A qui appartient le problème ?

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Cet article (le second d’une série de 4), a été rédigé par Delphine Bardon, formatrice en communication, formée à la « Méthode Gordon ». En plus d’écrire d’excellents articles ;-), Delphine propose aussi des ateliers de communication pour les parents et les professionnels dans la région de Clermont Ferrand. Vous trouverez tous les détails sur son site : www.delphinebardon.com.

Pionnier de la psychologie humaniste, le psychologue américain Thomas Gordon (1918-2002) constata que les familles qui venaient le consulter souffraient plus de problèmes de communication que de pathologies véritables. En outre, il observa que le rapport de force entre parents et enfants était à l’origine de bon nombre de leurs conflits. Il s’appuya alors sur les savoir-faire qu’il utilisait en consultation pour développer une méthode destinée à aider les parents à sortir du rapport de force pour résoudre leurs conflits dans le respect des besoins de chacun (parents ET enfants). Il décrira sa méthode dans deux livres, devenus best-seller : « Parents efficaces » et « Eduquer sans punir ». En complément de ses écrits, il développera également à partir de 1962, un programme de formation pour les parents, dispensé aujourd’hui dans 43 pays. Son objectif : rendre sa méthode accessible à tous à l’aide d’outils de communication concrets : l’écoute active, le « message-je », la résolution de conflit sans perdant.

Plus qu’une méthode son approche est avant tout une philosophie des rapports humains. Je la résumerais en 4 points :

  1. Les parents sont des êtres humains !
  2. Pour mieux communiquer il convient d’identifier « a qui appartient le problème »
  3. Nous devons sortir du rapport de force pour résoudre les conflits sans perdant
  4. Nos besoins sont la clé de nos problèmes

 

2/ Pour mieux communiquer il convient d’identifier « à qui appartient le problème »

A moins de vivre seul au fond d’une grotte, nous avons chaque jour (ou presque) des interactions avec notre entourage (enfants, conjoint, voisins, amis, collègues, parents, commerçants, enseignants…). Pour de multiples raisons, nous allons plus ou moins apprécier ces interactions, selon qu’elles nous semblent réjouissantes, agréables, déplaisantes, inconfortables ou carrément pénibles. Pour Thomas Gordon nous percevons le monde à travers une fenêtre qui nous est propre : notre fenêtre d’acceptation.

Ainsi, selon que nous acceptons ou non les comportements auxquels nous sommes confrontés, nous allons les classer en deux catégories (comportements acceptables/inacceptables). Si par exemple ma fille de 3 ans écrit sur une feuille de papier blanc, cela ne me pose pas de problème. Son comportement est acceptable pour moi. Si en revanche ma fille de 3 ans écrit sur les murs du salon, son comportement me pose problème. Il devient donc inacceptable pour moi. Ce sont nos ressentis face aux comportements de notre entourage qui nous indiquent si nous sommes ou non dans l’acceptation.

Les ressentis désagréables ou inconfortables comme la colère, la tristesse, l’impatience, le dégoût, l’inquiétude ou la peur nous disent clairement que quelque chose ne nous convient pas dans la situation. A l’inverse, les sensations de joie, de fierté, d’enthousiasme, de plaisir ou de détente nous indiquent que tout est OK pour nous. Là où ça se complique c’est que notre seuil d’acceptation bouge ! Ainsi je peux tout à fait me trouver très contrariée de voir ma fille de 3 ans écrire sur les murs du salon le lundi (parce que j’ai passé une mauvaise journée, je suis fatiguée, préoccupée, j’ai mal à la tête, je me dis que c’est la 15ème fois que je lui répète d’écrire sur une feuille et que décidément elle n’écoute rien ou que je suis vraiment nulle en « parentalité positive » ! …) et être totalement zen dans la même situation le mardi (parce que j’ai passé une super journée, je suis en pleine forme et je me dis que c’est une formidable occasion de refaire les peintures !). Et tout cela précisément parce que nos humeurs changent, le contexte et l’environnement changent et que nous n’avons pas non plus les mêmes réactions selon l’enfant que nous avons en face de nous (selon son âge, son sexe et notre affinité avec lui). Bien entendu, le seuil d’acceptation de nos enfants varie lui aussi, pour ces mêmes raisons, et cela donne une multitude de situations qui évoluent (heureusement !) tous les jours. Et c’est là que l’art de la communication entre en jeu.

enfant gribouillage mur

A partir du moment où nous ne pouvons pas être constants, l’idée pour avoir de bonnes relations avec nos enfants n’est pas d’apprendre à le devenir (ce serait tout bonnement impossible, voire dangereux pour notre santé mentale) mais d’apprendre à… communiquer !

L’idée est simple : quand je suis gênée par le comportement de l’enfant (ce qu’il dit ou fait), c’est que le problème m’appartient. Il me revient donc la responsabilité de lui faire savoir. J’ai plusieurs possibilités pour le faire. Chacune d’elles ayant un effet plus ou moins souhaitable pour moi, pour l’enfant et pour notre relation…

Reprenons l’exemple de ma fille de 3 ans qui écrit sur les murs. Disons que c’est la troisième fois que je la surprends à le faire, que je lui ait dit que je ne voulais pas qu’elle le fasse, que je suis découragée à l’idée de passer du temps à nettoyer et que je commence vraiment à perdre patience. Mon intention est de lui donner envie d’arrêter et de choisir des feuilles blanches vierges (par exemple) plutôt que les murs pour exprimer sa créativité !

  • Je peux choisir de lui dire de manière frontale : « ça fait 15 fois que je te demande d’arrêter, tu le fais exprès ou quoi ?! »
  • Ou bien de manière indirecte : «on t’a jamais appris qu’il existe des feuilles pour écrire ? »
  • Ou encore légèrement culpabilisante: « tu t’en moques bien du temps que je vais passer à nettoyer tes bêtises ! »

Précisons que dans cette situation, ma fille n’a absolument pas conscience de faire quelque chose de « mal ». Pour elle c’est une expérience, une activité comme une autre. Elle n’a aucun problème avec le fait d’écrire sur les murs et ne sait pas que cela peut me déranger (ni pour quelle raison). De mon côté, je suis vraiment découragée (ou irritée) et je veux vraiment provoquer une réaction chez elle.

Dans le premier cas, excédée de voir la même situation se répéter, j’exagère les faits (« ça fait 15 fois ! ») et je prête à ma fille une intention (« tu le fais exprès ou quoi ? ») qu’elle n’a certainement pas : l’intention de me désobéir, de me provoquer, de « tester mes limites »… S’il vous est arrivé de recevoir ce type de message, vous savez comme moi à quel point être accusé de vouloir intentionnellement causer du tort aux autres (et en particulier à quelqu’un qu’on aime, comme sa maman) alors que ce n’est pas le cas, peut générer un sentiment d’injustice, d’incompréhension, de colère et donner envie soit de se replier sur soi, soit de devenir réellement « méchant » (c’est-à-dire adopter volontairement le comportement qui nous est reproché).

Dans le second cas, elle va sûrement sentir le mécontentement dans ma voix sans vraiment comprendre ce qui me gêne dans son comportement, ni ce que j’attends d’elle. Ce deuxième message est clairement ironique, or l’ironie est totalement hors de portée du cerveau d’un tout petit ! Et même face à quelqu’un qui saisit le second degré, l’ironie n’est pas le moyen le plus clair et le plus sain pour se faire comprendre car la demande reste sous-entendue.

Dans le dernier cas, mon message est chargé de reproches et je pars du principe qu’elle n’a aucune considération pour mes besoins sans même les lui avoir exprimés. Non seulement ma fille entend que ce qu’elle prend pour une expérience comme une autre est une « bêtise », sans comprendre en quoi c’en est une mais en plus elle entend que je n’ai pas confiance en sa capacité à tenir compte de mon bien être (« tu t’en moques bien … »).

enfant betise mur communication
Les exemples que j’ai choisis sont typiques des phrases que l’on peut dire sous le coup de la colère ou de la fatigue
. Ils peuvent paraître exagérés et pourtant ils sont fréquents et nous viennent d’autant plus naturellement que ce sont généralement les messages que nous avons-nous-mêmes entendus quand nous étions enfant. Ils sortent de notre bouche sans que nous ayons conscience de l’impact négatif et surtout improductif qu’ils peuvent avoir et sont souvent dits avec les meilleures intentions du monde. Sur le coup, nous avons vraiment l’espoir que l’enfant arrête immédiatement, qu’il comprenne en quoi son comportement n’est pas acceptable pour nous et nous dise : ah oui où avais-je la tête, pardon maman, je vais plutôt prendre une feuille et t’aider bien sûr à nettoyer le mur ! » Et tout ça avec le sourire !

La particularité de ces messages est qu’ils font porter la responsabilité du problème à l’autre. Ils sous-entendent : « tu es la cause de mon problème et de ce que je ressens ». Ils accusent, jugent, critiquent, blessent et par conséquent génèrent des réactions de défense (je contre attaque, je me replie ou je fuis). Ils sont appelés les « messages-tu ».


En atelier, je teste ces messages sur les participants en leur demandant de se mettre à la place de l’enfant
et je leur demande comment ils se sentent et s’ils ont envie de changer leur comportement (en l’occurrence d’arrêter d’écrire sur le mur). Et devinez quoi ? Ils me répondent à coup sûr :

« Je me sens blessé, vexé, en colère, j’ai envie de me fermer, je ne comprends pas ce qui m’arrive alors que j’étais tranquillement en train de m’amuser…, je me moque totalement de ce que tu me dis et je continue à écrire… » ou encore : » oui je vais arrêter mais je t’en voudrais, je me sentirais mauvais, coupable, apeuré… »


S’ils ne peuvent pas toujours l’exprimer, nos enfants ressentent la même chose que nous. Les messages qui ne fonctionnent pas sur nous ne fonctionnent pas plus sur eux. Et inversement !


Quand je dis un message qui « fonctionne » j’entends par là un message qui donne envie de coopérer, de bon cœur, dans le respect de soi et de l’autre. Or il semblerait que les « messages-tu » ne soient pas très efficaces sur ce plan là !

C’est pourquoi Thomas Gordon propose une alternative au « message-tu » : le « Message-je »

Ce qui dans cet exemple donnerait ceci :

« C’est la troisième fois que je te vois écrire sur les murs et je suis découragée parce que je vais devoir passer du temps pour nettoyer ».

Ou encore :

« C’est la troisième fois que je te vois écrire sur les murs et je suis contrariée/en colère car je veux garder mon mur blanc et propre et je vais devoir le repeindre ».

J’ai donc :

  1. décrit les FAITS
  2. exprimé mon RESSENTI
  3. expliqué les EFFETS CONCRETS sur moi

A l’inverse des trois premiers messages, ici j’ai été FACTUELLE. J’ai décrit ce que je voyais, sans exagérer, ce qui m’a permis au passage de faire une pause et de me recentrer. J’ai également attiré l’attention de ma fille sur ce qu’elle a fait et non sur ce qu’elle est ou sur ce qu’elle est supposée avoir l’intention de faire (ex : « tu es pénible, tu n’écoutes rien, tu es méchante, tu le fais exprès, tu me cherches… »).

En exprimant ce que je ressens, je suis VRAIE, je lui dis ce qui se passe réellement pour moi. J’ai confiance dans le fait que ma fille sera touchée et sensible à ce que je vis. Les jeunes enfants ont de l’empathie et cette faculté se développe d’autant plus vite qu’ils en reçoivent (à la hauteur bien sûr de ce que leur permet leur jeune cerveau en construction permanente !). Par ailleurs, plus nous sommes vrais avec nos enfants, plus ils le sont avec nous (et mieux ils vivent leurs émotions)

Enfin, en expliquant les effets concrets sur moi, je suis CREDIBLE et plus les effets sont concrets plus mon message a d’impact (ex : « Quand tu taches mon pantalon blanc, je passe du temps pour le nettoyer ou je dois dépenser de l’argent pour le faire nettoyer… » « Quand tu laisses tes patins dans l’entrée, je me prends les pieds dedans et je me fais mal !»)

Parfois, ressentis et effets concrets se mêlent : « Quand tu me marches sur les pieds, j’ai mal »…, « Quand tu me réveilles 3 fois la nuit, je suis fatiguée…, « quand tu marches près de la falaise, j’ai peur ». D’autres fois, il n’y a pas réellement d’effet concret : quand tu manges ta compote avant tes légumes… ??? Et là nous avons affaire à un jugement de valeurs (on doit manger son plat avant son dessert !)

Vous remarquerez que le « message-je » type NE CONTIENT PAS DE DEMANDE. L’idée est en effet de laisser l’initiative à l’enfant de voir lui-même comment il a envie de modifier son comportement. Et ce qui est intéressant, surprenant et réjouissant c’est qu’ils trouvent souvent des idées auxquelles nous n’avions pas pensé nous-mêmes ! Je crois que c’est le plus difficile pour nous qui sommes si souvent habitués à donner des solutions ou des injonctions, plus par manque de patience (ou peut-être de confiance en l’enfant) que par excès d’autoritarisme d’ailleurs. Essayez de simplement dire votre « message-je » et d’attendre la réaction de l’enfant (ça peut prendre quelques minutes). Vous verrez, c’est surprenant !

Alors bien sûr, le « message-je » est efficace avec les enfants de + de 3 ans. Avant cet âge ils sont trop jeunes pour comprendre les effets concrets et trouver des solutions alternatives. Dans ce cas, c’est à nous de leur donner une solution pour exprimer leur besoin tout en respectant les nôtres. Ici par exemple, je peux exprimer mon message (ce qui me permet au moins de clarifier mon besoin sans blesser l’enfant) et lui donner des feuilles pour écrire ou tout autre support acceptable pour moi (et pour lui/elle).

 

En résumé :

  1. Le problème appartient au parent quand le comportement de l’enfant le gêne et que lui ne voit pas/ne sait pas en quoi son comportement pose problème.
  2. Le « message-je » est un moyen d’attirer l’attention de l’enfant sur le problème du parent et de susciter sa coopération tout en préservant son estime et en développant sa confiance (et notre confiance mutuelle), son autonomie et sa créativité.

 

A retenir !

  • Plus le message est court, plus il a d’impact ! S’en tenir à la simple observation des FAITS peut s’avérer très efficace. (« Tes chaussures sont dans le passage ! »)
  • Tâchez d’être le plus AUTHENTIQUE possible (si vous dites « je suis un peu ennuyée alors que vous êtes excédée, le message n’aura pas l’effet escompté !)
  • Soyez PATIENT ! ce n’est parce que l’effet n’est pas immédiat que l’enfant ne vous a pas entendu. Certains enfants ont besoin de plus de temps que d’autres pour réagir.

 

Pour plus d’information sur le « Message-je », je vous invite à consulter mon site : http://www.delphinebardon.com/methode-gordon/le-message-je.html, ou bien sûr à lire « Parents efficaces » de Thomas Gordon

Prochainement, la suite logique de cet article, à savoir : Que faire quand le problème appartient à l‘enfant ?

Pour en savoir plus sur mon actualité et les ateliers de communication que je propose en Auvergne : www.delphinebardon.com

Et pour en savoir plus sur la « Méthode Gordon » et les formations dispensées en France : www.ateliergordon.com


13 Comments

Fabien · 26 mars 2014 at 19 h 34 min

Bonjour Delphine,

Nous avons découvert avec Amélie, mon épouse, le « message-je » il y a quelques semaines, en lisant « Eduquer sans punir ». Nous l’utilisons au quotidien avec Arthur, notre petit garçon de 18 mois.
Comme évoqué dans l’article, il n’est pas aussi efficace qu’il pourrait certainement l’être avec un enfant de plus de 3 ans, mais cela semble le faire réfléchir à chaque fois. Nous lui offrons dans tous les cas une alternative, et je dois avouer que cela fonctionne plutôt bien. Les comportements que nous jugeons indésirables sont très rarement reproduis.

L’effet du « message-je » sur la personne qu’il l’emploi est aussi très apaisante puisque nous devons retranscrire nos propres émotions, et ça, c’est redoutablement efficace!

Un grand merci pour cet article très clair. J’ai pour ma part beaucoup aimé ce passage : « je me dis que c’est la 15ème fois que je lui répète d’écrire sur une feuille et que décidément elle n’écoute rien ou que je suis vraiment nulle en « parentalité positive » ! »
Ce n’est en effet pas toujours facile d’être un parent positif.

Fabien

delphine · 27 mars 2014 at 10 h 59 min

Bonjour Fabien,

Merci pour votre témoignage sur les effets du « message-je » avec les tout jeunes enfants.
J’ai pu observer comme vous que si les enfants de moins de trois ans n’ont pas encore les ressources pour trouver eux-mêmes une alternative acceptable (pour nous comme pour eux) ce type de message a au moins le mérite de les respecter et de clarifier ce qui nous gêne dans la situation (notamment au moment d’expliquer les effets concrets sur nous).

En pratiquant les « messages-je », on s’aperçoit très vite que l’authenticité est non seulement apaisante mais aussi « redoutablement efficace », pour reprendre votre expression !

Et l’avantage quand on s’habitue à formuler des « messages-je » avec de tout jeunes enfants, c’est qu’on est super entraînés une fois qu’ils ont passé les 3 ans 😉

Belle journée !
Delphine Bardon

delphine · 31 mars 2014 at 9 h 52 min

Bonjour à tous,
Suite à un échange avec mon confrère québécois Jacques Lalanne à propos des « messages-je » de colère, je tenais à apporter un petit complément à cet article ! Si vous avez expérimenté les « messages-je » qui expriment de la colère vous aurez peut-être remarqué qu’ils provoquent parfois des réactions émotionnelles chez l’enfant. Il peut avoir envie de se défendre, de se protéger ou de fuir. Les manifestations de colère peuvent être impressionnantes et faire peur… ou encore provoquer de la colère plutôt qu’une prise de conscience de l’enfant et une sincère envie de coopérer (sous l’effet des fameux neurones miroirs)! Pour que nos « messages-je » aient un impact positif, Gordon nous invite à aller voir ce qui se cache derrière notre colère. Il attire en effet notre attention sur le fait que cette émotion cache en réalité d’autres ressentis tels que la tristesse, la peur, la frustration, la déception. La colère est en quelque sorte la partie visible de l’iceberg. Exemple : je suis au volant de ma voiture, tout à coup un automobiliste me fait une queue de poisson : mon premier ressenti est la PEUR. Ma réaction vis-à-vis de lui va-t-elle « j’ai eu peur » ou bien… « ça va pas la tête, espèce de **** !(la COLÈRE) ? Il y a fort à parier que cette personne réagira plus positivement si je lui exprime mon ressenti premier, le plus authentique finalement et le moins « violent ». C’est pareil pour les enfants. Un « je suis découragée de devoir passer du temps à nettoyer le mur » passera beaucoup mieux qu’un « je suis en colère après toi… ! » Il est par ailleurs tout à fait surprenant de constater qu’une fois le ressenti premier identifié, la colère disparaît ! Si ce sont des « messages-je » de colère qui vous viennent spontanément, rassurez-vous, aller voir sous l’iceberg demande un peu de pratique et beaucoup d’indulgence ! C’est un sujet que nous approfondissons en atelier et que je vous invite à tester d’ores et déjà chez vous avec vos proches ! Belle journée à tous, Delphine Bardon

    Camille et Olivier · 1 avril 2014 at 5 h 43 min

    Merci beaucoup Delphine pour cette précision importante !

      valerie · 27 juillet 2014 at 13 h 51 min

      il faut aussi faire attention au ton de la voix. Car souvent, même si la phrase est bien construite et respecte les règles du « message-je », le langage non verbal peut faire passer l’énervement ou l’agacement malgré nous, sachant qu’il constitue environ 93% de notre communication (contre 7% constitué par les mots)

        delphine · 4 août 2014 at 8 h 30 min

        Merci Valérie pour cette précision de taille ! je suis tout à fait d’accord avec vous, le non verbal passe malgré nous et c’est lui qui a le plus d’impact. C’est d’ailleurs ce qui ressort lors des ateliers lorsque nous travaillons sur le « message-je ». Et il est toujours fascinant d’observer ce qui passe dans la communication quand le « Message-je » et le non verbal s’accordent ! Merci pour votre message qui me donne envie d’écrire un article complémentaire sur l’importance de ces fameux 93% de non verbal 😉 à bientôt, delphine bardon

Christelle · 29 mai 2014 at 4 h 06 min

Bonjour Delphine,
Je connais la technique des message-je depuis quelques mois déjà et ce après avoir lu le livre de Gordon parents efficaces. Je suis heureuse de lire que les petits de moins de 3 enfants ne réagissent pas. Je me disais que ça ne marche pas et j étais découragée car je la mets en pratique avec mon fils depuis qu’il a 8 mois et c’est du pareil au même.
Je pensais également que cela venait de moi car je n’arrive pas à construire un message-je. Avec vos exemples, j’espère y arriver. Je vais persévérer et m’entrainer pour que ça soit automatique dès qu’il sera en âge de comprendre et de réagir.
Merci pour ce bel article.

A qui appartient le problème ? | Ressour... · 28 mars 2014 at 11 h 41 min

[…]   […]

A qui appartient le problème ? | Parent ... · 4 avril 2014 at 8 h 58 min

[…] SupersParents's insight:Voici le deuxième volet de la série d'articles consacrés à la méthode GORDON : Pour mieux communiquer avec son enfants, il convient d’identifier « a qui appartient le problème »… et d'apprendre à utiliser les "messages JE". Suivez-le  […]

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A qui appartient le problème ? | Guidanc... · 13 août 2014 at 14 h 35 min

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