/347 av. J.C.

      Alors vous voyez que les adultes de « l’ancien monde » ont toujours eu à redire de l’éducation des jeunes ! Et si notre génération décidait de faire autrement pour enfin obtenir d’autres résultats ?

Fabienne · 7 mars 2013 at 19 h 30 min

Merci merci pour le partage de cet article ! Il donne une bonne introduction au travail d’Isabelle quand on ne le connait pas encore… En plus avec des dates de conférence, youpi !
(Juste une petite chose : les vignettes facebook, tweeter & Co sur le côté rendent la lecture un peu difficile – ne serait-il pas possible de les mettre ailleurs ?) En tout cas merci pour ce beau travail !

    Camille et Olivier · 8 mars 2013 at 0 h 46 min

    Hello Fabienne… pas sûr que ce soit vraiment une « introduction » au travail d’Isabelle… On abordera certainement plus facilement les propos d’Isabelle en ayant déjà lu quelques-uns de ses livres, ou assistés à une de ses conférences. Ces questions étaient en tout cas des questions qui nous tenaient particulièrement à coeur… et nous sommes ravis qu’Isabelle y ait répondu de manière aussi détaillée.
    À très bientôt

Madeleine · 7 mars 2013 at 20 h 51 min

Je trouve très intéressant les plaintes de l’enfant à propos de ci et ça qui le gêneraient et qui en fait masquent une autre émotion? Je vais creuser.
Mais je trouve qu’il est très difficile d’avoir la bonne interprétation pour des émotions exprimées par transfert

Seve · 8 mars 2013 at 15 h 17 min

Merci de faire circuler ces essentiels qui soutiennent le quotidien des parents (avant d’être accompagnante, je suis maman 🙂

Sur la notion des rythmes, j’aurais tendances à aller plus loin : les adultes aussi n’ont pas tous le même rythme.

Notre fils de 3 ans se couche vers 20h45, voire 21h30, et peut trouver son sommeil tout seul parfois 1h après, ou immédiatement. C’est très variable. Nous le laissons se réveiller de lui-même (le choix du moment est de ne pas le scolariser, pour plusieurs raisons un peu longues à exposer ici)

Personnellement, je reçois en consultations à partir de 10h30 ou 11h environ, la plupart du temps, et jusqu’à 22h30 environ selon si je fais des ateliers où que j’accompagne des personnes à l’emploi du temps surchargé ou expatriés via Skype. Ce rythme correspond d’abord à mon être : j’ai besoin de dormir jusque vers 8h ou 9h, en me couchant vers minuit ou minuit 30 environ…

Je pourrais vous parler de toutes ces personnes que j’accompagne, dont les horaires de bureau n’entrent pas dans leur dynamique biologique : elles auraient besoin de pouvoir se lever que vers 8h ou 9h30, tout en ayant besoin de se coucher à 23h environ. Quand la société ne permet pas assez de souplesse (horaire ou homme office) en ne faisant pas assez confiance que les résultats pro suffirait à démontrer si le salarié est efficace ou pas, quand la société a peur de ne plus contrôler, cela forcément un impact sur le quotidien et la famille.

Le travail et les initiatives autour de la parentalité et du quotidien familiale sont vitales pour mieux faire face à un monde qui tourne rond en triangle et en carré et en imprévus 😉

Seve · 8 mars 2013 at 15 h 19 min

ahah HOME office, de l’homme au fils lol 😉

HOJK · 8 mars 2013 at 20 h 33 min

pas très convainquant sur toute la ligne ! .. je pense qu’elle a tort et raison en même temps , raison quand elle donne ses points de vue concernant l’attachement , l’attention des parents, le respect , mais le respect c’est bien aussi quelques règles de savoir vivre : merci, svp, bonjour , au-revoir. Le non-respect ou l’impolitesse ce sont des manquements à des règles donc à des limites comportementales. Elle a raison quand elle parle des effets négatifs des interdits mais elle a tort quand elle parle des effets négatifs des limites. En effet si ce ne sont pas les parents qui donnent les premières limites ce sera un jour ou l’autre la société qui s’en chargera et là on se marre plus ! … la vie en société ce n’est (d’abord) que de la mise en oeuvre de limites et entre autres la plus importante : ta liberté s’arrête où commence celle des autres et ça c’est bien une limite.

    Camille et Olivier · 11 mars 2013 at 2 h 20 min

    Hello HOJK,
    Isabelle ne dit pas qu’il ne faut pas de limites, mais simplement que ce ne sont pas les limites que nous imposons à l’enfant qui le sécurisent. La parentalité positive s’appuie sur la théorie du Lien d’attachement, qui explique que, ce qui sécurise le plus l’enfant, c’est l’amour et l’attention que lui portent ses parents et non les « règles et limites ».

    Il nous faut penser autrement : plutôt que de « frustrer » l’enfant en lui imposant autoritairement des « règles et limites », aidons-le à s’intégrer au monde en lui donnant des « consignes » et laissons-le trouver ses propres limites.

    Lorsque’ Isabelle préconise de dire “Tu peux marcher et courir sur le trottoir, sur la chaussée, tu marches en me tenant la main.”, Elle utilise une « consigne » (bienveillante, mais ferme)… qui remplace sans problème la « règle », l’interdit “Il est interdit de courir sur la chaussée. Tu dois me donner la main en traversant.”

    les réactions et « conséquences » au non respect des consignes sont de toute évidences primordiales… nous en reparlerons très bientôt et plusieurs fiches outils y sont dédiées.

Fanélie · 8 mars 2013 at 22 h 01 min

Très ressourçante pour moi cette interview !
Merci à vous et à Isabelle Filliozat

Michaela · 10 mars 2013 at 13 h 44 min

Cet interview met une claque à bons nombres d’idées reçues, tous les parents devraient le lire, cela ferait certainement évoluer un peu les mentalités….

    Camille et Olivier · 11 mars 2013 at 2 h 24 min

    Malheureusement Michaela… tous les parents ne sont pas prêt à changer leurs « idées reçues »… ont peu aisément s’en rendre compte en lisant les nombreux commentaires sur Facebook, de personnes se révoltant contre les propos d’Isabelle.
    Pour certains, c’est aussi parceque’ils lisent trop vite, ou pas complètement 🙂

Lise · 10 mars 2013 at 17 h 39 min

Les adolescents ne « devraient pas se coucher AVANT 11heures »? ?’y a-t-il pas une erreur, là? Parce que j’en connais beaucoup qui ne résistent pas jusque si tard… et ça ne me paraît pas logique…

    Odette Luckx · 12 mars 2013 at 14 h 08 min

    Pareil pour moi…
    Je partage ce qui est écrit plus haut sauf… « ne pas dormir avant 11h »… ?
    Faute de frappe comme celle-ci peut être:
    « Ou si je sais que j’ai la liberté d’aller faire pipi quand j’en ai besoin parce que c’est un besoin naturel, et que la consigne est que je préviens la classe et j’emmène avoir moi un copain ? »
    Très intéressant en tous les cas!

fleurdeferblanc · 13 mars 2013 at 15 h 20 min

à propos des devoirs … je n’ai pas encore d’expérience sur ce sujet mais je m’imagine quand mon enfant ira a l’école faire le soir ou le mercredi non pas des devoirs mais des jeux utilisant des thèmes étudiés en classe : faire de la logique avec des puzzles, additionner grâce au jeu de l’oie, bien écrire grâce a la calligraphie, lire une recette pour faire un gateau …

Vincent · 14 mars 2013 at 12 h 09 min

Limiter la psychanalyse à l’idée que « l’enfant (est) un petit être tyrannique qu’il faut canaliser en lui imposant des règles et limites strictes », c’est vraiment n’avoir rien compris à la psychanalyse. C’est peut-être ainsi que certains la lisent (et c’est alors déplorable) mais ce n’est pas ce qu’elle dit.
En outre, je trouve que limiter l’enfant à « un cerveau » ( « avec un lobe frontal qui veut diriger ses propres comportements » (…) « il est formulé en négatif le plus souvent et donne donc une mauvaise direction au cerveau de l’enfant »), ça ne vole pas beaucoup plus haut…
J’ai beaucoup de respect pour les théories neurologiques et la neuropsychologie, mais nier à ce point tous les apports de la psychanalyse de la pensée de l’enfant, c’est d’une déshumanisation au moins aussi triste que celle des « mauvais psychanalystes » qui ont pu propager des idées mal comprises de leurs théoriciens.
Nous n’en sommes plus à Freud : renier la psychanalyse comme le fait Mme Filliozat n’apporte rien et est réducteur d’une théorie qui a fait beaucoup pour l’enfant. Est-il nécessaire de rappeler que des gens comme Winnicott (qui ont fait énormément pour la compréhension de l’enfant) viennent de la psychanalyse ?

Eugénie · 19 mars 2013 at 20 h 44 min

Trés interressant les mauvaises langues devrait un peu se renseigner et le lire !!!

aurore · 23 mars 2013 at 17 h 57 min

Quel magnifique passage que celui sur les sentiments et les émotions ! Isabelle Filliozat explique de façon si claire la différence…Une différence primordiale à faire pour accompagner au mieux nos enfants !

Amandine C. · 29 avril 2013 at 8 h 56 min

Moi aussi je relaye sur FB, car c’est vraiment d’utilité publique. Merci à vous Camille et Olivier, votre blog me rebooste à chaque fois les jours de « moins bien ».
Et merci à Isabelle Filliozat, c’est toujours un bonheur de vous lire !

Une maman qui avance doucement mais sûrement sur le chemin de la parentalité bienveillante depuis bientôt 3 ans. 🙂

Dubois M · 20 novembre 2013 at 22 h 10 min

Madame, sauf votre respect, vous n’etes pas un enfant éduqué de la sorte, sans limites (j’en préjuge de votre age). Vous ne savez pas ce que c’est. vous ne savez pas ce que l’on ressent au fond de soi (pas ce que l’on dit aux autres). seule les enfants qui ont été éduqués de la sorte peuvent dire que ça leur a convenu, ou pas du tout. Il y a beaucoup de nuances qu’il manque dans vos textes et peuvent mal influencer vos lecteurs. Un enfant qui n’a pas eu de limites, simplement la limite du respect de l’autre, comme personne à part entière. cette personne arrive dans le « vrai » monde en pensant que tout le monde tourne autour de lui et non qu’il doit s’ouvrir au monde. C’est le role du père que d’ouvrir son enfant au monde. faites attention, les enfants roi sont maintenant adultes et eu seules savent si ce que leur parents leur on donné était un véritable cadeau ou plutot une coquille qui les a rendu complètement dépendant de leur parent et pas du tout prêt à affronter la vie, les contraintes, les frustrations, les problèmes. Ces enfants là ont tendances à s’écrouler, abandonner voir devenir colérique face à une difficulté. ils se sentent nulles, car avant ils ne connaissaient pas cela. tout devient d’un coup compliqué. Il ne faut pas frapper ses enfants, ça c’est certain! mais de là à les laisser tout faire sans respect de l’autre, c’est exagéré. Sur internet, ce n’est as comme dans un livre de psychologie, les lecteurs lisent quelques phrases et les copie colle sur facebook… sortent vos mots de leur contexte et vous font passer pour une psychologue des années 70. un peu de nuance s’il vous plait. cela résoudrait pas mal de conflit intergénérationnel. des parents-soixante-huitard qui ont du mal a laisser vivre leur enfant … devenir parent à leur tour… sous prétexte qu’ils ont tout sacrifié pour eux, parce que ces enfants « soit-disant chanceux » n’avaient pas de limites…

raoul · 7 mars 2014 at 22 h 51 min

D’autres ont été parents avant nous, avant vous, avant moi, avant mes parents et avants mes grands-parents même… On peut imaginer qu’ils ont aimé leurs enfants, ont doit espérer qu’ils les ont écoutés dans leur besoins, dans leur peine, dans leur joies, et qu’ils les ont élevés, simplement, avec amour et attention tout en écartant autant que cela leur était possible les injonctions extérieures. Ils ont traversé des famines, des guerres, des moments de paix et de pléthore peut-être… Il ne me semble pas que ces parents là aient failli à leur tâche ni qu’ils nous aient laissé en héritage une humanité si invivable que cela (et je lis les journaux cependant chaque jour avec une inquiétude chaque jour renouvelée ) . Ces parents ont vécu, ils ont avancé et encore aujourd’hui ils vivent c’est tout , perdus dans la grande nuit des temps, avec leurs enfants à protéger au milieu de leurs peurs, de leurs espoirs, de leurs propres douleurs ; et ils ont fait de leur mieux, même et surtout ceux qui ont failli… et je veux tendre à ces parents d’autrefois la même main fraternelle qu’aux enfants d’aujourd’hui.

    béatrice de fonclare · 31 décembre 2016 at 22 h 52 min

    C’est la première fois que je tombe sur ce site. J’ai lu les commentaires avec intérêt et particulièrement le vôtre. Je suis tour à fait de votre avis. Grand-mère de quinze petits-enfants je vois ce que ça donne. Les parents en bavent. La bienveillance doit pouvoir aller de haut en bas et de bas en haut. Là, elle est à sens unique, tant pis pour les adultes.

Magali · 7 décembre 2014 at 14 h 12 min

Bonjour,

Je viens de lire cet article certes intéressant sur certains points mais en tant que professionnelle de la petite enfance, je tiens à nuancer au moins certains propos :

– Selon moi, un parent suffisamment bon et sain entourera son enfant, d’amour, de respect sans jamais lever la main sur lui, ni l’humilier …. MAIS lui donnera également des limites car les enfants ne peuvent les trouver seuls , les « consignes » ne sont pas des limites fermes.

L’enfant pour bien grandir en société a bel et bien besoin de limites et si vous ne lui en donnez pas, il les cherchera lui-même et pourrait même se mettre ou mettre les autres en danger et si vous ne lui imposer aucune règle, le risque est grand que ce soit plus tard la société, la justice qui lui donne les limites qu’il n’aura pas eu petit ( la désillusion sera grande et ces enfants ne seront pas en sécurité à l’âge adulte ). Sans compter que le risque est grand qu’ils deviennent des adultes tout puissants, qui ne respectent pas les autres, en dehors de la réalité, qu’ils se sentent différents, ne soient pas en adéquation avec ce que demande la société … ,ce qui est préjudiciable pour sa vie et celle des autres qui le subiront.

Je vois que l’on parle de respect de l’enfant, de ses limites à lui ( ok d’accord ) mais il en est de même pour LES AUTRES qui ont aussi besoin d’être respectés en tant que parents, adultes et ont des limites aussi comme tout un chacun.

Il est necessaire de donner la main dans la rue à un petit enfant et marcher seul ou courir dans la rue n’est pas envisageable. De plus si les limites ne sont pas données, il y a fort à parier que l’enfant se mettra à courir rapidement dans tous les sens une fois la porte de l’entrée ouverte ….

Instaurer un conseil de famille une fois par semaine si possible permet aussi d’ouvrir le dialogue avec enfants et parents et voir ce qui est envisageable ou pas, formuler les recadrages necessaires si besoin …. afin de mieux vivre ensemble.

Il est important ou au moins souhaitable que chacun des parents s’investissent dans la vie de leurs enfants en partageant des jeux, loisirs, centres d’intérêts, les soutenant dans leurs devoirs scolaires en primaire pour les aider à réussir, continuer et persévérer, leur donner le goût de l’effort car il faut travailler pour réussir et c’est à force de travail, de persévérance et de motivation que nous réussissons …..

Je m’arrête là car sinon ce serait trop long

    Claire · 10 décembre 2014 at 15 h 46 min

    Tout à fait d’accord, les consignes ne sont pas suffisantes, il faut imposer des limites aux enfants, ce qui est plus ferme qu’une consigne je le conçois mais c’est indispensable.

    Alors bien sur, la douceur, les gentilles consignes tout ça tout ça c’est joli sur le papier mais dans la vraie vie ça ne marche pas. Ou alors ça marcherait peut etre avec des enfants bien dociles comme il faut, des parents qui ne vivent que pour eux et n’ont aucun autre soucis en tête, qui sont disponibles 24/24h,….
    Avec toutes ces conditions, oui, de la patience infinie on en a, mais personnellement je ne connais personne dans mon entourage qui vive dans un tel monde !

Cindy · 16 janvier 2015 at 19 h 21 min

Bonjour,

Pouvez-vous m’expliquer le rapport entre la réaction de l’enfant et l’école dans ce contexte SVP ? :

« Un enfant qui pleurniche par exemple parce que l’eau est trop chaude, puis trop froide, puis que la serviette ne couvre pas ses orteils… n’éprouve pas de la tristesse ! Il est dans une réaction parasite camouflant une autre émotion. En l’occurrence, de l’anxiété par rapport à l’école ! »

J’avoue ne pas suivre ou qu’une bonne explication de texte serait nécessaire… Merci !

Laurence2000 · 6 février 2015 at 13 h 46 min

Actuellement en conflit avec mon ado, je fait des recherches sur le Net pour voir un peu ce qu’il se dit et suis tomber sur votre site notamment sur l’article de mme FILLIOZAT. Et je suis outrée. Comment peut-on dire des inepties pareils ? j’ai fait des recherches sur facebook car d’après un commentaire mme FILLIOZAT y aurait des détracteurs. Sans avoir lu leurs commentaires puisque je ne les ai pas trouvé, je suis d’office d’accord avec eux.
vivez-vous dans un monde de Bisounours où lorsque vous « invitez » vos enfants à effectuer qq chose, ils s’exécutent de suite avec un grand sourire en disant « oui » ? Votre mode de pensée est toxique pour eux comme pour leurs parents. vos propos sont violents et votre slogan « il est interdit d’interdire » désastreux. Non, aimer son enfant n’est pas suffisant pour avoir de bonnes relations avec lui. Je vous souhaite simplement de ne pas être responsable de solution radicale de la part de certains parents trop fragiles qui ne sauraient pas faire la part des choses dans une société où, pour ne avoir de conflit avec son enfant, il faille tout lui laisser faire

Florence · 30 mars 2015 at 11 h 19 min

Bonjour,
A l’heure de si belles évolutions dans les méthodes d’éducation, des pratiques encore très autoritaires et justifiées par le droit français se perpétuent. Ainsi des grands parents toxiques n’hésitent pas à assigner en justice leurs propres enfants devenus adultes à l’aide de l’article 371-4 (droit des grands parents) prétextant l’intérêt de l’enfant. Discours très culpabilisant pour tout parents soucieux du bien être des es enfants.

Nous sommes une association dont le but est de dénoncer les pratiques abusives de ces grands parents car les situations ne sont pas aussi simples et caricaturales que l’on peu l’imaginer. Notre cause est souvent incomprise et nous sommes à tors accusés d’une vision de la famille excluant les grands parents ce qui n’est nullement le cas et nous sommes prêt à nous expliquer encore faut il nous en donner l’occasion. Pour cela n’hésitez pas à nous contacter car nous avons besoin de votre soutiens :

associationlvf@gmail.com

nanou20 · 27 octobre 2015 at 8 h 03 min

Bonjour,
Les enfants ont besoins de limites, et on doit les leurs donner mais il faut aussi leurs expliquer le pourquoi du comment.
Si vous voyez vôtre enfant mettre les mains sur un arbuste avec des épines vous lui dîtes arrête ne touche pas cet arbre l’enfant s’il veut vous tester, il recommencera, au contraire si vous lui faites comprendre que s’il y met les mains il va se piquer et cela va lui faire très mal, il se méfiera, il faut leurs donner des explications rationnelles,pour leur sécurité et ainsi il avancerons dans la vie avec confiance.
Bonne journée,pleine de joie et damour pour tous
nanou20

    steph vog · 8 novembre 2015 at 9 h 29 min

    Bonjour,

    Je suis d’accord les enfants ont besoin de limites et l’adulte doit être clair sur ses limites en les expliquant le plus clairement et calmement à l’enfant.
    Les limites permettent de construire leur intimité tout d’abord et de pouvoir vivre avec les autres en société. C’est une histoire de contenant et de contenu. C’est leur apprendre qu’il peuvent contenir en eux leur confiance, leurs pensées, leurs idées, leurs expériences…et qu’ils ont au fur et à mesure, le choix de partager cela. les limites créent l’identité et l’espace de liberté où leur créativité unique peut transformer, sublimer des pulsions et continuer d’exister avec les autres en apportant leur part,leur contribution. La limite préventive face aux dangers physiques aussi.
    Les limites sont un cadre bienveillant et structurant, cela n’enferme pas: ça libère !
    c’est à partir de ces limites que l’individu se construit ses limites identitaires, compose son adaptation au monde. La limite n’est pas imperméable et hermétique, elle permet d’exister en soi et avec les autres: vivre ensemble demande d’être capable d’accepter ses limites, d’être capable de gérer et canaliser ce que cela nous fait vivre, pour le transformer pour être un acteur créatif de sa vie.

Lamia · 25 novembre 2015 at 19 h 55 min

Bonjour
Et pour les enfants TDAH?

Éducation "alternative" | Pearltrees · 8 mars 2013 at 22 h 34 min

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Faut-il poser des limites, ou pas ? (précisions d'Isabelles Filliozat) · 29 mars 2013 at 12 h 26 min

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Le « Non », le trouble fait de la parentalité | Boîte à Réflexions · 17 juillet 2014 at 13 h 54 min

[…] Filliozat, I. (2013). NON ! Les interdits, frustrations et limites ne donnent pas un sentiment sécurité à l’enfant. Consulté le 07 14, 2014, sur Les Supers PArents: https://www.les-supers-parents.com/interdits-frustrations-et-limites-ne-donnent-pas-un-sentiment-de-s… […]

Les interdits, frustrations et limites, par Isa... · 7 septembre 2014 at 15 h 52 min

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Le « Non », le trouble fait de la parentalité – Boîte à Réflexions · 21 mai 2016 at 23 h 35 min

[…] Filliozat, I. (2013). NON ! Les interdits, frustrations et limites ne donnent pas un sentiment sécurité à l’enfant. Consulté le 07 14, 2014, sur Les Supers PArents: https://www.les-supers-parents.com/interdits-frustrations-et-limites-ne-donnent-pas-un-sentiment-de-s… […]

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