Le jour où j’ai décidé d’arrêter de crier sur mes enfants – 6 étapes et 4 trucs magiques !

Published by Camille et Olivier on

Lectrice assidue de notre blog, Mylène (qui a désormais son propre blog Les défis des filles zen ) nous raconte le jour où elle a décidé d’arrêter de crier sur ses enfants et nous livre les 6 étapes par lesquelles elle est passée pour atteindre son objectif !

Le jour ou j'ai décidé d'arreter de crier - Rjones0856 Chris Peek-a-boo

Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais seule avec mon tout-petit qui devait avoir 2 ans à l’époque. Un peu trop souvent seule avec un mari en déplacement.
Je vivais une journée classique: sortie de boulot, crèche, courses.
Mais ce soir là, j’étais fatiguée. Je rangeais les courses tout en surveillant mon bébé d’un œil quand l’incident – bénin – se produisit. Malgré mes mises en garde répétées, il renversa toutes les bouteilles que je venais d’acheter en mille morceaux et le jus de fruit se répandit partout.
J’étais mal, et ce fut la goutte d’eau. Je me suis mise à crier. J’avais l’impression d’avoir un monstre dans le ventre qui attendait cela pour rugir.
Je me souviens d’avoir vu dans ses yeux la peur. Dès le désordre rangé et nettoyé, je me suis sentie vidée. Honteuse. Terriblement honteuse. J’ai passé la soirée à pleurer.

J’ai pris ce jour-là la décision de ne plus jamais crier sur mes enfants. Parce que ça n’avait rendu service à personne, ni à lui, ni à moi. C’était il y a un an, et j’ai tenu parole. Je suis même allée plus loin, et depuis la vie à la maison a été radicalement transformée.

Attention, je ne vous propose pas le guide prêt à l’emploi de la maman parfaite, je ne l’ai pas:-), mais simplement le pas-à-pas que j’ai suivi (et qui a marché pour moi) vers une vie apaisée à la maison.

1. J’ai fait le point : « quel est vraiment le problème au fond? »

J’ai eu la « chance » d’avoir un petit pépin de santé qui m’a clouée au lit pendant 2 mois peu de temps après, ce qui m’a laissé le temps de penser à moi. A cet incident et son contexte.
J’ai compris que je n’arrivais pas à bien profiter du temps passé avec mon tout-petit car je passais à côté de ma vie de manière générale.
Je ne vivais pas vraiment, je me contentais de réagir aux multiples obligations que mon quotidien m’imposait. J’étais donc particulièrement impatiente et prête à exploser à la moindre contrariété, ce qui m’arrivait du coup régulièrement.
Prendre ce temps pour faire le point sur ma vie en général a tout changé. Non, le vrai problème ne venait pas de ce que mon enfant ne m’écoutait pas, il venait de bien plus loin.
J’avais l’impression de passer mon temps à faire la discipline car je ne faisais pas l’essentiel, ce qui me tenait vraiment à cœur.

2. Je me suis réappropriée mon temps

Suite à ce bilan, j’ai entrepris un véritable travail de fond pour reprendre ma vie en mains et remodeler mon quotidien.
Étant souvent seule avec mon tout petit, j’ai commencé par m’intéresser à la gestion de mon temps. Apprendre à mieux m’organiser pour libérer du temps pour moi. Rien que pour moi.
Temps pour moi dont je manquais terriblement.
J’ai par exemple abandonné certaines habitudes chronophages, comme la télévision le soir, que j’allumais comme par réflexe dès mon enfant couché. Ce changement n’a pas été facile, mais je ne l’ai jamais regretté.
J’en ai adopté d’autres, comme me lever plus tôt.
J’ai appris à me simplifier la vie en traquant mon perfectionnisme, et à améliorer ma productivité pour passer moins de temps sur chaque tâche.

Le jour ou j'ai décidé d'arreter de crier - Dineshraj Goomany Clock

3. J’ai repris ma vie en mains

Avec ce petit temps libéré chaque jour rien que pour moi (environ 2 à 3h quand même), j’ai entrepris un vrai travail de fond pour « choisir » mon planning.
J’ai réfléchi à mes envies, mes valeurs, mes aptitudes. J’ai identifié ce pour quoi je suis faite et que j’avais laissé de côté.
Je me suis fixée de nouveaux projets, et me suis organisée pour les réaliser chaque jour.
Je me suis lancée dans l’étude de la psychologie positive, du développement personnel, j’ai créé le blog Les défis des filles zen pour partager mon évolution sous forme de défis et d’exercices.
Ce travail sur soi n’est pas du tout « hors sujet » quand on parle de la relation à ses enfants. C’est à mon sens, et au regard de mon histoire, un essentiel.
Plus épanouie, j’ai l’impression d’être désormais aux commandes de ma vie, avec un temps bien défini pour chaque chose: moi, mes enfants, mon mari, mes projets.

4. Je me suis informée sur la parentalité positive et bienveillante

Parmi les grandes orientations que j’ai données à ma vie, j’ai décidé de m’engager à transmettre à mes enfants tous les outils nécessaires pour être heureux.
Avant cela, je m’inspirais plutôt d’une vision classique de l’éducation : punition si besoin, chantage éventuellement, et je ne comprenais pas trop les débats sur la fessée. Sans y avoir jamais trop réfléchi, mais parce que c’est ce que j’avais connu.
Alors, j’ai commencé à chercher sur Internet des conseils pour rester zen avec ses enfants, par exemple, prévenir les conflits en les identifiant, s’isoler, respirer, relativiser.
J’ai découvert des blogs comme Les supers parents, et la notion de parentalité positive et bienveillante.
Je me souviens que cette découverte a été une révélation pour mon mari et moi. Nous avons passé plusieurs soirées à regarder des vidéos sur ces questions et à échanger. Appliquer un modèle éducatif basé sur la bienveillance est devenu une priorité.

5. J’ai mis en pratique 4 conseils pour apaiser les tensions

Nous avons lu beaucoup de choses sur la mise en pratique de la parentalité positive et bienveillante au quotidien, et en avons testé tout autant. Voici ce qui a vraiment été déterminant et nous a permis d’apaiser l’ambiance à la maison:
1- Arrêter de lui demander l’impossible: nous nous sommes informés sur les différents stades de développement des enfants. Savoir que selon son âge, il y a des choses que l’on ne pouvait tout simplement pas exiger de sa part, nous a permis de revoir nos attentes à la baisse.
Nous avions l’habitude de lui donner des consignes multiples, longues, parfois d’une pièce à l’autre. Et nous nous agacions qu’il ne nous écoute pas, nous avions le sentiment qu’il « désobéissait », voire qu’il nous « provoquait ».
Alors qu’il ne lui était simplement pas possible d’enregistrer 4 consignes consécutives et des phrases longues. Quelle perte d’énergie!

2- Apprendre à gérer (masquer) notre stress: lorsque nous étions pressés, nous lui en demandions beaucoup. « Viiiiiiite! », « dépêche-toi », « allez »… nous enchaînions les marques de stress pour gagner du temps. Nous avons veillé dès lors à ne pas (trop) le manifester, en comprenant que cela ne faisait que le bloquer d’avantage. Cela a eu un double effet positif: en faisant un effort pour paraître calme, nous sommes devenus plus calmes:-)

3- Travailler sur les situations difficiles: les tentations de crier/punir arrivant toujours dans les mêmes moments, j’ai décidé de suivre ces situations au quotidien, en les regroupant sur une note. J’ai pris quelques minutes de temps en temps (une fois toutes les quinzaines) pour faire le point et désamorcer les situations conflictuelles. Je me suis posée les questions suivantes: quels sont les moments propices à l’énervement? Quelles sont les raisons de cette impatience? Quelles solutions pour éviter les tensions à l’avenir?

4- Comprendre ses émotions: il nous est déjà difficile de contenir notre colère, notre frustration, notre tristesse, notre impatience.. Comment peut-on demander à un enfant de rester calme en criant soi-même? Il n’est pas en mesure de les gérer, il ne sait pas encore comment faire. J’ai donc pris l’habitude qui marche très bien de tenter de l’apaiser pendant ses colères en lui disant « je comprends, tu es en colère/triste/pas content »… Il se sent écouté et compris, et nous voir calmes l’aide à maîtriser sa colère.

 

6- J’ai commencé à méditer tous les jours

Nos petits ont du mal à gérer nos émotions… et nous alors?
Parmi mes bonnes résolutions, j’ai décidé de m’accorder chaque jour un temps pour moi. Et plutôt que céder aux multiples sollicitations extérieures, j’ai eu envie de me tourner vers moi. Rester quelques instants seule dans le calme du moment présent.
J’ai donc appris à méditer de diverses façons. Porter mon attention sur ma respiration, sur mes sensations corporelles. Et également me mettre à l’écoute de mes propres émotions. Entendre quand je suis triste, en colère, fatiguée. Accepter les manifestations de ces émotions (corps tendu, impatience avec mes petits).
Accueillir ce qui se passe en moi sans me juger, même lorsque ce sont des émotions négatives que j’aurais préféré ne pas ressentir.

Ce travail sur moi me permet de gérer plus facilement les tensions au quotidien, et d’être beaucoup plus patiente.

Le jour ou j'ai décidé d'arreter de crier - Caleb Roenigk Meditate

 

Ces différentes étapes ont tout changé à notre vie familiale. Je n’ai quasiment plus de tentations de crier comme cela m’arrivait fréquemment il y a encore un an… (ce ne sont pourtant pas les situations difficiles qui manquent).

J’espère que mon humble témoignage vous inspirera, et vous donnera confiance! Si j’y suis arrivée, tout le monde le peut aussi:-) Et si vous souhaitez un petit coup de boost pour entreprendre ce travail sur vous, découvrez mon mini-guide gratuit pour faire le point… sur mon blog Les défis des filles zen.

Beau travail sur vous, à très bientôt!


18 Comments

MICHEL · 20 juillet 2016 at 9 h 32 min

Bonjour Mylène,

Merci pour ce beau témoignage, plein d’espoir.
On dit que chaque enfant est différent, qu’il n’y a pas de recette, et c’est vrai ! Mais il y a des tendances, des chemins, des directions, qui marchent mieux que d’autres, et pour tout le monde. Je me sens encouragée, dynamisée et confortée dans ma démarche quand je lis des témoignages comme celui-ci.
Aujourd’hui je suis pleine de colère de mon enfance, mais pleine d’espoir également car le travail sur moi (qui m’a beaucoup beaucoup aidée également !) que j’ai fait et que je continue de faire grâce aux situations que ma fille de deux ans et demi me propose sont des chances de changer, de faire autrement, ou plutôt de faire comme je VEUX faire et pas comme j’ai l’habitude de…
Et d’avoir un papa dans la même dynamique que moi nous permet de nous relayer et de nous aider.
Le plus beau cadeau que ma fille m’a fait, c’est de me dire un jour, quand je me suis énervée fort : ‘Maman, fais peur !’. Je me suis excusée et on s’est fait un gros câlin.
Merci Camille et Olivier pour avoir raconté cette anecdote de la colère, c’est ça qui m’a conduite à dire à ma fille, peu de temps avant cet incident, qu’elle pouvait me dire quand je lui faisais peur. Je ne veux plus jamais inspirer la peur à ma fille.

Bonne continuation à tous sur ce chemin, nos enfants en bénéficieront, et les autres autour d’eux également ! Que cette paix qui s’installe dans nos foyers se répande parmi nos enfants partout où ils iront.

Marie-Anne

    Mylène · 20 juillet 2016 at 10 h 17 min

    Bonjour Marie-Anne,

    je te remercie sincèrement pour ton retour… et cette idée que tu as eu de dire à ta fille de te dire quand tu lui fais peur.
    Je vais en parler ce soir avec mon petit garçon, qui a 3 ans. Notre toute petite n’est pas encore concernée, car à 11 mois, elle est tellement facile que nous ne nous n’avons jamais haussé le ton avec elle.
    Mais j’imagine à quel point notre colère doit fondre en une seconde quand notre enfant nous dit cela..
    Belle journée à toi,

    Mylène ♥

agathe · 20 juillet 2016 at 13 h 33 min

Bonjour Mylène,

Merci pour ton témoignage.

Je suis actuellement en congé parental pour ma 2e fille. Ma 1er fille a 5 ans et en ce moment elle ne nous écoute pas, nous répond. Rien que ce matin elle a été punie 2 fois. D’après mon mari, elle fait pareil que moi. Du coup j’ai beaucoup de mal à me remettre en question. Et pour couronner le tout, la 2e copie sa sœur (bien sûre).

Maintenant je ne sais plus quoi faire. Elle va en C.P l’année prochaine et évidemment j’appréhende le passage (les devoirs, le retour à la maison…) Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais même pas comment m’y prendre. Pendant les 2 mois de vacances j’essaie de trouver des activités pour les 2 mais la 1er n’est jamais contente.

Je suis une maman dépassée qui ne sait même plus comment agir avec ses enfants.

Agathe

    Marie-Anne MICHEL · 22 février 2017 at 12 h 24 min

    Bonjour Agathe,

    Je ne sais pas de quand date votre poste mais j’espère que les choses se sont apaisées entre votre fille et vous.
    Je crois qu’on passe tous, parents, par des phases où on a l’impression que rien ne ‘marche’, que l’on ne sait pas s’y prendre… Et c’est le moment que les enfants ‘choisissent’ pour nous faire tourner en bourrique !!! 🙂
    Dans ces moments-là, à part les cris et les manifestations de mon dépassement, les seules choses qui marchent vraiment avec ma fille sont les descriptions de ses sentiments. Maintenant qu’elle a trois ans (elle vient de les avoir début février), elle parle mieux et peut plus facilement exprimer ce qu’elle ressent ou ce qu’elle a à dire. Mais ce n’est pas encore la panacée, et c’est souvent que je me trouve démunie avec une petite monstre qui hurle en se tortillant sur mes genoux parce qu’elle veut regarder Tchoupi alors qu’il est l’heure d’aller se coucher !
    A chaque fois que j’y arrive, je décris comment j’imagine qu’elle se sent, sans dire ‘Mais…’ juste derrière, je lui propose mes bras. Ca ne règle pas tout, parfois ça règle, parfois ça ne règle rien, mais ça apaise tout le monde la majorité du temps, et c’est ce dont j’ai le plus besoin ! Ca me donne l’espace à moi aussi pour redescendre et pour éventuellement trouver des solutions qui conviennent à tout le monde.

    Bon courage à vous en tout cas, et plein de belles choses à vos filles

MystEre · 25 juillet 2016 at 0 h 20 min

Bonsoir,

article intéressant, je vous rejoins complètement sur le fait de profiter du temps passé.

Par contre il me semble dangereux d’avoir utilisé le mot « magique » dans l’intitulé de cet article, cela sous-entend que votre « méthode » fonctionne, est facile ou que sais-je et des personnes qui n’arriveraient pas à appliquer vos conseils en serais d’autant plus culpabilisée ou mal.

MystEre

Alexandra · 30 août 2016 at 14 h 03 min

Merci Mylène pour ce beau témoignage! J’ai adoré voir cette prise de conscience sur ta vie et surtout voir que tu es passée à l’action. Tu t’es organisée pour choisir ce que tu souhaitais vraiment dans ta vie (projets, objectifs, moyens, et … passage à l’action!) Le résultat est là et maintenant tu peux savourer tes choix et continuer dans cette démarche. bravo ! Quel bel exemple tu montres à ton enfant ! Une maman responsable, autonome, libre, heureuse ! Ce doit être très rassurant et sécurisant pour lui d’avoir une maman qui reste calme quand il s’énerve. Bravo pour cet exemple pour lui, pour toi…et pour nous !

Angélique Mathieu · 8 février 2017 at 20 h 00 min

Pas facile en effet de se remettre en question, je trouve qu’il faut du courage.

Des conseils à suivre pour tout le monde, et pas seulement les parents! 🙂

evan boissonnot · 18 décembre 2017 at 6 h 41 min

bonjour Mylène

Je te remercie de cet article.

A un moment, durant la seconde année de mon enfant, j’ai crié. Et j’ai vu le désastre que ça a donné sur mon enfant et moi-même.
Je n’arrivais pas à croire que je reproduisais tout ce que mes parents avaient mis sur moi.

Et depuis ce jour, j’a fait une promesse à mon enfant : plus jamais je ne crierai, plus jamais !

Et ça fait deux ans et je tiens toujours ma promesse.

Et parmi les astuces trouvées :
– je me suis moi aussi réapproprié mon temps. J’en parle ici : https://www.papa-et-patron.fr/plus-de-temps

– à chaque fois que je sens de l’énervement, j’en parle et je le dis à mon enfant

– je pense tout le temps à ma promesse, à l’amour que j’ai pour mon enfant

– je pars du lieu où j’étais lorsque je ressens de l’énervement, tout en prévenant avant

– je joue avec mon enfant, je cherche beaucoup à jouer ça aide je trouve

Au plaisir
Evan

Nadege · 24 octobre 2018 at 22 h 52 min

Bonsoir,

Merci pour ce témoignage qui donne de l’espoir. Maman d’un Loulou de 3 ans, je me retrouve souvent confrontée aux cris. Souvent je le serre dans mes bras au lieu de crier et il se sent plus apaisé. Mais … Un soucis persiste du côté du papa. Tendance à être agressif et à hausser souvent le ton et montrer son énervement, son impatience, il crie souvent sur notre fils. Ayant peur des représailles, je lui donne raison devant notre fils Ms à contre coeur car je vois mon fils qui en souffre. Qd je dis qu’il en souffre, c’est qu’il continue à le narguer et à le pousser à bout pour qu’il crie et mon fils crie et pleure de plus belle. Ça me fend le cœur et j’ai déjà tenté de dire à son papa d’arrêter et la seule chose qu’il me dit est qu’il n’y a que comme Ca qu’il écoute. Il ne va jamais vers lui pr s’excuser et Bien souvent il s’en va et dit à notre fils qu’il S en va parce qu’il L à enerve… Je suis désemparée de voir la situation se dégrader comme Ca… J’ai peur pr l’estime et la confiance de mon fils. Je voudrais tellement qu’il grandisse ds un foyer serein … Si vous avez des conseils…
Je vous remercie bcp !

emilie · 2 décembre 2018 at 14 h 59 min

Bonjour,

Merci pour cet article qui me redonne le moral. J’ai l’impression de passer ma vie à crier … je suis enseignante en maternelle (3-4ans), je pense que je n’ai plus beaucoup de patience avec mon fils de 3 ans quand je rentre à la maison.
J’ai l’impression qu’il passe son temps à me tester. Il crie dans toute la maison (crie juste pour faire du bruit …) et je crois que c’est surtout ça qui m’agace le plus. J’ai besoin d’un peu de calme (surtout quand je sais qu’à l’école et chez la nounou il parle normalement et il est très calme).
Il est toujours le test de la limite. Si je lui dis « il fait froid, met tes chaussons (je peux le dire 10 fois d’affilé) », « viens te moucher, tu as le nez qui coule (là il me regarde dans les yeux et s’essuie avec sa manche …) « laisse ton frère tranquille (il a 9 mois, il lui pique ses jouets ou le retourne sur le dos) », « n’embête pas le chien (il va le chercher dans son panier pour se plaindre ensuite qu’il l’embête) » …
j’ai l’impression de lui mettre des interdits tout le temps mais je ne vois pas comment faire autrement. Il peut être adorable, vraiment … je sais qu’il as un bon fond et qu’il est vraiment gentil, qu’il ne fait ça qu’avec moi … mais je commence à être à bout.
Je vais essayer la méditation déja, essayer de me calmer également pour ne pas crier sur tout et n’importe quoi et ne pas attendre trop de choses de lui. On verra si j’arrive à faire tout ça.

Rhema · 24 janvier 2020 at 16 h 14 min

J’ai toujour su qu’avec les enfants on pouvait faire autrement que de leur crier dessus.
c’est un article tres edifiant et je conseillerais aussi ce boquin là bit.ly/38FPndh qui m’a été recommendé par une amie et aujourd’hui c’est l’harmonie. j’espere seulement que ceci vous fera aussi du bien♥

Alice · 1 février 2020 at 14 h 56 min

Bonjour,
Et merci pour ce témoignage! ça fait du bien de lire des impressions d’autres mamans, on se sent moins seule!
J’ai moi aussi un petit loup à la maison, bientôt 3 ans, qui a un caractère bien trempé 😉 Je me trouve dans une période un peu difficile, très fatiguée, et un peu à cran. J’ai tendance depuis qlq temps à crier avec mon fils et à laisser la colère me submerger sans essayer une seconde de la dompter…
Hier soir j’ai explosé pendant son repas, quand il a jeté sa cuillère et poussé violemment son assiette en en renversant partout. Quand il fait cela, j’ai l’impression qu’il me provoque et que je perds toute mon autorité. Et encore plus quand je suis fatiguée et impatiente. Mon mari m’a fait remarquer que je criais bcp trop vite avec notre fils, qu’il fallait que je prenne du recul.

Evidemment, au moment du coucher, je n’étais pas bien, et j’ai dit à mon loulou « Excuse-moi. J’ai crié tout à l’heure, je n’aurais pas du. » Il m’a regardé intensément, et m’a dit « Moi j’aime pas quand tu te fâches… » Et puis il a enfoui son visage dans mon cou. Je peux vous dire que mon coeur de maman a fondu.
Je ne veux plus crier avec mon fils, je me rends compte à quel point cela affecte notre relation et nous rend malheureux tout les 2.
Merci,

Marion · 23 novembre 2022 at 13 h 59 min

Merci pour ton témoignage.
Je lis bcp d’articles à ce sujet, éducation positive et bienveillante mais malgré tout j’ai du mal à les appliquer. Les filles ont 3 et 5 ans, J’ai peur que ce soit « trop tard » Pour ma grande car on dit souvent sur tout ce joue avant 6 ans et je la vois se comporter comme moi avec sa soeur et bien souvent ça me brise le coeur : mal répondre, narguer, montrer sa supériorité… Je culpabilise énormément sur ma façon de me comporter ou sur ce que je ressens, je pars au quart de tour alors que parfois il suffirait de parler calmement ou même en rire… Je crois que la notion de lâcher prise n’est pas encore atteinte pour moi, je vais tour faire pour y parvenir et devenir la maman que j’aimerais être, avec des sourires, de l’amour et de la joie dans le foyer.
Votre témoignage donne de l’espoir.
Merci beaucoup.

    Julie · 24 novembre 2022 at 7 h 17 min

    Bonjour Marion,
    La toute première chose que j’aimerais vous dire c’est que non, il n’est pas trop tard.
    « Tout se joue avant 6 ans » c’est le titre d’un livre qui présente notamment les grandes étapes du développement de l’enfant mais sachez que la maturité émotionnelle (et donc la capacité à gérer ses émotions et à communiquer sur ses besoins de façon adaptée) c’est plutôt autour de 25 ans. Tout reste donc possible !
    Si vous ne réussissez pas à mettre en place ce que vous lisez à propos de « l’éducation positive et bienveillante » c’est peut-être parce que vous avez besoin d’être accompagnée sur VOS situations spécifiques.
    J’espère que mon message vous rassurera et vous donnera l’envie de passer à l’action pour vous former et transmettre efficacement des outils de gestion du stress et de santé émotionnelle à vos enfants.
    Si vous le souhaitez, je vous invite à visiter cette page qui vous présente le programme d’accompagnement que nous avons créé avec Isabelle Filliozat : https://parentalite-bienveillante.learnybox.com/programme-en-ligne-isabelle-filliozat/
    Sur notre site, vous pourrez également vous inscrire à notre mini formation offerte.
    Bien à vous,
    Julie – Equipe Les Supers Parents

Amaury · 11 août 2023 at 9 h 17 min

Un grand merci pour cet article, très clair et bien structuré !

    Julie · 14 août 2023 at 7 h 35 min

    Bonjour Amaury, Merci pour votre petit mot qui nous va droit au coeur !♥️

Le jour où j'ai décidé d'a... · 20 juillet 2016 at 10 h 56 min

[…] Le jour où Mylène a décidé d'arrêter de crier sur ses enfants et les 6 étapes par lesquelles elle est passée pour atteindre son objectif !  […]

Le jour où j’ai décidé d’arrêter de crier sur mes enfants – Les P'tits Bambins · 27 août 2016 at 22 h 08 min

[…] Le jour où j’ai décidé d’arrêter de crier sur mes enfants […]

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