5 conseils pour devenir des parents « au top »

Published by Camille et Olivier on

 

L’article du jour a été écrit par Mathieu, père de deux enfants, qui vous propose de devenir intelligent émotionnellement sur son blog: Emotionnellement.
Mathieu vous propose de suivre 5 conseils pour devenir des parents « au top » avec lesquels nous sommes parfaitement d’accord. Nous nous sommes permis d’y ajouter nos commentaires (en italique).

Parents au top
Avant de commencer à lire ces conseils, vous devez (et moi en premier lieu) à tout prix vous engager à les tenir. Je vous assure que ce n’est pas le plus dur. Le plus dur consiste à persévérer afin d’y arriver et de réfléchir chaque jour (ou au moins une fois par semaine) ou est-ce que vous en êtes par rapport à votre engagement. Allez, on y va ?

1. Prenez soin de vous-même

Pour devenir un parent au top, vous devez être au top avant vos enfants. Ce qui signifie: Mangez sain, faites du sports, couchez vous tôt. Ne perdez pas votre temps dans des choses inutiles (il y en a tellement de nos jours) qui ne vous apportent pas de valeur ajoutée dans votre quotidien.
Exemple concret: Je reste bloqué devant mon PC jusqu’à 2 heures du matin à suivre mes amis sur Facebook en ingurgitant de bonnes frites bien grasses. Il est tout à fait normal que lorsque mon enfant se lèvera à 7h le lendemain pour que je lui fasse le petit déjeuner (comme les enfants normaux de son espèce) je serai fatigué, les yeux rougeâtres, le ventre lourd, je l’inonderais de cris en le suppliant de me laisser ronfler. Pas très glamour non? L’exemple est un peu exagéré, mais je pense que vous aurez compris ce que je veux dire.

En ce qui nous concerne en effet, nos enfants ont tellement d’énergie que nous ne pouvons nous permettre de ne pas en avoir nous-même : lorsque nous sommes fatigués, notre seuil de tolérance est au plus bas : un rien nous énerves et nous nous emportons beaucoup facilement ! C’est parfois compliqué (surtout quand on a des enfants en bas âge), mais il est primordial de préserver un rythme de sommeil qui nous permette « d’être au top » comme le dit Mathieu.
Savoir « passer le relais » (à son conjoint, aux grands parents etc.) permet aussi de récupérer quand on est trop fatigué pour s’occuper correctement de vos enfants.

2. Soyez le meilleur exemple car vous êtes le champion du monde


Ce point est un peu la suite logique du premier (Rappelez-vous : “Soyez au top”).
Parmi les notions importantes du leadership: Un acte vaut mille paroles. Si votre enfant est en bas âge, vous avez dû remarquer que l’enfant est littéralement un miroir de ses parents. Il fait tout simplement tout ce que vous faites. (Si vous fumez, il fera le geste du fumeur, si restez planté trois heures devant la télé à regarder des séries, votre enfant fera de même etc…)
Avant de demander à votre enfant d’être meilleur, vous devez le devenir avant lui.
Exemple concret : Pourquoi lui dire : « Fumer c’est pas bien ! », alors que vous allumez tout de suite votre clope après? C’est tout simplement dire que vous écouter ne sert à rien, et que vos conseils ne méritent pas d’être suivis.

En effet, nous sommes les premiers modèles de nos enfants ! Autant consciemment qu’inconsciemment ils reproduisent tout nos faits et gestes ; les bons comme les mauvais. N’oublions pas d’ailleurs qu’il y a de fortes chances pour que nos enfants aient plus tard, avec leurs propres enfants, le même style d’éducation parentale que le notre.

famille supers parents

 

 

3. Cherchez les besoins qui se cachent derrière le comportement de vos enfants


Il est important que nous sachions, en tant que parents, que nos enfants ont une raison de faire chaque chose qu’ils font. Qu’on la connaisse ou non. Même si cette chose en elle-même peut être une chose que nous pensions, en tant que parents, ne pas être une bonne raison ou une excuse valable. Généralement, l’enfant répète souvent la même erreur. Généralement aussi, il se fait gronder ou fesser pour ce comportement désagréable. Mais il persiste. Le fait de comprendre pourquoi l’enfant se comporte ainsi vous aidera à trouver la solution.

Exemple concret: Chaque matin, ma fille n’a pas envie de s’habiller et nous fais –comme on dit 😉 – la misère. En essayant de comprendre son comportement, il s’est avéré que ma fille ne veut pas s’habiller avec les vêtements qu’on lui a choisis. Elle veut choisir ses vêtements toute seule, même s’ils ne vont pas ensemble. C’est pas grave, tant qu’on reste à la maison! On essaiera de trouver une solution diplomatique pour lui faire changer ses vêtements pour sortir… 🙂

Nous avons en effet souvent tendance à penser que son enfant est « capricieux » lorsque nous ne comprenons pas pourquoi il fait « une bêtise », une « colère » etc.
Connaître «
les étapes de son développement » pour s’adapter à ses compétences et à ces besoin du moment, apprendre à accueillir ses émotions de manière bienveillante, être à son écoute, chercher des solutions avec lui etc… Voici quelques une des pratiques qui nous permettent tout les jours de dénouer de nombreuses situations.

 

4. Donnez à chaque problème une grandeur appropriée


Rien ne sert à maximiser les erreurs des enfants. Sachez que nous aussi avons fait et ferons des erreurs dans le futur… Le problème n’est pas de se tromper, mais justement de ne plus se refaire la même erreur dans le même cas dans le futur. Votre enfant est dans une période d’essais. Aussi cruel que ce soit, expliquez lui, que ce qu’il a fait n’est pas approprié et surtout pourquoi. Parlez-lui comme un grand, ce qu’il lui fera prendre conscience et confiance en soi. Je sais que ce conseil est peut-être plus facile à dire qu’à appliquer, surtout s’il s’agit d’un objet cassé ou perdu de valeur, et que vous êtes sous l’emprise de la colère. Pour savoir comment la maîtriser, je vous invite à lire l’article de Camille et d’Olivier : Comment évaluer la situation avant d’agir.
Ce qui vous aidera aussi dans ces situations, c’est de développer votre intelligence émotionnelle… Et cela nous amène au cinquième et dernier point:

5. Engagez-vous à leur enseigner l’intelligence émotionnelle.

Ce sujet est celui que j’enseigne et que je propose de développer ensemble sur mon blog. Bien que le sujet est vaste, je vous propose néanmoins deux points qui vous permettrons d’y voir un peu plus clair.

L’intérêt de l’intelligence émotionnelle est qu’en plus d’enseigner à votre bambin l’autogestion, nous l’aidons à apprendre et à gérer ses émotions. Parmi eux:

1. Le self-control ou l’auto-apaisement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les enfants n’apprennent pas à s’apaiser tout seul en les laissant pleurer. La parole « Laisse-le pleurer il se calmera tout seul » est à enterrer. Le seul résultat que cela apporte est que l’amygdale (le cerveau émotionnel) devient tout simplement sur-active et excitée, ce qui se manifestera plus tard dans la vie sous des formes plus ou moins désastreuses psychologiquement. Personnellement je me rappelle toujours d’une situation où on m’avait enfermé dans une chambre à clef pour me punir et je criais et personne ne venait m’ouvrir… La bêtise que j’avais faite, je ne m’en rappelle même plus, mais par contre le mauvais souvenir de cet épisode est ancré en moi à l’ instant ou j’écris ses lignes. Et je suppose que vous aussi devez avoir un sale souvenir du genre. Encore une raison de plus, de suivre mon conseil…

La solution:
Quand un bébé, ou un enfant, pleure et se fait calmer par ses parents, son corps répond à cette action par l’envoi d’ocytocine et d’autres substances biochimiques apaisantes. Ce qui en résulte biologiquement c’est la solidification des voies neuronales grâces à ces hormones auto-apaisantes. Voilà donc comment développer la capacité à se calmer d’un enfant…

2. Témoignez de l’empathie avec leurs émotions.
Ecoutez-les quand ils ont des sentiments à exprimer. Cela prendra la forme de mots ou d’actions. Mais le plus souvent, les enfants juste besoin de nous pour leur faire sentir la sécurité de notre présence alors qu’ils pleurent ou ont de la rage à évacuer. Souvent, ils ne seront pas en mesure d’exprimer ce qu’il les a bouleversé correctement. Mais l’attention que vous allez lui porter l’aide à apprendre à accepter et à traiter leurs émotions, de sorte qu’ils puissent avoir le dessus ceux-ci et non pas le contraire.

Il est clair que laisser pleurer son enfant arrange rarement les choses. Apprenons plutôt à reconnaître les besoins de son bébé, à écouter et à accueillir les émotions de son enfant sans le juger. Il saura d’autant mieux gérer ces moment difficiles par la suite.

 

 

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, si les conseils de Mathieu vous ont été utiles !

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’intelligence émotionnelle, et comment en profiter dans votre vie de famille en tant que parents, sachez que Mathieu proposera très prochainement une série de podcasts gratuits qui s’intitulent « Les principes indispensables pour développer votre intelligence émotionnelle « , En faisant un tour sur son blog, Vous pouvez être les premiers à les recevoir et… les appliquer !

Crédit photo : http://www.allvectors.com


8 Comments

Sinje · 23 mai 2012 at 18 h 43 min

Bonsoir !
Je pense qu’un facteur important pour être un parent au top, c’est de partager des moments de qualité en famille ! Nos enfants sont tout à fait capable de comprendre qu’à un moment x nous ne sommes pas dispo, si on a l’habitude de partager régulièrement des moments de qualité.
@bientôt
Sinje

    Camille et Olivier · 24 mai 2012 at 9 h 52 min

    Entièrement d’accord Sinje !!! Si l’on arrive à « remplir suffisamment leur réservoir affectif » grâce à ces « moments de qualité en famille »… les bêtises, crises, colères etc. sont moins nombreuses : ils ont moins besoin d’attirer notre attention par ces attitudes puisque nous leur en avons donné suffisamment (d’attention) pour qu’ils se sentent bien !

polo · 22 décembre 2012 at 17 h 56 min

Faut arrêter avec ces histoires de réservoir affectif, d’être un parent au top ou un champion. Vous créez des enfants roi qui n’acceptent pas la frustration et qui sont pathétiques de dépendance. En Afrique les enfants ne chouinent pas en permanence comme en Europe, on ne considère pas chaque caprice comme un problème important, et du coup ils en font beaucoup moins. Etre parent c’est aussi être un individu qui a des faiblesses, qui a le droit à être fatigué et qui n’est pas à la disposition permanente de ses enfants

    Giacomo · 22 mai 2017 at 11 h 06 min

    Bonjour Polo,

    je pense que vous mélanger les choses si j’ose me permettre.

    il ne faut pas faire de nos enfants des enfant roi (donc pas tjs féliciter pour rien, savoir dire non, etc) et là je suis 100% d’accord avec vous.

    ici ce sont des conseils pour améliorer nos relations parents/enfant.

    Bien à vous
    http://www.desparentsautop.com

Maud · 22 octobre 2013 at 12 h 22 min

Je pense que le but n’est pas de créer des enfants dociles, mais des adultes sains et responsables…

Giacomo · 22 mai 2017 at 11 h 03 min

Hello!
article très intéressant. Merci
la chose très importante est de passer du temps avec eux, du bon temps, pour jouer avec eux pour dialoguer et comprendre ce qui se passe dans leur petite tête.

Intelligence émotionnelle est très importante. Je pense que ça devrait être proposer à l’école dès le plus jeune age. On aurait moins de soucis par la suite avec adultes incapables de reconnaitre leurs émotions et encore moins de les gérer.

A bientôt
http://www.desparentsautop.com

Lucile · 29 novembre 2018 at 16 h 56 min

Bonjour,
Merci pour l’article,
j’ai récemment écrit un article sur ce thème qui vise particulièrement la gestion du temps de parents :

https://wikipen.fr/@lulu/394-gestion-du-temps–5-moyens-pour-organiser-son-temps-de-parents

10 conseils pour se préparer à être parents | Co-Parents.fr Blog · 23 décembre 2015 at 18 h 39 min

[…] Dorénavant, vous formez une équipe ! Être parents est un apprentissage de tous les jours. Pour être un papa et une maman au top, ne restez pas figés. Faites évoluer votre éducation avec votre […]

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