Conversations avec Dieu (autour de la parentalité !)

Published by Camille et Olivier on

Nous vous parlons souvent des émotions et de l’importance de les enseigner à nos enfants !!

Alors voici l’extrait d’une « conversation hors du commun » où vous découvrirez de très beaux enseignements, dont notamment :

1- Comment les émotions naturelles, réprimées, produisent des réactions et des réponses qui ne sont pas naturelles :

  • La peine (tristesse) réprimée enfant devient à l’âge adulte de la dépression chronique,
  • La colère réprimée enfant devient à l’âge adulte de la rage,
  • L‘envie réprimée enfant devient à l’âge adulte de la jalousie,
  • La peur réprimée enfant devient à l’âge adulte de la panique,
  • L’amour réprimée enfant devient à l’âge adulte de la possessivité.

2- L’impact incroyable qu’a, sur la société et la conscience collective, le fait d’avoir tant de mal à nommer certaines parties de notre corps (pénis et vagin pour être plus clair) !

3- Pourquoi les parents sont les « mauvaises personnes » pour élever les enfants… et à qui devrait incomber cette responsabilité.

 

Nous sommes en train de lire le troisième et dernier tome des conversations avec Dieu (dont est issu l’extrait ci-dessous) et ce passage est tellement aligné avec ce que nous souhaitons diffuser à travers ce blog que nous ne pouvions pas… ne pas le partager avec vous !!

Nous ne cherchons absolument pas à faire du prosélytisme (Dieu, selon ces 3 livres, étant d’ailleurs bien loin de tout ce que la société et les diverses religions ont chercher à nous inculquer)… Nous vous laissons donc jugez par vous même et voir si vous êtes en accord avec tout cela. Nous, nous le sommes à 100% !!

Que vous soyez en accord ou pas, nous serons bien sur ravi d’échanger avec vous sur ce sujet grâce aux commentaires au bas de l’article !

 

Extrait du Tome 3 des « Conversation avec Dieu »
(à propos des émotions, de la sexualité réprimée et de l’éducation des enfants)

conversation avec dieu éducation enfants

Votre esprit peut, et il le fait, prendre des décisions et faire des choix à partir de l’un des trois niveaux intérieurs : la logique, l’intuition, l’émotion — et parfois des trois — en produisant le potentiel de conflits intérieurs supplémentaires.
Et au sein de l’un de ces plans — l’émotion —, il y a cinq autres niveaux. Ce sont les cinq émotions naturelles : la peine, la colère, l’envie, la peur et l’amour. Et à l’intérieur de celles-ci, il y a aussi deux derniers niveaux : l’amour et la peur. Les cinq émotions naturelles comprennent l’amour et la peur, qui sont la base de toutes les émotions. Les trois autres sont des excroissances de ces deux-là.

En définitive, toutes les pensées sont parrainées par l’amour ou la peur. C’est la grande polarité. C’est la dualité primale. Tout, en fait, revient à l’une ou l’autre des deux émotions. Les pensées, les idées, les concepts, les façons de comprendre, les décisions, les choix et les actions sont fondés sur l’une d’elles. Et à la fin, il n’y en a vraiment qu’une : l’amour. En vérité, il n’y a que l’amour. Même la peur est une excroissance de l’amour, et quand on l’utilise efficacement, elle exprime l’amour.

(Neale Donald Walsch) La peur exprime l’amour ?

Sous sa forme la plus élevée, oui. Tout exprime l’amour, quand l’expression est sous sa forme la plus élevée. Le parent qui sauve l’enfant de la mort dans la rue exprime-t-il la peur ou l’amour ?

(Neale Donald Walsch) Eh bien, les deux, je suppose. La peur pour la vie de l’enfant, et l’amour — assez pour risquer sa vie afin de sauver l’enfant.

Précisément. Ainsi, nous voyons que la peur, sous sa forme la plus élevée, devient de l’amour… est de l’amour… exprimé en tant que peur. De même, en remontant l’échelle des émotions naturelles, la peine, la colère et l’envie sont toutes des formes de la peur, qui, en retour, est une forme de l’amour. Une chose mène à une autre. Vois-tu ?

Le problème survient lorsque l’une ou l’autre des cinq émotions naturelles devient faussée. Alors, elles deviennent toutes grotesques et ne sont pas du tout reconnaissables en tant qu’excroissances de l’amour, encore moins en tant que Dieu, qui est l’Amour absolu.

(Neale Donald Walsch) J’ai déjà entendu parler des cinq émotions naturelles à partir de ma merveilleuse association avec le Dr Elisabeth Kübler-Ross. Elle m’a enseigné à ce sujet.

En effet. Et c’est moi qui lui ai donné l’inspiration d’enseigner à ce sujet.

(Neale Donald Walsch) Alors, je constate que lorsque je fais des choix, bien des choses dépendent de «l’espace d’où je viens», et que ce «d’où je viens» pourrait avoir plusieurs couches.

Oui, c’est bien cela.

(Neale Donald Walsch) S’il te plaît, dis-moi tout sur les cinq émotions naturelles. J’aimerais l’entendre encore, car j’ai oublié une grande partie de ce que Elisabeth m’a enseigné.

La peine est une émotion naturelle. C’est la part de toi qui te permet de dire adieu quand tu ne veux pas ; d’exprimer — de pousser, de propulser – la tristesse en toi lorsque tu éprouves une forme quelconque de perte. Ce peut être aussi bien la perte d’un être aimé, que la perte d’un verre de contact. Lorsqu’on vous permet d’exprimer votre peine, vous vous en débarrassez. Les enfants à qui on permet d’être tristes lorsqu’ils le sont arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine envers la tristesse et, par conséquent, passent très rapidement à travers elle. Les enfants auxquels on dit : «Voyons, voyons, ne pleure pas», ont de la difficulté à pleurer une fois devenus adultes. Après tout, on leur a appris toute leur vie à ne pas le faire. Pourtant, ils répriment leur peine. La peine continuellement réprimée devient donc dépression chronique, une émotion qui n’est pas du tout naturelle. A cause de cette dépression chronique, des gens ont même tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

La colère est une émotion naturelle. C’est l’outil qui vous permet de dire : «Non, merci.» Elle n’a pas à être offensante et ne doit jamais nuire à personne. Lorsqu’on permet aux enfants d’exprimer leur colère, ils arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine à cet égard et dépassent donc habituellement très vite leur colère. Les enfants à qui on fait sentir que la colère n’est pas correcte — qu’il est mauvais de l’exprimer, et qu’en fait, ils ne devraient même pas la ressentir — auront de la difficulté, devenus adultes, à être en contact avec leur colère d’une façon appropriée. La colère sans cesse réprimée devient de la rage, une émotion qui n’est aucunement naturelle. À cause de la rage, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

L’envie est une émotion naturelle. C’est l’émotion qui fait qu’un enfant de cinq ans souhaite pouvoir atteindre la poignée de porte comme le fait sa soeur — ou monter sur sa bicyclette. L’envie est l’émotion naturelle qui vous amène à vouloir refaire une chose ; à fournir plus d’effort ; à continuer à lutter jusqu’à ce que vous y arriviez. II est très sain et très naturel d’être envieux. Lorsqu’on permet aux enfants d’exprimer leur envie, ils arrivent à l’âge adulte en ayant une attitude très saine à cet égard et dépassent très rapidement leur envie. Les enfants auxquels on fait sentir que l’envie n’est pas correcte — qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas la ressentir — auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec leur envie d’une façon juste. L’envie continuellement réprimée devient de la jalousie, une émotion qui n’est pas du tout naturelle. À cause de la jalousie, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays sont tombés.

La peur est une émotion naturelle. Tous les bébés naissent avec seulement deux peurs : la peur de tomber et la peur des bruits forts. Toutes les autres peurs sont des réactions acquises par l’enfant, dans son entourage et, développées par ses parents. Le but de la peur naturelle est de permettre à l’individu d’intégrer un peu de prudence. La prudence est un outil qui aide à garder le corps en vie. C’est une excroissance de l’amour. L’amour du Soi. Les enfants à qui on fait sentir que la peur n’est pas correcte — qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas la ressentir — auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec leur peur de façon appropriée. La peur continuellement réprimée devient de la panique, une émotion qui n’est pas du tout naturelle. À cause de la panique, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

L’amour est une émotion naturelle. Lorsqu’on laisse un enfant l’exprimer et le recevoir normalement et naturellement, sans limites ni condition, sans inhibition ni gêne, il n’exige rien d’autre. Car la joie de l’amour exprimé et reçu de cette façon se suffit à elle-même. Mais l’amour conditionné, limité, faussé par les règles et les règlements, les rituels et les restrictions, maîtrisé, manipulé et retenu, n’est plus du tout naturel. Les enfants auxquels on fait sentir que leur amour naturel n’est pas correct — qu’il est mal de l’exprimer, et qu’en réalité, ils ne devraient même pas le ressentir — auront de la difficulté, une fois devenus adultes, à être en contact avec l’amour de façon juste. L’amour sans cesse réprimé devient de la possessivité, une émotion qui n’est aucunement naturelle. À cause de la possessivité, des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés.

Ainsi, les émotions naturelles, lorsqu’elles sont réprimées, produisent des réactions et des réponses qui ne sont pas naturelles. Et chez la plupart des gens, l’ensemble des émotions naturelles sont réprimées. Pourtant, ce sont vos amies. Ce sont vos dons. Ce sont les outils divins avec lesquels vous façonnez votre expérience. Vous recevez ces outils à la naissance. Ils sont là pour vous aider à négocier la vie.

(Neale Donald Walsch) Pourquoi ces émotions sont-elles réprimées chez la plupart des gens ?

Parce qu’on leur a enseigné à le faire.

(Neale Donald Walsch) Qui le leur a dit ?

Leurs parents. Ceux qui les ont élevés.

(Neale Donald Walsch) Pourquoi ? Pourquoi font-ils cela ?

Parce qu’ils l’ont appris eux-mêmes de leurs parents et que leurs parents l’ont appris des leurs.

(Neale Donald Walsch) Oui, oui. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

Ce qui se passe, c’est que ce sont les mauvaises personnes qui s’occupent des enfants.

(Neale Donald Walsch) Que veux-tu dire ? Qui sont ces «mauvaises personnes» ?

La mère et le père.

(Neale Donald Walsch) La mère et le père sont les mauvaises personnes pour élever les enfants ?

Lorsque les parents sont jeunes, oui. Dans la plupart des cas, oui. En fait, c’est un miracle qu’un si grand nombre d’entre eux s’en occupent aussi bien. Personne n’est plus mal nanti pour élever des enfants que les jeunes parents. D’ailleurs, personne ne le sait mieux qu’eux-mêmes. La plupart des parents doivent assumer cette tâche en ayant très peu d’expérience de la vie. Ils viennent à peine de finir d’être élevés eux-mêmes. Ils cherchent encore des réponses, des indications. Ils ne se sont même pas encore découverts eux-mêmes et essaient de guider et de nourrir la découverte chez d’autres, encore plus vulnérables qu’eux. Ils ne se sont même pas définis et se jettent dans l’acte de définir les autres. Ils essaient encore de surmonter la fausse définition que leur ont donnée leurs parents. Ils n’ont même pas encore découvert qui ils sont et ils tentent de vous dire qui vous êtes. Et la pression est très forte pour qu’ils le fassent bien — mais ils ne peuvent même pas s’occuper correctement de leur vie. Alors, ils se trompent sur toute la ligne : leur vie et celle de leurs enfants. Avec de la chance, le tort qu’ils auront fait à leurs enfants ne sera pas trop grand. Les enfants le dépasseront – mais probablement pas avant de l’avoir transmis à leurs propres enfants. La plupart d’entre vous développerez la sagesse, la patience, la compréhension et l’amour nécessaires pour être de merveilleux parents après la fin des années pendant lesquelles vous avez élevé des enfants.

(Neale Donald Walsch) Pourquoi donc ? Je ne comprends pas. Je constate que tes observations sont correctes dans bien des cas, mais pourquoi est-ce ainsi ?

Parce que les jeunes gens qui font des enfants n’ont jamais été destinés à les élever. Les années pendant lesquelles vous élevez des enfants devraient vraiment commencer au moment où cette étape est terminée.

(Neale Donald Walsch) Je me sens encore un peu perdu, ici.

Du point de vue biologique, les êtres humains sont capables de créer des enfants alors qu’ils sont eux-mêmes des enfants — et cela étonnera peut-être la plupart d’entre vous, mais ils le sont pendant quarante ou cinquante ans.

(Neale Donald Walsch) Les humains sont «eux-mêmes des enfants» pendant quarante ou cinquante ans ?

D’un certain point de vue, oui. Je sais que c’est difficile à croire, mais regarde autour de toi. Les comportements de ta race vont peut-être m’aider à faire ma démonstration. La difficulté réside dans le fait que, dans votre société, on vous dit d’être «adulte» et prêt pour le monde dès l’âge de vingt et un ans. Ajoutez à cela le fait que nombre d’entre vous ont été élevés par des mères et des pères qui, eux-mêmes, avaient à peine plus de vingt et un ans lorsqu’ils ont commencé à vous élever, et vous commencerez à saisir le problème. Si ceux qui font des enfants étaient destinés à les élever, enfanter ne serait pas possible à moins d’avoir cinquante ans ! Enfanter était une activité destinée aux jeunes, dont les corps sont forts et bien développés. Élever des enfants était une activité destinée aux aînés, dont l’esprit est fort et bien développé. Dans votre société, vous avez insisté pour donner à ceux qui engendrent les enfants la responsabilité de les élever. Par conséquent, non seulement vous avez rendu très difficile le processus d’élever des enfants, mais vous avez détourné un grand nombre des énergies entourant l’acte sexuel.

(Neale Donald Walsch) Euh… pourrais-tu expliquer ?

Oui. Bien des humains ont observé ce que Je viens de soulever. C’est-à-dire qu’un grand nombre d’entre eux — la plupart, peut-être — ne sont pas véritablement en mesure d’élever des enfants au moment où ils sont à même de les avoir. Cependant, ayant découvert cela, les humains ont instauré exactement la mauvaise solution. Plutôt que de permettre aux jeunes de goûter aux joies du sexe, et s’il produit des enfants, de les faire élever par les aînés, vous leur dites de ne pas s’adonner au sexe jusqu’à ce qu’ils soient prêts à assumer la responsabilité d’élever les enfants. Vous avez fait en sorte qu’il était «mal» pour eux d’avoir des expériences sexuelles avant cette période, et ainsi, vous avez créé un tabou autour de ce qui était censé être l’une des plus joyeuses célébrations de la vie.

Bien sûr, c’est un tabou auquel la progéniture accordera peu d’attention — et pour une bonne raison : il n’est absolument pas naturel de s’y soumettre. Les êtres humains désirent s’accoupler et copuler dès qu’ils sentent le signal interne leur indiquant qu’ils sont prêts. Telle est la nature humaine. Mais leur conception de leur propre nature aura davantage à voir avec ce que vous, en tant que parents, leur avez dit, plutôt qu’avec ce qu’ils ressentent. Vos enfants vous demandent de leur dire ce qu’est la vie. Ainsi, lorsqu’ils ressentent leur premier besoin de se regarder les uns les autres, de jouer innocemment les uns avec les autres, d’explorer leurs «différences» mutuelles, ils vous demandent des signes à cet égard. Cette partie de leur nature humaine est-elle «bonne» ? Est-elle «mauvaise» ? Reçoit elle votre approbation? Doit-elle être étouffée ? Retenue ? Découragée ?

On observe que ce que bien des parents ont dit à leur progéniture à propos de cette partie de leur nature humaine trouve son origine dans toutes sortes de choses : ce qu’on leur a dit; ce que défend leur religion ; ce que pense leur société — tout, sauf l’ordre naturel des choses.

Dans l’ordre naturel de votre espèce, la sexualité éclôt entre l’âge de neuf ans et de quatorze ans. À partir de l’âge de quinze ans, elle est très présente et s’exprime chez la plupart des humains. Ainsi commence une course contre le temps : les enfants se bousculent pour libérer à fond leur joyeuse énergie sexuelle, et les parents font de même pour les arrêter. Dans cette lutte, les parents ont besoin de toute l’assistance et de toutes les alliances possibles, car, comme on l’a noté, ils demandent à leurs enfants de ne pas faire une chose qui fait pourtant partie intégrante de leur nature. Ainsi, les adultes ont inventé toutes sortes de pressions, de restrictions et de limites familiales, culturelles, religieuses, sociales et économiques pour justifier les exigences artificielles qu’ils imposent à leurs enfants. Ce faisant, les enfants en sont venus à accepter que leur propre sexualité n’était pas naturelle. Comment une chose «naturelle» peut-elle être si couverte de honte, si systématiquement entravée, si contrôlée, tenue à l’écart, restreinte, dominée et niée ?

(Neale Donald Walsch) Eh bien, je pense que tu exagères un peu, ici. Ne le crois-tu pas ?

Vraiment ? Selon toi, qu’est-ce qu’un enfant de quatre ou cinq ans retient lorsque les parents n’utilisent même pas le terme exact désignant certaines des parties de son corps ? Dites-vous à l’enfant que vous êtes à l’aise à cet égard ? Lui dites-vous qu’il peut l’être ?

(Neale Donald Walsch) Euh…

Oui… «euh»… en effet.

(Neale Donald Walsch) Eh bien, «on n’utilise pas ces mots-là, c’est tout», disait ma grand-mère. Seulement «zizi» et «foufounes», c’est plus joli.

Et parce que vous avez un aussi grand «bagage» négatif rattaché aux noms réels de ces parties du corps, vous pouvez à peine utiliser les mots dans une conversation ordinaire. En bas âge, bien entendu, les enfants ne savent pas pourquoi leurs parents pensent ainsi, mais on leur laisse l’impression que certaines parties du corps ne sont «pas correctes» et que tout ce qui s’y rapporte est gênant — sinon «mal». Lorsque les enfants grandissent et que survient l’adolescence, ils peuvent réaliser que cela n’est pas vrai. Mais alors, on leur explique en termes très clairs le rapport entre la grossesse et la sexualité et on leur rappelle qu’ils auront à élever les enfants qu’ils créent. Dès lors, ils ont une autre raison de croire que l’expression sexuelle est «mauvaise» — et la boucle est bouclée.

Ce que tout cela a provoqué dans votre société, ce sont de la confusion et des dégâts non négligeables — résultats incontournables lorsqu’on fait des gaffes avec la nature. Vous avez créé la gêne, la répression et la honte vis-à-vis du sexe, ce qui a mené à l’inhibition, à la dysfonction et à la violence sexuelles. En tant que société, vous avez toujours été inhibés devant ce qui vous gêne, toujours eu une dysfonction face à des comportements réprimés, et avez toujours agi d’une manière violente en guise de protestation contre le fait qu’on vous ait appris à avoir honte de choses dont vous n’auriez jamais dû avoir honte, d’après votre coeur.

(Neale Donald Walsch) Freud avait donc raison d’affirmer qu’une immense proportion de la colère de l’espèce humaine est peut-être reliée à la sexualité, là où une rage profonde découle du fait de devoir réprimer des instincts, des intérêts et des désirs physiques fondamentaux et naturels.

Nombre de vos psychiatres ont avancé cette idée. L’être humain est en colère parce qu’il sait qu’il ne devrait ressentir aucune honte à propos d’une chose qui donne autant de plaisir — et pourtant, il ressent de la honte et de la culpabilité. Tout d’abord, l’être humain se met en colère contre le Soi parce qu’il a tellement de plaisir à propos d’une chose censée être si «mauvaise», de toute évidence. Puis, lorsqu’ils se rendent compte qu’on les a dupés — que la sexualité est supposée être une part merveilleuse, honorable et splendide de l’expérience humaine —, les êtres humains se mettent en colère contre les autres. Contre les parents, qui les ont réprimés, contre la religion, qui leur a donné la honte, contre les membres du sexe opposé, qui les ont mis au défi, et contre la société entière, qui les a dominés. Finalement, ils se mettent en colère contre eux-mêmes, s’en voulant d’avoir laissé tout cela les inhiber.

Une grande part de cette colère réprimée a été canalisée vers la construction de valeurs morales faussées et peu judicieuses dans une société qui glorifie et honore, avec monuments, statues, timbres commémoratifs, films, images et émissions de télévision, certains des actes de violence les plus laids du monde, mais qui cache — ou pire encore, qui déprécie — certains des actes d’amour les plus beaux.

Et tout cela — tout cela — a émergé d’une seule pensée : que ceux qui engendrent des enfants portent également la seule responsabilité de les élever.

(Neale Donald Walsch) Mais si les gens qui mettent des enfants au monde ne sont pas responsables de les élever, qui l’est ?

La communauté entière. En particulier les aînés.

(Neale Donald Walsch) Les aînés ?

Parmi les races et les sociétés les plus évoluées, les aînés élèvent, nourrissent, forment la progéniture et lui transmettent la sagesse, les enseignements et les traditions de leur espèce. J’y reviendrai plus tard, lorsque nous parlerons de certaines de ces civilisations avancées. Dans toute société où la procréation à un jeune âge n’est pas considérée comme «mauvaise» — parce que les aînés de la tribu élèvent les enfants et qu’il n’y a, par conséquent, aucun sentiment de responsabilité et de fardeau écrasants —, la répression sexuelle est inconnue, ainsi que le viol, la déviance et la dysfonction sociosexuelle.

(Neale Donald Walsch) Y a-t-il de telles sociétés sur notre planète ?

Oui, bien qu’elles soient en train de disparaître. Vous avez tenté de les éradiquer, de les assimiler, parce que vous les avez prises pour des barbares. Dans ce que vous avez appelé vos sociétés non barbares, les enfants (de même que les conjoints, d’ailleurs) sont considérés comme une propriété, comme des biens personnels. Et par conséquent, ceux qui engendrent des enfants doivent devenir ceux qui les élèvent, parce qu’ils doivent prendre soin de ce qu’ils «possèdent». Une pensée racine se trouve à la base d’un grand nombre des problèmes de vos sociétés : l’idée selon laquelle les conjoints et les enfants sont des biens personnels, qu’ils sont «à vous».

Nous examinerons plus tard cette question de la «propriété», en explorant et en discutant de la vie chez les êtres hautement évolués. Mais pour l’instant, songez seulement à ceci : Y a-t-il des gens vraiment prêts à élever des enfants à l’époque où ils sont physiquement prêts à les avoir ? En vérité, la plupart des humains ne sont pas munis pour élever des enfants, même au cours de leur trentaine et de leur quarantaine – et il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils le soient. Ils n’ont pas vraiment assez vécu en tant qu’adultes pour transmettre une sagesse profonde à leurs enfants.

(Neale Donald Walsch) J’ai déjà entendu cette réflexion. Mark Twain en a parlé. On rapporte qu’il a fait ce commentaire : «Quand j’avais dix-neuf ans, mon père ne savait rien. Mais quand j’ai eu 35 ans, j’ai été étonné de voir tout ce que le vieux avait appris.»

Il l’a parfaitement exprimé. Vos jeunes années n’ont jamais été faites pour l’enseignement de la vérité, mais pour la cueillette de la vérité. Comment pouvez-vous enseigner aux enfants une vérité que vous n’avez pas encore trouvée ? Bien sûr, vous ne le pouvez pas. Alors, vous finissez par leur dire la seule vérité que vous connaissez — celle des autres. De votre père, de votre mère, de votre culture, de votre religion. Tout, absolument tout, sauf la vôtre. Vous êtes encore en train de la chercher.

Et vous allez chercher, expérimenter, trouver, échouer, former et reformer votre vérité, l’idée que vous vous faites de vous-même, jusqu’à ce que vous ayez atteint un demi-siècle sur cette planète, ou presque. Puis, vous commencerez peut-être enfin à vous établir, et à vous installer, avec votre vérité. Et la vérité la plus grande à laquelle vous vous accorderez, probablement, c’est qu’il n’y a aucune vérité constante; que la vérité, comme la vie même, est une chose changeante, une chose en croissance, une chose en évolution — et qu’au moment même où vous croyiez que ce processus d’évolution s’était arrêté, il ne s’est pas arrêté, il ne fait que commencer.

(Neale Donald Walsch) Oui, j’en suis déjà arrivé là. J’ai plus de cinquante ans, et c’est là que j’en suis.

Bien. À présent, tu es un homme plus sage. Un aîné. À présent, tu devrais élever des enfants. Mieux encore, dans dix ans. Ce sont les aînés qui devraient élever les enfants — et qui y étaient destinés. Ce sont eux qui connaissent la vérité et la vie. Ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Ce que veulent vraiment dire des termes comme intégrité, honnêteté, loyauté, amitié et amour.

(Neale Donald Walsch) Je vois l’argument que tu viens de soutenir. Il est difficile à accepter, mais nombre d’entre nous venons à peine de passer du statut d’enfant à celui d’étudiant lorsque nous avons des enfants à notre tour et avons l’impression de devoir commencer à leur enseigner. Alors, nous nous disons : Eh bien, je vais leur enseigner ce que mes parents m’ont enseigné.

C’est ainsi que les péchés du père sont transmis au fils, même jusqu’à la septième génération.

(Neale Donald Walsch) Comment pouvons-nous changer cela ? Comment pouvons-nous mettre fin au cycle ?

Faites élever vos enfants par vos aînés qui sont respectés. Les parents voient les enfants chaque fois qu’ils le veulent, vivent avec eux s’ils le veulent, mais ne sont pas les seuls responsables de leurs soins et de leur éducation. Les besoins physiques, sociaux et spirituels des enfants sont satisfaits par la communauté entière, et l’éducation et les valeurs sont offertes par les aînés. ….Plus tard dans notre dialogue, lorsque nous parlerons des autres cultures dans l’univers, nous examinerons certains modèles de vie. Mais ces modèles ne s’accordent pas à la structure actuelle de votre vie.

(Neale Donald Walsch) Qu’entends-tu par là ?

Je veux dire que ce n’est pas seulement l’art d’élever des enfants qui correspond à un modèle inefficace, mais toute votre façon de vivre.

(Neale Donald Walsch) Encore une fois, que veux-tu dire ?

Vous vous êtes éloignés les uns des autres. Vous avez démembré vos familles, désassemblé vos petites communautés en faveur de villes immenses. Dans ces grandes villes, il y a plus de gens, mais moins de «tribus», de groupes ou de clans dont les membres savent que leur responsabilité inclut celle de l’ensemble. Alors, en effet, vous n’avez pas d’aînés. Aucun à portée de la main, en tout cas. Vous avez fait pire que de vous éloigner de vos aînés : vous les avez repoussés. Vous les avez marginalisés. Vous leur avez enlevé leur pouvoir. Et vous avez même gardé de la rancune envers eux. Oui, certains membres de votre société ont même de la rancune vis-à-vis des aînés parmi vous, prétendant qu’ils profitent du système, qu’ils exigent des avantages sociaux que les jeunes doivent payer dans une proportion de plus en plus grande de leurs revenus.

(Neale Donald Walsch) C’est vrai. À présent, certains sociologues prédisent une guerre des générations : on blâme les personnes âgées d’être de plus en plus exigeantes, tout en participant de moins en moins. Il y a tellement plus de citoyens âgés maintenant, les «baby boomers» arrivent à l’âge avancé, et les gens vivent en général plus longtemps.

Mais si vos aînés ne contribuent pas, c’est parce que vous ne leur avez pas permis de le faire. Vous avez exigé qu’ils se retirent de leur emploi au moment même où ils pouvaient vraiment profiter à la compagnie et qu’ils se retirent d’une participation plus active et plus significative à la vie au moment même où leur participation pouvait donner du sens aux débats. Ce n’est pas seulement dans l’éducation des enfants, mais en politique, en économie et même dans le domaine de la religion, où les aînés avaient au moins un pied, que vous êtes devenus une société qui adore les jeunes et écarte les moins jeunes.

Votre société est également devenue singulière, plutôt que plurielle, soit une société composée d’individus plutôt que de groupes. Comme vous avez centré votre société à la fois sur l’individualisme et la jeunesse, vous avez perdu une grande part de sa richesse et de ses ressources. À présent, ces deux dernières vous manquent, car trop d’entre vous vivent dans la pauvreté et l’épuisement émotionnels et psychologiques.

(…)

 

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22 Comments

sabrine · 18 mai 2015 at 18 h 07 min

très intéressent surtout la partie sur les cinq émotion naturelle je vous félicite encore une fois

Marie-Elise · 19 mai 2015 at 7 h 57 min

mouai

je suis pas sure que « la connaissance et la sagesse » soit vraiment liée à l’age qu’à la volonté de savoir, de faire des recherches et de s’instruire.

Et laisser les ainées guider nos enfants c’est aussi prendre le risque d’avoir des cerveaux qui ne sont plus en capacité d’innover ou de chercher d’autres réponse.

On peut aussi être jeune et avoir déjà fait cette quête de la « vérité » preuve en ai : nous parents bienveillants.

et qsuand je vois nos politiques qui sont des « ainées » je me dis qu’ils sont bien loin des préoccupations des jeunes et qu’ils n’ont pas pls fait ce travail que les jeunes.

    Camille et Olivier · 19 mai 2015 at 9 h 23 min

    Hello Marie-Elise,
    merci pour votre réaction.

    Pour nous la « connaissance » ou plutôt la sagesse, vient plus de l’expérience de la vie (et donc de l’âge), plutôt que du savoir accumulé.

    Laisser les aînées (mais pas que, toute la communauté) s’occuper d’une bonne partie de l’éducation des enfants c’est leur permettre de transmettre cette sagesse acquise avec l’âge (« Ce sont eux qui connaissent la vérité et la vie. Ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Ce que veulent vraiment dire des termes comme intégrité, honnêteté, loyauté, amitié et amour »)

    Bien d’accord avec vous sur les « politiques », d’ailleurs le sujet est longuement traité dans d’autres passage du livre.

Vionnet · 19 mai 2015 at 8 h 09 min

Ça fait un peu flipper sur la fin :je pense qu il y a des sectes aux États Unis qui fonctionnent sur ces bases:les aînés sont les gourous qui on mains mise sur les enfants des parents »incapables de les élever »…..

Vionnet · 19 mai 2015 at 8 h 48 min

A y réfléchir encore ça me donnerai presque la nausée !!les pedophiles ne s y prendraient pas autrement…

    Camille et Olivier · 19 mai 2015 at 9 h 27 min

    Hello Vionnet,
    Nous comprenons votre crainte, pourtant, nous sommes intimement convaincus que dans un monde ou nous n’aurions pas « créé la gêne, la répression et la honte vis-à-vis du sexe, ce qui a mené à l’inhibition, à la dysfonction et à la violence sexuelles »… Les pédophiles n’existeraient pas !

Marie-Elise · 19 mai 2015 at 8 h 56 min

oui je suis assez d’accord avec Vionnet, après tout n’est pas à jeter comme l’idée qu’on a perdu la notion de groupe et que les parents sont isolés dans l’éducation, ou l’idée que l’on rejette les vieux passé un certain age ou encore que le sexe ne devrait pas être autant tabou, mais le discourt en lui même me met très mal à l’aise aussi. Ne pas « tabouifier » le sexe mais ne pas l’encourager à tous prix non plus surtout si jeune (9 ans me semble quand même indécent)

    Camille et Olivier · 19 mai 2015 at 9 h 36 min

    « la sexualité éclot entre l’âge de neuf ans et de quatorze ans. À partir de l’âge de quinze ans, elle est très présente et s’exprime chez la plupart des humains »

    Il n’est pas du tout proposé de l’encourager à tout prix, surtout pas dès 9 ans ! Il est simplement dit que c’est tout ce tabou autour de la sexualité qui a mené à l’inhibition, à la dysfonction et à la violence sexuelles !

    Ce qui est certain, c’est que nous sommes tellement conditionnés par ces croyances (le sexe c’est sale, c’est pas bien) et depuis tellement longtemps qu’il est difficile pour nous de réaliser aujourd’hui que notre sexualité est juste parfaitement naturelle !

azerty · 19 mai 2015 at 12 h 28 min

c’est le 2e contenu que je trouve à tendance sectaire sur ce site…
Le discours ci-dessus est très catholique-orienté et ça ne m’étonne pas d’un auteur américain.

Que se passe-t-il ? On est loin de la boite à outils pour une parentalité bienveillante.

Kat · 19 mai 2015 at 14 h 54 min

Bonjour,

merci d’avoir publié cet article, je pense qu’il faut du courage pour faire ça ainsi que de la sérénité car cela provoquera forcément des réaction de méfiance ou d’accusation. Alors, encore un fois, merci.
Je trouve qu’on est dans la boite à outils de la parentalité bienveillante car celle-ci passe forcément par de la maturité de la conscience (pour ne pas dire que c’est essentiellement ça…).

Concrètement, je me demande vers où agir à l’aube de ces nouvelles connaissances? Outre ce qui est déjà proposé par vous ou I. Filliozat ou autre encore, comment faire vu que nos sociétés sont organisées en famille nucléaire (aucune famille ni liens d’amitié ou de communauté chez nous. On ne voulait pas du tout ça mais ça s’est fait comme ça)? Accepter, tout simplement?
Et surtout, comment aborder le sexe quand il apparait chez l’enfant, comment l’accompagner dans ses questions et expériences quand on a soi-même que du tabou ou de la gene à lui offrir?

Voilà voilà!
Bon, j’avoue que cet article m’a parlé parce qu’on m’a justement offert ces livres et que j’en suis au début du tome 1, hi hi!

Au plaisir de vous lire,
à bientôt

Marie · 19 mai 2015 at 15 h 38 min

Bonjour,
Je vous conseille quand même de vous renseigner sur l’auteur de ces livres, sa croyance et son concept de vie avant de vous emballer complètement pour ses écrits !!! Tapez son nom et la tendance religieuse (New Age) dans Wikipédia et voyez vous-même (notamment la rubrique « critique et controverse »). Je pense qu’il faut toujours garder son esprit critique…
Autant, je vous ai suivi (dans un autre registre plus sérieux) sur les ouvrages d’Isabelle Filliozat et de Faber & Mazlish (excellent ce dernier !) que j’ai dévorés (bien qu’il y aurait de tous petits points discutables…), autant là, je ne suis pas du tout intéressée d’entamer la lecture de cet ouvrage.
Toutefois, je trouve la première partie sur les émotions très intéressante !! D’ailleurs, je vous signale une série de petits livres pour enfants sur ces émotions (peur/tristesse/colère/jalousie) s’adressant à un public musulman (mais qui pourrait très bien être utile à tout croyant des autres religions monothéistes – Sans avoir à changer de religion ou à remettre en question sa propre foi, on peut s’enrichir mutuellement et intelligemment de la sagesse de toute croyance ; c’est mon avis -). Voir : http://www.edition-tawhid.com/197-allah-sait-quand . (Nb : seul bémol l’invocation finale n’est pas traduite en français). Il s’agit justement dans ces livres de reconnaître ces émotions naturelles, de les accepter (non de les nier, ni de les étouffer) et aussi d’apprendre à les gérer, à les maîtriser. Car oui, l’être humain a bien un effort à faire sur lui-même, sur sa nature, sur son âme tout au long de sa vie…
Parenthèse : pour reprendre les termes de l’auteur « à cause de [ces émotions refoulées] des gens ont tué. Des guerres ont éclaté, des pays se sont effondrés. » ; c’est selon moi, beaucoup plus dû à l’orgueil des hommes qu’à autre chose !! L’orgueil est le plus grand poison de l’humanité : quand l’être humain se sent supérieur à son frère humain et veut lui imposer sa vision, sa méthode, son idéologie, sa croyance… cela tourne systématiquement à la catastrophe. Vive l’humilité, vive la différence, vive la tolérance et le respect !
Concernant, la deuxième partie sur la sexualité et l’éducation des enfants par les aînés : je suis en complet DÉSACCORD. Déjà selon moi, c’est une vision très « occidento-centrée-moderniste » de la vie (je viens de l’inventer pour l’occasion 🙂 ). De plus, comme il a été dit plus haut dans un commentaire, je ne crois pas que l’âge rime avec sagesse et patience. Il peut y avoir des jeunes gens plein de sagesse et de patience, et à l’inverse des plus âgés encore immatures, irresponsables ou même impatients. Cela dépend du caractère propre à chacun, peut-être aussi de l’éducation, et sûrement des épreuves subies au cours de sa vie. Bref, généraliser c’est s’aveugler… Aussi, si dans certaines société ce sont les aînés qui élèvent les enfants, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas le choix : les jeunes parents dans la force de l’âge sont attelés aux tâches du quotidiens que les grands-parents (parfois vieux avant l’âge… il y a des conditions de vie qui ne favorisent pas une espérance de vie élévée, ni la préservation de la santé) n’ont plus forcément la force d’assurer, dépendants matériellement souvent de leurs propres enfants. Bien sûr, cela n’enlève rien au fait que la relation des petits-enfants avec leurs grands-parents est aussi intéressante et enrichissante (pour les enfants comme pour les grands-parents…).
Enfin, ce n’est pas parce qu’une chose est naturelle que l’être humain n’a pas à exercer un contrôle (une gestion raisonnée) sur ses envies et ses pulsions !! C’est justement ce qui nous distingue de l’animal : faire la différence entre bien et mal, savoir opérer des choix, savoir se contrôler, se maîtriser, se raisonner. La sexualité n’est pas un tabou dans toutes les religions ! Pour celle que je connais bien et que j’ai choisie, la mienne, c’est-à-dire l’islam : la sexualité est une très bonne chose, un acte encouragé par Dieu (en islam, le célibat « monastique », s’il n’est pas explicitement interdit, n’est pas du tout préconisé), à partir du moment où cette sexualité se réalise et s’exprime au sein du couple marié !! Le mariage étant une prescription sacrée, un vrai engagement mutuel consenti, visant la préservation des époux et la protection de leurs droits et devoirs, afin que ni l’un ni l’autre ne soit lésé, surtout pour la femme en réalité (pour se préserver des abus de certains hommes lâches, infidèles ou irrespectueux, non aptes à assumer une famille dans le respect, la tendresse et l’affection dus). Car comme on peut le constater quotidiennement dans nos sociétés où l’on ne se marie plus (et même parfois dans celles l’on a perdu le sens, la valeur et la beauté de l’engagement du mariage) : la femme est souvent la grande perdante de l’histoire hors mariage (sans engagement)… Bref. Que cela interpelle qui veut ; mais là n’est pas le sujet, excusez la digression.
Aussi, la sexualité relevant des choses de l’intime ; je pense qu’il peut y avoir dans certaines circonstances une certaine pudeur dans la façon d’en parler ou d’utiliser certains mots plus « enrobés ». Ce n’est pas pour cela que ces mots sont faux ! Dans le Coran même, Dieu nous parlant des relations intimes, emploie cette magnifique « image » pour souligner l’importance de la sexualité comme préservation du couple : {…elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles} (Coran 2.187). Parfois les mots scientifiques ou techniques peuvent paraître lourds ou bruts. Mais l’un n’empêche pas l’autre !! : tout dépend de l’âge de l’enfant, je pense, et aussi du contexte du discours. A partir du moment, où l’adulte ne triche pas et dit toujours la vérité à l’enfant. Voici, pour qui cela intéresse, un livre récent sur la sexualité expliquée aux petits musulmans (mais qui peut, peut-être, être utile aux autres, non-musulmans !!). Non lu à ce jour. Lien de présentation (et sommaire du livre en ligne) : http://quelquesmotsdelintime.com/
Pour terminer (oui enfin !), concernant l’aspect formel de ces livres « Conversations avec Dieu », la tournure de cette pseudo-conversation où l’auteur se prend ni plus ni moins pour Dieu ou un prophète, prêtant ses propres mots, sa vision, sa pensée, sa subjectivité… à Dieu (rien que ça !!), les faisant passer ainsi comme une vérité absolue, est très choquante pour un croyant (musulman pour sûr, mais j’imagine aussi pour les autres croyants monothéistes, sans vouloir parler à leur place…). Mais cela est mon point de vue de croyante, d’autres n’auront peut-être même pas relevé.
Bref, il peut y avoir des choses intéressantes dans ces livres, mais je crois que c’est à prendre avec des pincettes, voir même avec des « grosses pinces de cuisine » lol.
Voilà, j’ai terminé mon commentaire presque aussi long que cet article, j’espère ne pas trop vous avoir ennuyé, merci d’avoir pris le temps de lire. J’espère que ma pensée aura été comprise et ne sera pas déformée.
Bien à vous,
Marie.

    Anneso · 16 juin 2015 at 3 h 26 min

    Marie, je partage totalement votre vision (et pourtant je suis catholique ;-)).
    Je ne vais pas répéter tout ce que vous avez si justement énoncé mais je suis 100 % d’accord..
    Je vis en Chine depuis 3 ans, où justement ce sont les ainés(grands parents) qui s’occupent des enfants, qui sont même séparés des parents toute la semaine pour la plupart car les parents ont quittés les campagnes pour les grandes villes (job oblige) et pour ceux qui sont avec les parents en ville c’est aussi les grands parents qui s’en occupent toute la journée. Et bien laissez moi vous dire que je n’ai jamais vu une société si individualiste et que les enfants n en sont pas mieux élevés bien au contraire! les nounous chinoises préfèrent même s’occuper d’enfants d’expat c’est dire!!!!
    Alors peut être est ce uniquement en Chine (mais en même temps le nombre est assez représentatif…) et pas en Afrique (je n’y ai pas habité) mais en tout cas voila un sacré contre exemple!
    Merci néanmoins aux supers parents d’avoir partagé cet article qui donne à réfléchir mais à ne surtout pas prendre au pied de la lettre selon moi.
    Voila pour ma part ce que j’enseigne à mes enfants concernant la sexualité:

    A quel âge?
    Dès les questionnements de l’enfant (vers 4 ans, âge d’apparition du raisonnement) et jusqu’à l’adolescence (15ans,
    NB : majorité sexuelle légale).
    A noter puberté psychique est plus précoce qu’avant.

    Que dire?
    (Enfant doit devenir libre, autonome et responsable)

    – Devancer les questions des petits enfants en leur expliquant avant qu’il ne pose la question.

    – Raconter ce qui se passait dans le ventre de maman. Expliquer la grossesse à l’enfant (et au père !), ses
    relations avec lui in utéro.

    – Expliquer du coup la différence homme et femme (différence de sexe) avec les vrais termes (homme sexe
    extérieur et femme sexe intérieur, l’un est l’inverse de l’autre).

    – Expliquer le temps passé dans le ventre, le mystère de la vie (Rq : dialogue d’abord essentiel entre le père et
    la mère)

    – Expliquer l’allaitement.

    Rq : intéressant de le dire à 2 (papa et maman) car pas la même façon de le dire.

    Intéressant de le dire sous la forme du secret qui le concerne directement.

    NB : importance du toucher, des chatouilles, des câlins.

    Quand l’enfant est un peu plus grand (CE1 au CM2)

    – Explication de l’accouchement
    Rq : toujours faire attendre l’enfant, « lui donner rendez vous ».

    Comment on fait les bébés?

    – Expliquer qu’il faut un père et une mère, et qu’il faut qu’ils s’aiment.
    – Etre prudents, ne pas utiliser trop d’images.

    – Explication père-fils dans l’intimité du « reflexe de bander » le matin (érection vessie pleine).

    – Attention employer les termes « elle et « lui », un « homme » et une « femme » et surtout pas « papa » et
    « maman » car blocage inconscient d’imaginer son père et sa mère.

    – Donner une définition de l’amour : « l’amour c’est se dire des secrets » (secret du corps/du cœur/de l’esprit)

    – Expliquer l’intimité du corps, la pudeur.

    – Profiter des repas pour laisser parler les enfants.

    – Respecter le jardin secret de l’enfant pour qu’il respecte le notre.

    – Important de vérifier que l’enfant a bien compris.

    – Expliquer toujours avec « elle et « lui »

    – Expliquer pourquoi il y a des garçons et pourquoi il y a des filles (spermatozoïdes X et Y)

    – Expliquer mère-fille, les règles (dès l’âge de 8 ans) comme un secret formidable.

    – Expliquer père-fils, l’attirance qu’il peut ressentir (des l’age de 10 ans), expliquer que l’attirance est
    différente de l’amour (l’amour est une construction qui prends du temps).

    – Faire sentir à l’enfant qu’il a été désiré (même si c’est une surprise)

    – Nécessité de donner devant l’enfant des preuves d’amour (gestes/ paroles) à son conjoint et à l’enfant lui
    même.

    – Apprendre à l’enfant à garder ses propres secrets.

    – Le cœur est prioritaire sur le corps.

    Rq : important d’y revenir plusieurs fois.

    Voila! Bonne lecture et a bientôt.

    Anna · 27 juin 2015 at 20 h 45 min

    Je suis d’accord avec vous Marie. J’ai découvert que très récemment Eckhart Tolle (parfait inconnu jusque là) à travers un livre qui fait le point sur son idéologie (sur les conseils d’une amie).
    Pour ceux que cela intéresse voici la critique en question:

    http://www.amazon.fr/Eckhart-Tolle-lidiocratie-Doctrine-spirituel-ebook/dp/B00HK028GC/ref
    =sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1435433946&sr=1-1&keywords=idiocratie+lucia

    Chacun ses convictions bien sûr mais je n’aime ni cet auteur, ni les idées qu’il véhicule, ni le titre qu’il a donné à son livre.

    Par contre j’aime beaucoup votre site, beaucoup d’astuces, même si je ne suis pas d’accord avec tout 🙂

      Anna · 27 juin 2015 at 22 h 39 min

      En me relisant je me suis rendue compte que je me suis trompée dans le nom de l’auteur :/ (qui est pourtant maintes fois répété dans l’article!). Je crois que je suis obsédée par ma récente lecture de Eckhart Tolle 🙂

      Neale Donald Walsch n’est pas beaucoup mieux à mon sens.

      J’aime assez l’idée que la famille élargie (grands-parents, oncles, tantes etc) puisse aider les parents. C’est ce qui nous fait défaut dans nos sociétés « modernes » et qui pèse sur beaucoup de mamans (d’où des burn-out maternel parfois). Par contre le devoir d’éducation revient aux parents, quelque soit leur âge! Son point de vue est étrange sur ce sujet, je n’ai pas bien saisi comment on pourrait retirer l’autorité des parents pour la donner à des personnes âgées :/
      Que les anciens conseillent ou donnent un coup de main oui. Mais de là à prendre la place des parents…

      Comme beaucoup de commentateurs, je ne me sens pas à l’aise du tout avec ses idées (notamment sur la sexualité).

      Quant au titre je le trouve assez prétentieux…Aurait-il reçu de la part de Dieu des consignes sur la manière dont nous devons éduquer nos enfants? J’en doute fort…

      Merci quand même pour le courage de votre article.

Laetitia · 19 mai 2015 at 16 h 37 min

Je suis d’accord avec ce que peuvent apporter les aines dans l’education de l’enfant et le fait que nous passons a cote d’un tresor de savoir et de sagesse en ne les incluant pas dans l’education et dans la societe en generale. De la a en faire les principau* educateurs, cela ne me semble pas etre une solution. je ne pense pas qu’ils soient plus a meme d’eduquer un enfant que les parents. Je suis en cela d’accord avec Marie-Elise sur le fait que ce n’est pas l’age qui fait qu’une personne a la sagesse et ne va pas elle aussi faire que transmettre les shemas de ses parents. Je l’ai vu autour de moi: j’ai vu ma belle mere perdue devant notre approche educative, elle qui utlisait la ceinture pour discipliner. Je vois mon pere manquant de patience ou supportant difficilement le bruit et l’agitation qui accompagne l’energie des enfants. De plus lorsque les aines apporte vraiement quelque chose a l’enfant, c’est souvent parce qu’ils sont liberes du poids de la responsabilite d’education et apporte alors du recul et une approche plus detendue qu’ils n’auraient sans doute pas en etant les educateurs?

De plus, s’occuper d’enfants demande de l’energie physique dont ne dispose pas toujours les aines.
De plus n’est ce pas en forgeant que l’on devient forgeron? Les parents aujourd’hui remettent en question ce que les aines leur ont transmis.

Cependant il est juste que l’age apporte une sagesse a qui sait apprendre et se remettre en question sans cesse devant les evenements de la vie. Et comme dit l’auteur les mots amities, amour, respect, bienveillance sont mieu* compris.

Pour moi, comme il a ete deja dit, ce ne sont ni les aines, ni les parents seuls qui devraient eleves les enfants mais toute une communaute car le conflit que nous avons est souvent celui d’etre disponible pour l’education emotionelle de l’enfant alors que nous devons aussi repondre au* besoins primaires de celui-ci sous la pression du temps au moment des routines du matin et du soir: qu’il soit bien nourri et couche a l’heure pour pouvoir etre en forme pour tous les autres apprentissages (ecole entre autre). En tant que parent, je sens combien il serait bien de pouvoir se dedoubler: une part de moi prepare le diner, une autre ecoute les tristesses et frustrations d’un enfant, une autre douche celui-la, une autre aide au devoir, un autre aide deu* enfants a resoudre leur conflit en faisant le mediateur pour leur apprendre a s’ecouter et e*primer pour trouver une resolution!!!

Il faut une communaute pour elever des enfants et l’apport de plusieurs adultes de se*es et d’age differents pouvant apporter une variete de choses a ces derniers: nobody is perfect but a team can be – personne n’est parfait mais une equipe peut l’etre!!! voila ce que je retire de cet auteur. Cela permettrait de rendre le poids de l’education moins lourd a porter pour les parents et d’avoir l’apport de gens qui ont du recul sur la situation pour attenuer les relations parents/enfants qui engendre des comportements inappropries.

Les aines ont quelque chose de precieu* a apporter a nos enfants. Nous avons besoin d’eu*. Ils ont besoin de nous. Ils ont tant a transmettre et meme s’ils sont justes la sans grande interaction, ils portent notre histoire, l’histoire de nos enfants.
Bon je vous laisse car je voie que j’en rajoute des couches!!!!

Minuit · 21 mai 2015 at 10 h 15 min

Bonjour,

Certaines idées de l’article sont particulièrement intéressantes: l’importance de la communauté / du collectif, de la transmission des savoirs par les anciens, le fait de ne pas rendre tabou la sexualité…
Mais pourquoi utiliser un passage de ce livre sur fond religieux-catho pour exprimer cela ?! l’orientation religieuse, moralisatrice et accusatrice de l’extrait m’a vraiment déplu.

Jean-Philippe · 21 mai 2015 at 10 h 19 min

Merci .. merci, Camille et Olivier, de communiquer ces enseignements dans le cadre de votre blog sur la parentalité !

J’adhèrais déjà à votre manière de voir les choses, vous suivant déjà dans votre formation avec Isabelle, mais cet article abonde encore plus dans ce sens.

Prenez soin de vous !

NB: Pour information, parmi les projets anglophones « Conversations Avec Dieu », il y a aussi http://www.cwgforparents.com mais qui a l’air de manquer un peu d’animation malheureusement …

Sabine · 30 mai 2015 at 6 h 26 min

Extrait très intéressant qui a le mérite de faire réfléchir !
Pour ce qui est des personnes plus âgées, je sais que la plupart des personnes de mon entourage plus âgées ne sont pas, mais alors pas du tout dans la bienveillance. Ma belle-mère a été la première à taper sur les mains de mes bébés, à les menacer de leur donner des fessées (par habitude, même pas en réaction à une colère), et à essayer de leur transmettre des peurs du dentiste, des piqûres, et cultiver la peur du loup en prévision des éventuelles situations où elle devrait se faire obéir…
Alors nous jeunes parents ne sommes pas parfaits, mais on a peut-être un peu plus de respect de nos enfants !!

Patricia · 1 juin 2015 at 22 h 54 min

Ton très moralisateur. « Vous avez fait ceci », « vous faites cela ». Mais que propose l’auteur ? Une solution concrète ? Non ! S’agirait-il de vivre en petite communauté où les jeunes copulent et se reproduisent pendant que les enfants se font élever par les « anciens » ? Pfff ! Irréalisable ! (et pas enviable du tout).
Très étonnant cet article, je ne pensais pas trouver ce genre de chose ici car il me semble que la parentalité bienveillante n’est pas l’apanage des anciens, qui il faut le dire, étaient élevés à la dure (obéissance aveugle, les enfants n’ont pas leur mot à dire) et considérés comme non-pensants tant qu’ils ne parlaient pas !!! Et c’était il y a seulement quelques générations… Comme quoi, vive la jeunesse qui fait bouger les choses et apporte un regard neuf !

caco · 16 juin 2015 at 9 h 03 min

Ce sont les parents eux-mêmes, et eux seuls qui doivent se remettre en cause et faire en sorte de ne pas reproduire le schéma des aînés. Tout part de là!

Je suis d’une génération (née dans les années 80) où les parents n’ont pas sû élever leurs enfants (bien sur, ce n’est pas une généralité, et heureusement, mais quand même) Je le dis car toutes, je dit bien TOUTES les personnes que je connais de mon age et nées à cette période ont eu des parents qui les ont « abîmés ». Alors laisser cette même génération s’occuper de nos enfants, c’est faire le choix de reproduire les erreurs du passé. Il faut que ça soit les parents qui acceptent de se remettre en cause, travaillent sur eux-même et avancent.

Ensuite, même si je respecte les croyants et leur foi (toutes religions confondues), je ne peux admettre ce qu’elle a permis sous couverts d’éducation et de respect. Depuis des générations elle a enclavé l’homme. Et même si elle peut donner une ligne de conduite elle est un frein à la normalité de l’individu. Le vivre en communauté je l’ai vécu pour avoir pratiqué la religion de mes parents pendant des années et ça a été la période où j’ai été la plus meurtrie, la plus blessée, la plus jugée et rabaissée.

Alors soyons présents, attentifs et disponible pour nos enfant, mais laissons-les avant tout s’élever par eux-mêmes sans jamais juger leur action ou influencer leur pensées. S’il me fallait croire en dieu un jour, je me mettrais juste à croire aux enfants, à écouter leur sagesse, leur innocence et leur foi en l’autre et en la vie. Les aînés sont des êtres abîmés par la vie, les enfants sont leur solutions alors laissons-les faire. D’ailleurs si nous les laissions nous apprendre à les éduquer, nous serions des hommes bien meilleurs.

Angélique Mathieu-Tanguy · 3 juillet 2016 at 7 h 05 min

Il est vrai que tous les « anciens » ne sont pas tous plus sages que les plus jeunes. Ils sont humains avant tout avec leur caractère et leurs défauts.

Moi je trouve qu’il a un siècle en arrière, c’était peut-être plus vrai oui, mais aujourd’hui, les personnes plus âgées peuvent juste donner de bons conseils d’expériences dans certains cas rencontrés avec leurs enfants.

Mais comme disait Patricia, les anciens étaient souvent élevés à la dure, pas du tout dans la parentalité bienveillante, donc je ne vois pas comment ils pourraient mieux éduquer les enfants que les parents issus d’une génération à l’éducation plus douce et moins stricte.

Simon · 12 juin 2018 at 17 h 56 min

Ce monsieur est passé sur une web radio quand le livre est sortit

un journaliste tout à fait digne de confiance à dit que ce monsieur avait été désigné comme étant le bourreau de sa petite fille cette expression à été utilisée pour éviter une accusation bien plus grave qui aurait put être source d’ennuis pour ce journaliste . le journaliste en question est décédé aujourd’hui .
personnellement moi je me méfie des gens qui parlent avec Dieu je ne suis pas du tout intéressé par ce genre de délire au ras du trottoir.
désolé de ne pas trouver ce ramassis de propos inconsistants génial, comme la grosse majorité de lecteurs peu exigeants l’ ont qualifié .

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